Gernot Rohr a retenu un groupe de 19 joueurs pour se rendre au Stade de la Meinau défier Strasbourg, samedi soir (20h) dans le cadre de la 11eme journée de Ligue 1. Sammy Traoré, François Grenet et Yoann Bigné font leur retour.
L'entraîneur du Racing Club de Strasbourg Jacky Duguépéroux a retenu un groupe de seize joueurs pour recevoir l'OGC Nice, samedi soir (20h) pour le compte de la 11eme journée de L1. Vercoutre est encore jugé trop juste.
Sur le terrain d'Ajaccio (2-2) la semaine dernière, le Racing a retrouvé une équipe. Qui s'est battue, qui a cherché la victoire et qui aurait retrouvé une âme.
Mais qui n'a ramené qu'un point de Corse. Dans l'urgence de la situation actuelle, il faut à la fois confirmer ce mieux et, surtout, obtenir le premier succès de la saison. C'est impératif !
L'espoir n'est pas mort. Il a même retrouvé une certaine jeunesse depuis une semaine. Rien qui permette de dire que le passé récent est effacé et que tout est oublié, non, mais il y avait quelque chose comme une lueur dans les valises strasbourgeoises au retour d'Ajaccio. Il y avait aussi un point mais surtout une lueur, donc.
Ce zest d'espoir est dû à une âme retrouvée. A une envie de ne pas lâcher presque nouvelle et qui a symbolisé la prestation alsacienne en Corse. « J'ai retrouvé une équipe, se satisfaisait Jacky Duguépéroux cette semaine. Les joueurs ont retrouvé des sensations et le plaisir de jouer. » Le Racing n'est, d'ailleurs, jamais passé aussi près de son premier succès de la saison que samedi dernier sur la pelouse inondée du stade François-Coty.
« Encore tellement à faire »
« C'est frustrant et encourageant, explique Stéphane Cassard. Il faut évidemment s'appuyer sur ce match. Il faut faire les mêmes efforts avec encore plus de concentration et de rigueur. Il ne faut rien lâcher et ne pas croire que nous avons fait quelque chose. Nous sommes dans le vrai mais il y a encore tellement à faire. »
Il y a à accrocher ce premier succès, donc. Parce que la situation est, malgré l'espèce de renouveau constaté à Ajaccio, toujours alarmante. Parce que seules les victoires sortiront le Racing de la zone des relégables. Parce que ce groupe est facilement en proie au doute. Parce qu'il est temps, tout simplement.
Jacqueline les encourage
« Une victoire, même à l'arrachée, nous ferait un bien fou », dit d'ailleurs Yacine Abdessadki, l'une des grosses satisfactions du match de samedi dernier. « Il faut gagner un match, exige presque son entraîneur. J'espère que ce sera celui face à Nice et qu'ensuite tout ira mieux. Les joueurs cravachent à l'entraînement et sans résultat, ils ne vont plus croire au travail réalisé. Le travail a besoin d'être concrétisé par des points. »
Les coéquipiers de Cédric Kante ont presque une obligation ce samedi soir. S'imposer face à une équipe en plein boom actuellement, qui reste sur treize points pris lors des cinq dernières journées et confirmer, ainsi, la lueur ramenée de Corse. Ils savent aussi qu'ils pourront compter sur le soutien inconditionnel de leur éternelle supportrice. De là -haut, un an après sa disparition, Jacqueline les encourage. Et croit, certainement, très fort en eux.