Antoine Kombouaré
- argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37462
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
« Nous ne sommes pas fiers »
Les joueurs du Racing démentent avoir scié sciemment la branche de leur entraîneur Antoine Kombouaré et assument leur part de responsabilités.
Une page de l'histoire du Racing s'est donc tournée en début de semaine. Antoine Kombouaré, l'homme qui devait s'associer au projet strasbourgeois à long terme (jusqu'en juin 2007), a été sacrifié sur l'autel des piteux résultats d'une équipe qu'il avait semblé impuissant, ces derniers temps et particulièrement contre Nantes (0-2), à sortir de l'ornière. Il a quitté le RCS sur un bilan de 10 victoires, 17 nuls et 20 défaites en L 1, plus deux éliminations au 1e r tour des Coupes de la Ligue et de France l'an dernier. Surtout, l'année 2004 aura été cataclysmique pour un entraîneur loué par la France du foot quelques mois plus tôt : 3 petits succès (un seul à la Meinau devant Le Mans le 7 février, plus deux à Lille et Montpellier) en 28 matches de L 1 (contre 12 nuls et 13 revers). « Jusqu'au bout du bout », comme le disait le président du conseil de surveillance Patrick Adler lundi, les dirigeants ont retardé une issue inéluctable à laquelle la bouillie de football servie face à Nantes a servi de catalyseur. « L'équipe a lâché Antoine, même si elle ne l'a pas fait sciemment », enrageait l'autre jour un dirigeant, « Nous savons qu'il n'y a pas eu de coup monté de la part du groupe qui n'était pas en rupture avec Antoine. » Certes, certains, mécontents de leur statut de remplaçants, n'ont sûrement pas pleuré sur le sort de leur ex-coach. Mais ça n'a rien de bien significatif : ceux qui jouent peu tressent rarement des couronnes de lauriers à un technicien qui ne leur fait guère confiance. Certes, les méthodes de Kombouaré, qui n'a pratiquement jamais eu un mot pour les joueurs après certains choix, ont parfois heurté les sensibilités. Si un entraîneur n'est, à juste titre, pas supposé justifier ses décisions, une parole, pas nécessairement d'explication, ne fait jamais de mal. Le dernier avatar de ce type date du match contre Nantes où Yves Deroff a appris à 18 h 30, en reconnaissant la pelouse et de la bouche de l'ex-adjoint Bernard Guignedoux, qu'il était dix-septième face à son ancien club et suivrait la rencontre des gradins. Le procédé manquait d'élégance, presque de respect, à l'égard d'un joueur à la mentalité irréprochable et qui, pourtant terriblement déçu, n'a pas fait d'esclandre.
« Pas de querelles intestines »
Ces quelques déficits de communication n'ont, néanmoins, jamais provoqué de cassure nette entre le coach et ses hommes. Le Racing s'est délité et tout le monde cherche encore l'explication. Samedi, à la sortie du stade, un Pascal Camadini très ému s'est confondu en excuses sincères auprès de Muriel Lang, chargée des déplacements au sein du Kop Ciel et Blanc. « Désolé vraiment, mais on n'y arrive pas. » Le départ de Kombouaré entériné, le Corse balaie d'une revers de la main l'hypothèse « d'une cabale » contre l'entraîneur. « Les querelles intestines finissent toujours par se savoir, comme elles se sont déjà sues dans le passé au Racing. Or, il n'y en avait aucune et l'équipe n'a pas laissé filer sciemment les matches. Antoine est venu nous dire au revoir en 10 secondes lundi. Il avait la voix chevrotante. Son départ a été chargé d'émotion. Il fallait faire quelque chose, c'est certain. Quoi ? Je l'ignore. Comme toujours, le coach paie les pots cassés. Mais les responsabilités sont partagées par le groupe. Et nous, joueurs, ne nous sentons pas fiers. »
Le changement va-t-il… changer quelque chose ?
Aujourd'hui, toute la question est de savoir si le changement va… changer quelque chose. Et ce terrible aveu de Yacine Abdessadki laisse perplexe sur la réponse : « Nous avons du mal à jouer. Nous sommes mêmes incapables d'appliquer les basiques. Mentalement, Antoine avait su trouver les mots importants pour nous remonter avant Nantes. Mais au premier contretemps, notre fragilité morale refait surface. Nous ne prenons même plus de plaisir sur un terrain. Le problème est collectif. À chaque fois qu'un joueur reçoit le ballon, il se sent seul au monde, sans solutions. » Seul au monde, Antoine Kombouaré l'est depuis lundi, débarqué et naufragé d'un bateau Racing en perdition dont Jacky Duguépéroux va tenter de sauver l'équipage avant qu'il ne se noie.
Des choix qui désarçonnent
Même si personne au club ne l'avouera officiellement, certains choix tactiques récents d'Antoine Kombouaré ont désorienté et même désarçonné les sphères dirigeantes du Racing.
Comme à Monaco, comme à Paris
Comme la composition de l'équipe à Monaco où Salim Arrache, auteur de deux passes décisives et d'un tir directement à l'origine d'un but de Mickaël Pagis lors des trois matches précédents, s'était retrouvé sur le banc. Comme à Paris où l'ex-entraîneur avait incorporé deux joueurs offensifs, Salim Arrache et Alexander Farnerud, aux 70e et 77e minutes à la place d'Ulrich Le Pen (touché à un genou) et, surtout, Pascal Camadini, le régulateur de l'entrejeu.
Un « résultat » immédiat
Le RCS s'était ainsi retrouvé avec quatre joueurs à vocation offensive (Niang et Pagis en plus) dans une fin de match où il subissait et ne pouvait prétendre à rien d'autre qu'au point du nul. Le « résultat » ne s'était pas fait attendre : Pauleta avait inscrit le penalty victorieux trois minutes après la sortie de Camadini. Ces dernières semaines, Antoine Kombouaré avait semblé perdu tactiquement, dans l'incapacité d'inverser une tendance chaque semaine un peu plus baissière. La continuité dans la médiocrité des résultats et de la manière lui a été fatale.
Sacré boulot psychologique en vue pour Dugué ...
L'histoire est en marche ...
- Gotcha
- Manager général@Directoire
- Messages : 13610
- Enregistré le : 17 juin 2004 13:10
- Localisation : Knackiland, Oberhausbergen
- Contact :
- argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37462
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
- Gotcha
- Manager général@Directoire
- Messages : 13610
- Enregistré le : 17 juin 2004 13:10
- Localisation : Knackiland, Oberhausbergen
- Contact :
-
- Responsable marketing @Directoire
- Messages : 4678
- Enregistré le : 10 juin 2003 16:41
- Localisation : WIEN
sur les 9 derniers matchs on a vu qu ils se sont donnes a fond pour leur entraineur.........



Code : Tout sélectionner
La L1 j y crois encore
- urotsukidogi
- Trésorier@Directoire
- Messages : 6474
- Enregistré le : 27 oct. 2003 1:44
- Localisation : La Garenne Colombes (92)
- Contact :
malheureusement elle était différente!!
Mais on reproche tous je crois non pas le niveau de chaque joueur qui a pas été très bon mais plus l'engagement,, tu peux être moins bon que le voisin mais le bouffer à la niaque.
Antoine c'est un gentil mais Trop bon....
Mais on reproche tous je crois non pas le niveau de chaque joueur qui a pas été très bon mais plus l'engagement,, tu peux être moins bon que le voisin mais le bouffer à la niaque.
Antoine c'est un gentil mais Trop bon....
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- Seb T.
- Responsable marketing @Directoire
- Messages : 4957
- Enregistré le : 21 avr. 2003 16:44
- Localisation : Bangkok - Luxembourg
Avec un effectif concerné et appliqué, on a pu constater que le début de saison dernière fût magique, chaque joueur tirait dans le même sens, ensuite, le départ de Ljuboja et la blessure de Martins ont emputé l'équipe de leurs deux leaders naturels...
Cette saison, le groupe actuel qui manque cruellement de caractère et d'envie a avant tout besoin d'un entraîneur à poigne, un entraîneur qui sévit au moindre écart...
C'est malheureux mais c'est comme ça, Kombouaré et Keller voulaient avant tout responsabiliser les joueurs et faire de Bassila & Niang les nouveaux leaders...
Erreur fatale, ça a divisé le groupe, les sénateurs d'un côtés et les jeunes de l'autres pour le résultat qu'on connaît...
Maintenant, le pompier de service se nomme Duguépéroux qui auar pour tâche dans un premier temps de rétablir l'autorité, ensuite d'essayer de dégager une équipe type et enfin de travailler un fonds de jeu inexistant...
Beaucoup de boulot en perspective pour essayer de ne pas sombrer dans ce championnat, place au travail, à une concurence saine et à l'intégration des jeunes dans ce groupe pourri par quelques éléments perturbateurs, et non des moindres...
Cette saison, le groupe actuel qui manque cruellement de caractère et d'envie a avant tout besoin d'un entraîneur à poigne, un entraîneur qui sévit au moindre écart...
C'est malheureux mais c'est comme ça, Kombouaré et Keller voulaient avant tout responsabiliser les joueurs et faire de Bassila & Niang les nouveaux leaders...
Erreur fatale, ça a divisé le groupe, les sénateurs d'un côtés et les jeunes de l'autres pour le résultat qu'on connaît...
Maintenant, le pompier de service se nomme Duguépéroux qui auar pour tâche dans un premier temps de rétablir l'autorité, ensuite d'essayer de dégager une équipe type et enfin de travailler un fonds de jeu inexistant...
Beaucoup de boulot en perspective pour essayer de ne pas sombrer dans ce championnat, place au travail, à une concurence saine et à l'intégration des jeunes dans ce groupe pourri par quelques éléments perturbateurs, et non des moindres...
Mieux vaut une bière qui fait pisser qu'une femme qui fait chier (P. Heineken)