
[Ex] Salim Arrache
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L'ouragan Arrache
Arrache : mieux qu'un joker.
Il a de la vitesse, du talent plein les pattes - surtout la gauche - et il a marqué son premier but en Ligue 1 contre Nice. Trois bonnes raisons de découvrir un peu plus Salim Arrache.
« Je partage toujours ma chambre d'hôtel avec Abdel Fahmi. C'est un peu mon grand frère. Il me conseille sur tout. Sur ma vie de footballeur comme sur ma vie d'homme. Et puis, vendredi soir, il m'a dit que j'allais marquer. Il en était sûr », raconte Salim Arrache.
Vingt-quatre heures plus tard, après un drôle de rebond du ballon, il faisait exulter la Meinau d'une frappe sèche, et assurait la première victoire du Racing. « J'ai frappé le plus fort possible, sans me poser de questions. Je voulais seulement que le ballon entre au fond du but. J'en avais même rêvé la veille. »
« Je voulais sortir »
Il essaiera de rejoindre Abdel Fahmi - « En plus, c'est lui qui a dégagé le ballon et m'a offert mon but » -, il y parviendra après une folle farandole, poursuivi par la meute bleue de ses coéquipiers. « Si je marquais, je devais aller le voir. Il m'avait dit qu'il ne bougerait pas et qu'il m'attendrait dans notre camp. J'ai eu un peu de mal à tenir ma promesse », sourit le plus Alsacien des Marseillais.
Salim Arrache n'en finit plus de sourire, de se rappeler aussi que cinq minutes avant son but, il avait demandé à Jacky Duguépéroux de l'épargner. « Je voulais sortir, j'étais cuit, raconte-t-il. Je ne voulais pas tricher avec l'équipe, avec ceux qui attendent sur le banc. J'ai trop vécu cette situation pour ne pas l'imposer aux autres joueurs. »
Le niet de Jacky Duguépéroux
Pour toute réponse, il aura un niet du banc de touche. « Le coach m'a demandé de m'accrocher, de serrer les dents. Il a eu raison. » Déjà décisif sur le penalty qu'il provoque et qui permet à Pagis de redonner l'avantage au Racing, il aura fait passer une très mauvaise soirée à Varrault, au bout du compte.
« Il m'a beaucoup chambré, mais j'ai essayé de ne pas trop répondre. J'avais tendance à trop aller sur les points chauds, même quand je n'étais pas concerné, reprend Salim Arrache avant de finir sa phrase par une jolie pirouette. Aujourd'hui, j'ai appris à mieux respirer quand l'envie de m'énerver me prend. J'apprends tous les jours, vous voyez. »
Rage de jouer
Et puis, sa réponse, il l'a donnée au Niçois en le prenant systématiquement de vitesse. « J'ai compris qu'il fallait que je joue sur mes qualités, reprend Salim Arrache. Je n'ai pas besoin de dribbler pour passer. Ma vitesse me suffit. Le reproche-t-on à Thierry Henry ? »
Il se dit « heureux d'être là , de se sentir libre », il raconte aussi que le message de Jacky Duguépéroux convient à ses oreilles. « Il est très rigoureux. Avec ce qu'il nous dit, si nous n'arrivons pas sur le terrain remontés comme tout, c'est qu'il y a vraiment un problème. On a la rage, mais la rage de jouer. La rage de ne rien lâcher. Un peu comme après le but égalisateur des Niçois. On a pris un coup sur la tête, mais on l'a tout de suite redressée ensemble. »
« J'ai pris des claques, mais j'ai appris »
Confiné plus ou moins dans un rôle de joker idéal jusque-là , Salim Arrache, avec la longue indisponibilité d'Ulrich Le Pen, se sent pousser des ailes. « J'ai fait des conneries, j'ai pris des claques. Et, sur le terrain, je courrais comme un fou, partout sans me gérer. Et j'ai appris, résume-t-il. Le regard des gens a changé me concernant. Pour la première fois de ma carrière, j'ai la sensation d'avoir une carte à jouer. »
Et si le joker, trop vite désigné (deux passes décisives avant Nice), réussissait son coup de poker, le Racing en sortirait gagnant.
Au bistrot Saint-Jérôme
A Marseille, accroché derrière le compteur du bistrot Saint-Jérôme de sa cité Val-des-Pins, le maillot de Salim Arrache prendrait de plus en plus de valeur, raconte-t-on. « Mais je dois encore travailler et progresser », termine-t-il. Il est presque devenu sage. Samedi soir, seul Cédric Varrault l'a trouvé turbulent. Trop turbulent, même...
DNA
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En tous cas ce qui me fait plaisr c'est qu'il se rende compte qu'il avait tendance à faire le jeune chien fou!!
A Paris c'était impressionant!! Il courrait partout tout le temps et le plsu souvent dans le vide. Là il rentabilise et c'est super. Vas-y t'es un bon!!
A Paris c'était impressionant!! Il courrait partout tout le temps et le plsu souvent dans le vide. Là il rentabilise et c'est super. Vas-y t'es un bon!!
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Trublion et tourbillon
Un penalty provoqué, un premier but en Ligue 1 : Salim Arrache, le jeune attaquant du Racing, a encore une fois épaté samedi contre Nice.
86e minute samedi à la Meinau : profitant d'un rebond capricieux, Salim Arrache hérite d'un ballon improbable et le catapulte au fond des filets de Nice. Quelques instants auparavant, il a provoqué le penalty qui a permis au Racing de reprendre l'avantage, via Mickaël Pagis. Le jeune ailier gauche parachève ainsi la 1r e victoire 2004-2005 du RCS (3-1) en même temps qu'une superbe prestation personnelle. Cinq minutes plus tôt, il avait pourtant demandé à sortir, exténué. « Pour le bien de l'équipe, je ne voulais pas tricher. Moi-même, quand je suis sur le banc, j'aime participer à une victoire. Je sentais la fatigue et je préférais céder ma place, mais le coach m'a dit de m'accrocher. » Arrache peut remercier Jacky Duguépéroux. En cette 86eminute, il vient d'inscrire son premier but en L 1. Alors, il jubile, cavale comme un fou, avec une seule idée en tête : « Courir vers Abdel Fahmi dont je partage la chambre lors de nos regroupements à l'hôtel et qui me conseille beaucoup au quotidien. Pour la 1r e fois depuis un an, il m'a prédit que j'allais marquer et qu'il m'attendrait dans sa partie de terrain. » L'international algérien n'a jamais atteint le Marocain, plaqué au sol par la meute joyeuse de coéquipiers ivres de bonheur. En l'absence d'Ulrich Le Pen, Arrache a confirmé qu'il était un ailier gauche et rien d'autre, malgré le choix d'Antoine Kombouaré de le replacer comme latéral quand Boka manquait à l'appel. Dans ce registre inadapté, lui, le pur sang, s'était senti bridé. Jacky Duguépéroux, qui, pour les besoins de la cause, l'avait mué en milieu droit à Ajaccio, a profité de la blessure du Breton pour lui rendre son rôle de prédilection. « Jouer à gauche, pour moi, c'est naturel », réagit l'intéressé. « Si je devais me définir ? Je suis imprévisible. »
« J'espère prolonger mon bonheur »
Que certains observateurs lui reprochent de n'avoir qu'un dribble (extérieur le long de la ligne) ne le perturbe pas. « J'ai une arme : ma vitesse. Pourquoi ne m'en servirais-je pas ? Pourquoi multiplier les passements de jambes quand un ballon poussé devant et un coup de reins me permettent de faire la différence ? Beaucoup aimeraient avoir ma vitesse. » Demandez à Cédric Varrault, le latéral niçois, enrhumé par le tourbillon et trublion Arrache. « Mon agent, Jean-Marie Cantona (le frère d'Eric), présent pour la 1r e fois dans les tribunes, m'avait dit que Micka (Pagis), dont il s'occupe aussi, et moi allions marquer. Ça s'est réalisé. Ce but, je l'attendais depuis mon apparition en pro, il y a un an. Je n'en faisais pas une fixation, mais j'y pensais beaucoup. Sur l'action, j'arrivais à fond et j'ai mis un paquet (sic !). Le coach m'octroie beaucoup de liberté. Avec lui, l'ambiance, qui était déjà bonne, n'a pas changé. La méthode, oui. On connaît tous les qualités de Dugué : la rage, la droiture, le boulot. » Aujourd'hui, Arrache n'apparaît plus seulement comme un feu follet capable d'enflammer ponctuellement une défense. « Le regard des gens a changé. Moi-même, je me gère mieux. Je canalise mieux mon énergie. » Finies sa sempiternelle implication sur les points chauds ou ses entorses au règlement, comme au printemps quand il s'était cru autorisé à sécher deux séances de soins. Sa légèreté lui avait valu un séjour punitif de 15 jours au centre de formation. « Il faut savoir reconnaître ses erreurs. J'apprends. Tous les jours. » Vite, aussi, comme l'avion supersonique qu'il sait être sur son aile gauche et à qui la blessure de Le Pen pourrait permettre de décoller définitivement et de monter haut. « J'ai une carte à jouer. Pour la 1r e fois, j'aurai l'occasion de prouver sur la durée. Je vais tout faire pour prolonger mon bonheur. »
Ce gars commence vraiment a etre sur le bon rail

L'histoire est en marche ...
- Frantz
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LE 2700e POUR ARRACHE. - En inscrivant le 3e but du Racing samedi, Salim Arrache est entré dans la petite histoire du club strasbourgeois. Son but est le 2 700e du club strasbourgeois en Ligue 1.

Si l'Amazonie est le poumon de la terre, Metz en est le trou du cul.
http://rernes.free.fr/
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