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« Toute l'actualité du Racing Club de Strasbourg Alsace vue par ses supporters » |
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Excellent article, tout est dit.dna a écrit : Racing - Après la montée des Strasbourgeois en Ligue 2
Acteurs de la renaissance
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dna a écrit :Les échos du Racing
Le Racing a fait chavirer l’Alsace en décrochant enfin son ticket pour la Ligue 2.
D ÉFENSE. – Le match de vendredi n’a pas cassé trois pattes à un canard, tout le monde s’accorde sur le constat.
Mais le Racing a encore brillé par sa solidité défensive, avec des statistiques hallucinantes en la matière sur sa saison.
À Belfort, Alexandre Oukidja et ses coéquipiers ont vécu leur 21e match de la saison sans encaisser de but(s). Le Racing est resté complètement imperméable lors de deux tiers des matches qu’il a disputé.
Avec seulement 17 buts encaissés depuis le début de la saison, le gardien strasbourgeois va chercher le ballon au fond de ses filets une fois toutes les 174 minutes, soit vraiment pas loin de toutes les 3 heures.
DÉCRASSAGE. – Après la rencontre, Jacky Duguépéroux a envisagé retrouver ses joueurs le lendemain matin du match de Belfort. L’entraîneur a finalement décidé de laisser le week-end libre à ses joueurs qui ont réussi dans la mission remontée.
LIENARD. – Il est le joueur qui a disputé le plus de rencontres durant le long tunnel amateur vécu par le Racing depuis 2011. Mais Dimitri Lienard ne sera pas de la partie, vendredi, à la Meinau, face à Dunkerque.
L’ailier a été victime d’une déchirure à la cuisse qui nécessitera quelques semaines de soins. Sollicité par des clubs (de Ligue 2 notamment), le natif de Belfort a peut-être vécu sa dernière sous le maillot bleu à… Belfort.
REPRISE. – Les promus du National vivent une trêve estivale tronquée, puisque leur championnat s’achève trois semaines après celui de Ligue 2. Le Racing connaîtra donc un court répit après son ultime match de la saison, face à Dunkerque, vendredi.
La reprise de l’entraînement est programmée le 27 juin, soit un peu plus de trois semaines après la dernière sortie officielle. Le premier match de L2, dont le calendrier précis devrait être divulgué le 6 juin, est prévu le 29 juillet, la dernière journée le 19 mai 2017.
TAQUINERIE. – La réception des joueurs, du staff et des dirigeants à l’Hôtel de Ville, samedi, a donné lieu à quelques taquineries entre élus.
«Finir la saison dignement»
Ainsi, Robert Herrmann, le président de l’Eurométropole, qui a réaffirmé son désir de résolument soutenir le Racing pour son retour dans le professionnalisme, n’a pas manqué de faire un appel du pied à Roland Ries, le maire de Strasbourg. « J’espère que la subvention sera à la hausse », a expliqué l’élu en charge de l’institution propriétaire de la Meinau, qui nécessitera environ 1,2 million d’euros de rénovation à l’intersaison.
ABSENCE. – En nombre face à Amiens, deux semaines plus tôt, les élus alsaciens étaient rares dans les travées du stade Roger-Serzian. Nul doute qu’ils se rattraperont vendredi, à la Meinau, où la grande foule est annoncée.
foot national a écrit :Deux joueurs en route pour Clermont ?
Alors que Strasbourg vient de valider son billet pour la Ligue 2, du changement dans l'effectif est prévu.
Deux joueurs du Racing (Stéphane Bahoken et Dimitri Liénard ) en fin de contrat le 30 juin seraient en négociation pour une prolongation de contrat. Les deux attaquants intéresseraient également un autre pensionnaire de Ligue 2, Clermont foot selon le quotidien régional, l’Alsace.
En revanche, l’aventure s’arrête pour le latéral gauche, Jean-Philippe Sabo, en fin de contrat, celui-ci ne sera pas conservé par le club.
dna a écrit :Les échos du Racing
P ETIT CHAMPION. – Il n’est pas question de bouder son plaisir. Le Racing est un incontestable champion du National, fêté comme il se doit lors de sa dernière sortie à la Meinau. Son total de points reflète toutefois une concurrence qui a eu du mal à se mettre au niveau. Avec 58 points, les hommes de Duguépéroux ont accumulé sept points de moins que la saison dernière qu’ils avaient achevé… au pied du podium.
VIP. – Quelques personnalités se sont pressées dans les travées combles de la Meinau. On peut noter le beau succès de Pierre Ménès, le monumental chroniqueur de Canal + qui a eu le droit de faire une petite déclaration d’amour au public de la Meinau, au micro, avant le coup d’envoi.
Parmi les anciens joueurs, Billy Modeste ou Éric Mouloungui (période 2002-2008) étaient notamment dans le public, vendredi.
Une cravate de près de 20 ans
CRAVATE. – En matière de vêtement, Jacky Duguépéroux est plutôt survêtement que complet. Mais le coach a fait un effort pour sa dernière, en optant pour le costume cravate.
L’emblématique entraîneur a mis un soin tout particulier pour choisir cette dernière en ressortant la cravate portée lors de la victoire en Coupe de la Ligue 1997 pour afficher une certaine élégance face à Dunkerque. Elle semblait comme neuve. Les bienfaits du placard ?
CAUSERIE. – Le coach a également décidé d’innover dans la préparation de son dernier match. C’est ainsi Sébastien Roi, son adjoint, qui a mené la causerie pour motiver les joueurs.
« Je lui ai demandé s’il voulait s’en charger et il a accepté », a indiqué l’entraîneur de la montée.
IMPECCABLE. – C’est intéressant à souligner mais le public strasbourgeois a été sage comme une image, enflammé comme il fallait alors que les festivités d’après-match ont pris une forme singulière, avec notamment l’envahissement organisé du terrain. Le président Marc Keller a tout particulièrement apprécié le moment.
« Les jeunes qui n’ont pas connu les meilleures années du Racing, se rappelleront de ce match comme d’un vrai beau souvenir », a indiqué le n°1 du club après coup.
BOUANGA ET SABO. – L’ailier prêté par Lorient a annoncé son départ du Racing, ce week-end, en faisant ses adieux aux supporters strasbourgeois.
Denis Bouanga aura réussi un bail contrasté en Alsace, convaincant à son arrivée, un peu moins par la suite. Son bilan est tout à fait présentable avec cinq buts, une passe décisive en 18 rencontres.
L’autre départ acté est celui de Jean-Philippe Sabo, qui avait quelques larmes dans les yeux après la rencontre. L’ailier gauche sera resté trois ans et demi en Alsace, avec deux montées à la clef, avec 86 matches de championnat et six buts à son compteur personnel.
D ROENHLÉ. – Le parcours de Ruben Droenhlé prend une tournure intéressante. Après une bonne partie de sa formation au Racing, le jeune (18 ans) joueur a rejoint le LOSC, en 2013, pour y poursuivre son cursus. Il faut croire qu’il a été convaincant puisqu’il vient de signer un contrat professionnel de trois ans.
F365.fr a écrit :CINQ ANS DE PURGATOIRE POUR REVENIR PLUS FORT
Le Racing Club de Strasbourg renouera avec le monde professionnel la saison prochaine, cinq après son dépôt de bilan et son nouveau départ en CFA2. Le résultat d’un travail de fond effectué par Marc Keller et relayé par un engouement populaire plus fort que jamais autour du club.
De zéro au monde pro. Il s’est écoulé exactement 1740 jours entre le dépôt de bilan du Racing Club de Strasbourg et la validation de sa montée en L2, synonyme de retour au professionnalisme. L’épilogue d’un long chemin de croix débuté lors de la saison 2007-08, la dernière des Alsaciens dans l’élite du football français. Il fallait percevoir dans cette relégation, la deuxième en trois ans, le début de la fin. Le club a alors payé les erreurs de gestion des présidents qui se sont succédé à sa tête depuis le début du 21eme siècle. Redressement judiciaire, dépôt de bilan, nouveau départ en CF2 : Strasbourg est reparti volontairement du bas de l’échelle en août 2011. Comme pour mieux se punir de ses péchés et s’en absoudre. Il était désormais temps de trouver un autre modèle, de se réinventer pour ne pas que l’histoire bégaye. « Après la liquidation judiciaire, certains supporters ont essayé de reprendre le club, jusqu’à ce que Marc Keller ne mette la main dessus pour pérenniser une organisation plus solide et plus cohérente », rappelle Nicolas Vilas, commentateur des matchs de National pour MCS cette saison.
LE TRAVAIL DE FOND DE KELLER
L’ancien joueur du Racing et international français (48 ans, 6 sélections) est arrivé à la présidence en juin 2012, au relais d’un Frédéric Sitterlé plein de bonne volonté à défaut d’avoir une réelle vision à long terme. Dès sa prise de pouvoir, Keller a entamé un travail de fond pour redonner des bases saines. Cet Alsacien pure souche a reconstruit pierre par pierre un édifice fissuré de toutes parts. Il s’est appuyé sur les infrastructures de haut niveau et sur des personnes de confiance pour organiser ce retour au premier plan, avec un cap clair fixé d’entrée. « Marc Keller avait une feuille de route, comme Patrice Haddad pouvait l’avoir avec le Red Star, analyse Vilas. Il s’était fixé un timing pour la montée de National en L2. Il est intelligent, il est parfaitement conscient des difficultés que le Racing a traversées ces dernières années. Marc sait très bien gérer son club, il l’a démontré ces derniers temps. Ce sera le président qui aura permis au Racing de regoûter au professionnalisme mais il prend les choses comme elles viennent. »
« UNE ENTITÉ IMPORTANTE À STRASBOURG »
L’équipe dirigeante, avec Keller à sa tête, n’était pas seule dans son entreprise. Elle a compté sur un retour de flamme chez les supporters du Racing, qui a contribué à créer une dynamique forte dans toutes les strates du club. « Il y a souvent des stades qui ont un beau taux de remplissage quand ça va bien. Mais quand le club se casse la gueule, les gens ne suivent plus vraiment. Le phénomène inverse s’est produit à Strasbourg, souligne Vilas. C’est quand le club s’est retrouvé au fond du trou que les mecs se sont dit que c’était le moment de le soutenir. Ça fait la différence à la Meinau à chaque fois. C’est là que tu vois que c’est un club entouré d’une vraie passion et de vrais supporters, au cœur d’une vraie ville de foot. » « Avant, les gens se contentaient de bouder quand ça n’allait pas, se souvient Etienne Pépin, président des Ultra Boys 90, la principale association de supporters strasbourgeois. Ils se sont rendu compte qu’ils étaient passés à deux doigts de perdre leur club et qu’il comptait pour eux. C’est une entité importante à Strasbourg et dans la région. Ils sont retournés au stade, ont repris plaisir à y venir. Les résultats sportifs ont suivi, ça a permis que tout se lance vraiment. »
LA TREIZIÈME AFFLUENCE DE FRANCE CETTE SAISON
Dans toutes les divisions qu’il a traversées depuis 2011, le Racing a explosé tous les records d’affluence. Un derby contre Mulhouse en CFA s’est par exemple disputé devant plus de 20 000 personnes à la Meinau. Cet engouement ne s’est pas démenti cette saison en National. Strasbourg y a disputé trois matchs de championnat à guichets fermés et a affiché une moyenne de 15 916 spectateurs. Soit la treizième meilleure affluence de France, toutes divisions confondues. « J’ai connu la fin du professionnalisme mais toute une génération est arrivée avec des gens qui n’étaient pas là avant 2010, explique Pépin. Ils n’ont pas connu tout ça. C’est totalement nouveau pour une grosse population de la Meinau aujourd’hui. » Celle-là même qui garnira la grande tribune populaire que les supporters mettront en place la saison prochaine. « Historiquement, on a toujours eu ce quart de virage particulier en France. Ça a toujours suffi à Strasbourg. Mais là, il y a un engouement qu’on n’a jamais connu. On est trop nombreux dans cette tribune aujourd’hui. Du côté des associations, on s’est dit que c’était idiot de se priver de ce potentiel et de se restreindre. »
LA PROPHÉTIE DE FELIPE SAAD
Cette passion retrouvée autour du Racing, et même plus intense que jamais, est un symbole. Elle renforce le sentiment d’un club revenu de loin et qui ne l’a pas oublié, avec la ferme intention de reprendre la place qui doit être la sienne. « Ça fait un moment qu’ils mettent tout en place pour revenir dans le monde pro. C’est un club qui va se servir des erreurs du passé pour continuer à avancer et retrouver la place qui était la sienne », assure Eric Marester, débarqué l’été dernier à Strasbourg en provenance d’Ajaccio. « Chez les anciens, on sait d’où on vient et je pense qu’est beaucoup plus forts qu’avant la chute », confirme Pépin. Historique du football français, douzième au nombre de saisons passées dans l’élite, le Racing arrive à la croisée des chemins désormais. « Je considère que le club se trouve actuellement entre deux phases de son évolution, lâche Felipe Saad, lui aussi recruté en début de saison pour participer à l’opération remontée. Il y a eu la phase historique, avec la Coupe d’Europe, le titre de champion de France 1979 et tout ce qui va avec. Je me sens au début de la remontée. Le Racing était tout en haut et je suis persuadé qu’il redeviendra l’un des huit plus gros clubs français dans cinq à dix ans. » Au vu du chemin parcouru, l’histoire n’en serait que plus belle.
