[04/05] 10ème J: Ajaccio / RCS - 2/2

[fredb]

Pour moi, il a été "aidé" par la blondasse corse !

Ce Demont nous a fait très mal hier soir ! En plus de la faute (mini, mais la !) il a courut comme un OUF !!! Super dangereux et vraiment pénible à  regarder évoluer quand on est son adversaire.

[argueti]

Enfin une lueur !

Duel au sommet et dans la boue entre Lucas et Boka.(Photo AFP)
Toujours dernier du championnat, toujours en quête d'une première victoire, le Racing a toutefois retrouvé en Corse quelques raisons d'espérer en même temps qu'une âme. Pas encore suffisant, pas complètement rassurant non plus, mais encourageant. C'est déjà  ça.

« Moi, ce que je vois, c'est qu'au classement, on est toujours à  la même place et que sur ce match, on peut nourrir des regrets. On avait les moyens de rapporter les trois points ». Et donc de raccrocher les wagons.
Comme la veille au soir, Jacky Duguépéroux avait ce dimanche du mal à  se satisfaire de ce point rapporté d'Ajaccio. Parce qu'on a forcément du mal à  se contenter d'un point quand ce sont cinq ou six qui manquent pour respirer un peu. Et puis surtout parce que la victoire a longtemps été entrevue et que les occasions les plus nettes étaient radicalement strasbourgeoises.

« Prendre des risques »

« J'ai vu de bonnes choses dans des conditions vraiment difficiles, dira encore le successeur d'Antoine Kombouaré. Nous avons fourni du jeu sur un terrain impossible et nous avions la victoire là , en mains. Ce que je regrette, c'est que nous ayons péché dans la prise de risques. Nous n'avons pas osé. A dix mètres du but, il faut frapper ».
Allusion à  l'énorme occasion que s'était procurée Deroff à  l'heure de jeu quand, seul face à  Porato après un une-deux avec Niang, il tenta de remettre à  l'avant-centre du Racing au lieu de prendre sa chance. Et comme Niang a été emporté par l'élan et l'état du terrain...
« On va travailler sur ça cette semaine à  l'entraînement, sur cette notion de prise de risques, continue Jacky Duguépéroux. Dans notre situation plus que dans toute autre, il faut oser. Maintenant, si le terrain n'est pas dans un état aussi catastrophique, Mamadou (Niang) ne glisse pas et la met au fond ».

Les promesses de Keita

L'une des grandes satisfactions réside évidemment dans cette capacité retrouvée à  affronter les éléments contraires. Soit une pluie diluvienne, des rafales de vent terrible, des éclairs, le tonnerre en prime et une équipe ajaccienne peut-être pas effrayante mais tout de même invaincue depuis cinq rencontres maintenant.
Si ce point à  la même valeur comptable que celui rapporté de Caen ou de Saint-Etienne, il est donc d'une toute autre nature. On a en effet vu quelque chose de concret sur le terrain alors que tout était fait pour qu'on assiste à  un désastre sur le plan du jeu.
Et puis, l'impact physique d'un Sidi Keita au milieu est une vraie bonne nouvelle, comme le repositionnement d'Abdessadki, celui de Deroff et la complicité retrouvée du duo Niang-Pagis de nouveau percutant. Avec un but et une passe décisive chacun.
Ce qui fait tout de même quelques bonnes nouvelles. Et par les temps qui courent, c'est toujours bon à  prendre.

Un Everest en sept faces

Toujours lanterne rouge malgré de nets progrès à  Ajaccio (2-2), le Racing reste en quête de son premier succès alors que le quart du championnat vient d'être franchi et, surtout, qu'il se prépare à  défier 7 des 9 premiers de Ligue 1.

« Le moral est toujours abîmé et le restera tant que nous n'aurons pas gagné et que nous serons derniers. » Le capitaine Cédric Kanté a quitté le stade François-Coty d'Ajaccio avant-hier soir sur un constat toujours aussi terrible. Oui, le Racing a laissé entrevoir en Corse, où il a mené deux fois au score, les prémices d'une Rédemption. Non, la bonne impression qu'il a laissée sur l'Ile de Beauté ne change rien à  son effrayant bilan comptable 2004-2005. Avec cinq points sur trente possibles, le club strasbourgeois ne brille toujours que par la lanterne rouge accrochée à  son maillot alors que le cap du quart de la saison vient d'être franchi. Le tableau, on l'a dit, a quelque chose de terrifiant. Mais ce n'est rien à  côté du programme qui attend Kanté et ses partenaires dans les semaines à  venir. Il n'y a pas si longtemps, son prochain adversaire, Nice, 19e après la 5e journée (avec 2 points, à  égalité avec le… Racing), aurait eu le profil idéal de la victime désignée. Mais l'ex-Strasbourgeois José Cobos et ses ouailles restent sur 4 victoires (dont 3 lors des 3 dernières rencontres) et un nul. Là  où le RCS n'a engrangé que 3 points, les Aiglons en ont déposé 13 dans leur nid qui ne demandent qu'à  faire des petits. Qui a oublié leur rocambolesque succès à  Monaco il y a une grosse quinzaine où ils étaient encore menés 3-0 après 66 minutes de jeu avant de s'imposer 4-3 ? Voilà  l'exemple à  suivre et l'illustration parfaite que tout peut aller très vite. La suite n'en apparaît pas moins effrayante, terrifiante, épouvantable, affolante. Au choix. Jusqu'à  la réception de Sochaux le 4 décembre, le Racing va ainsi recevoir Nice, aller à  Lyon, accueillir Bordeaux, se rendre à  Marseille, défier Auxerre à  la Meinau et aller tâter de l'appétit des Dogues lillois dans le Nord. Les Sochaliens inclus, il va devoir se farcir 7 des 9 premiers clubs de L 1. Une aimable plaisanterie. De quoi exacerber encore ses regrets d'avoir laissé échapper 2 points dans le marécage d'Ajaccio. « Nous avons le droit d'être déçus, convient aisément Ulrich Le Pen. Il y a du mieux, même si nous devons encore gommer quelques imperfections, et il y avait la place pour rapporter les trois points. Nous n'avons pas été récompensés de nos efforts, mais nous avons accompli un pas en avant en nous montrant exemplaires de solidarité et de volonté. Ça finira par sourire. »

« Nous sommes en reconstruction »

Encore loin d'être synchrone, le duo Niang — Pagis a, pour la 1è r e fois, plutôt bien fonctionné. Certes, le Sénégalais a une nouvelle fois "croqué" une ou deux occasions nettes, mais il a retrouvé le chemin des filets après un mutisme de 9 mois. Il a aussi offert sur un plateau le premier but à  l'ancien Sochalien, lequel, bon camarade, lui a rendu la politesse sur le second. « Nous y avons cru, d'autant que nous avons fait un bon match dans des conditions difficiles, lâche Niang avec un regret dans la voix. Mais nous avons loupé trop d'occasions. C'est rageant, parce que nous n'avançons pas au classement. Il faut impérativement bonifier ce point par un succès à  domicile. Nous ne regardons pas trop les autres équipes. Nous sommes davantage préoccupés par notre reconstruction. Le temps presse, mais il reste encore beaucoup de journées. » De fait, le succès se fera attendre une semaine au moins encore, au grand dam d'un Kanté dépité : « Nous l'espérions vraiment cette fois. Mais c'est dur de gagner un match en prenant deux buts. La défense va encore une fois devoir se remettre en question et tout faire pour résoudre ses manques de concentration et de communication. En menant deux fois au score et en maîtrisant le jeu, nous n'avons pas su nous imposer. C'est presque tout ce qu'il y a à  retenir. » S'il n'a pas payé l'addition avant-hier en Corse, le Racing n'a pas fait une bonne opération non plus. Il a certes gommé sa division patente sur le terrain — celle qui avait provoqué sa perte contre Nantes — sans pouvoir, cependant, empêcher la victoire de se soustraire pour la 10e fois. Mais comme 11 est un nombre premier, son 11e match, samedi contre Nice, porte peut-être déjà  en lui les gênes d'un premier succès.

Niang: l'hommage à  Kombouaré. Mamadou Niang, auteur samedi à  Ajaccio de son premier but en Ligue 1 depuis le 10 janvier dernier, l'a dédié à  Antoine Kombouaré, l'ex-entraîneur remercié par les dirigeants strasbourgeois le 4 octobre. Déjà  double buteur en amical contre Thoune l'autre vendredi, le Sénégalais, qui sera suspendu le 30 octobre à  Lyon, est resté très marqué par le limogeage de celui qui a continué à  lui faire confiance malgré son mutisme de 9 mois. «Le coach (Ndlr: Kombouaré) m'avait beaucoup encouragé. Il m'avait dit de persévérer, que ça allait arriver et c'est arrivé. Malheureusement, il n'était pas là  pour le voir. Je lui dédie ce but.»

Keita s'en souviendra. Sidi Yaya Keita a fêté samedi à  Ajaccio sa première apparition en Ligue 1 par une titularisation. Durant 90 minutes, le jeune Malien (19 ans) a rempli son rôle avec fougue, parfois trop. Averti dès la 13e minute, il a frôlé la correctionnelle en deux ou trois occasions. Mais il a, au final, réussi son entrée dans le grand bain du foot hexagonal. «Ça restera un bon souvenir. Je suis très content d'avoir intégré le groupe, alors que je peinais depuis le début de saison, d'autant que j'avais été blessé au genou.»

La poussette sur Boka. Jacky Duguépéroux l'évoquait après le match samedi: les Strasbourgeois estiment que l'intenable latéral droit ajaccien Yohan Demont (mué en avant-centre en fin de match) a commis une faute sur Boka sur la première égalisation corse. Les images télé confirment que le défenseur insulaire a bien légèrement poussé l'international ivoirien, mais aussi que ce dernier avait glissé au préalable. M. Piccirillo a, sur le vif, estimé que l'action était licite.

Vercoutre consulte aujourd'hui. Rémy Vercoutre, qui a déjà  retrouvé le chemin des terrains après son opération pour une fissure du 5e métatarse, consultera aujourd'hui le professeur Jaeger en espérant que ce dernier lui donnera le feu vert pour une reprise sans restriction. Pascal Camadini ne se ressent plus de sa légère contracture au mollet et s'est entraîné hier. Jean-Christophe Devaux (tendinite) va mieux et montera en puissance dans la semaine. Mais son retour n'est pas programmé contre Nice.

Le CCS n'oublie pas Jacqueline. Dans le cadre de son assemblée générale l'autre vendredi, le Club Central des Supporters a annoncé qu'un hommage serait rendu à  Jacqueline Schoener samedi face à  Nice. «Cela fera quasiment un an jour pour jour (Ndlr: le 12 octobre 2003) que la plus fidèle des supportrices du Racing nous a quittés», a indiqué le président du CCS, Jean-Marie Blum. «À l'occasion de la prochaine journée à  la Meinau, nous honorerons sa mémoire. Et José Cobos (le capitaine niçois né et formé à  Strasbourg) devrait s'associer à  la petite cérémonie d'avant-match.»

[alphons]

dans des conditions normales de jeu

le racing gagne facile le match..............

[Seb T.]

Justement, je pense que nous ne sommes pas sorti de l'auberge, ce match, il fallait le gagner face à  un faible concurent direct, on mène par deux fois au score et on se fait rejoindre bêtement par manquement de lucidité derrière...

Il est certain qu'il y a du mieux au niveau de l'engagement et de la discipline tactique sur le terrain mais en même temps, ce match, il ne fallait pas ramener autre chose qu'une victoire...

Maintenant, on va devoir battre Nice qui ne nous réussit guère, un match physique et compliqué, il y aura de l'engagement, beaucoup de cartons sans oublier un max de situations d'antijeu niçoises...

Ma seule satisfaction sur ce match est la titularisation de Keita qui est le seul jeune du centre qui peut se faire sa place aux côtés de Johanssen dans cette équipe, en plus, il a fait un bon match...

Ne nous trompons pas, ce match, c'était trois points et rien d'autre à  ramener, ce n'est pas le cas, face à  Nice, la victoire sera vitale, sinon, c'est un billet aller simple vers la L2 qu'on empochera...

[urotsukidogi]

C'est sur cela n'est qu'un espoir mais tout de même un espoir. On ne s'en sortira peut être pas mais au moins ils ont prouvés à  tous qu'ils valaient mieux que ce qu'on avait vu jusqu'à  présent.
Bref à  confirmer d'urgence et dans des proportions beaucoup plus importantes...

[Aurélie]

allez on espère !!!!! il y a quand meme du mieux!

[LORES]

dans des conditions normales de jeu

le racing gagne facile le match..............

Pa d'accord du tout avec ça !!

Pour moi la maitrise du jeu opérée par les strasbourgeois est dûe à  ces conditions climatiques très défavorables qui ont ralenti le jeu à  outrance ...

Le pen jouait en marchant ...

[fredb]

alphons a écrit:
dans des conditions normales de jeu

le racing gagne facile le match..............


Pa d'accord du tout avec ça !!

Pour moi la maitrise du jeu opérée par les strasbourgeois est dûe à  ces conditions climatiques très défavorables qui ont ralenti le jeu à  outrance ...

Le pen jouait en marchant ...

Débat que l'on ne pourra pas résoudre !

Niang en claque 1 ou 2 de plus en cas de beau temps, mais Ajaccio n'aurait peut être pas eu tant de mal... Ce qu'il faut retenir c'est tout simplement l'état d'esprit du Racing malgré ces intempéries ! Du jeu du jeu du jeu ! Pas un seul c'est lamenté !!! C'est bon ca...

[Manu]

Roland Courbis « Si ça peut consoler Jacky Duguépéroux, on peut lui dire que nous aussi nous regrettons d'avoir accueilli Strasbourg avec un temps et un terrain alsaciens. D'ailleurs, si c'était possible, on rejouerait volontiers ce match dans des conditions normales. Et alors là , Duguépéroux risquerait d'avoir encore plus de regrets », a déclaré le futur entraîneur d'Ajaccio, chez nos confrères de Corse Matin.

[alphons]

on va l acceuillir comme il se doit ......

rendez vous le 5 mars 2005..............