Samedi je pense que ce sera Camcam qui prendra sa place non ?
Sinon Haggui peut aussi jouer MDC non ?
[Ex] Christian Bassila
- argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37462
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
- lili
- Professionnel@Pro
- Messages : 307
- Enregistré le : 4 nov. 2004 15:42
- Localisation : achenheim
- Seb T.
- Responsable marketing @Directoire
- Messages : 4957
- Enregistré le : 21 avr. 2003 16:44
- Localisation : Bangkok - Luxembourg
Clair, l'impact physique de Mr pieds carrés est trop important au milieu malgré son jeu plus que moyen balle au pied...
Néanmoins, il faut sérieusement songer à recruter un milieu défensif en vue de la saison prochaine à moins que le poste est réservé à un certain Keita qui a tout pour succéder au géant Bassila... il faudra qu'il se calme un peu le jeune Keita...
Néanmoins, il faut sérieusement songer à recruter un milieu défensif en vue de la saison prochaine à moins que le poste est réservé à un certain Keita qui a tout pour succéder au géant Bassila... il faudra qu'il se calme un peu le jeune Keita...

Mieux vaut une bière qui fait pisser qu'une femme qui fait chier (P. Heineken)
-
- Président@Directoire
- Messages : 15726
- Enregistré le : 14 août 2002 21:22
- Localisation : Landes
- argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37462
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
DNA a écrit :Bassila traque son ombre
Christian Bassila s'est égaré. Six mois durant, l'ex-capitaine du Racing, contrarié par une blessure et déstabilisé par des états d'âme, n'a plus été que l'ombre de lui-même. Contre Rennes, ce samedi, le joueur le plus capé du Racing entend signifier qu'il a retrouvé la bonne voie.
C'est le genre d'homme à ne jamais se voiler la face. Une qualité, assurément, si elle est utilisée avec détachement. Dans le cas de Christian Bassila, l'autocritique confine plutôt à l'admonestation. Le milieu récupérateur est prêt à endosser tous les maux, même ceux qui ne lui sont pas imputables...
« Je ne suis pas étonné que le public m'ait sifflé, dit par exemple Bassila. De toute façon, il a raison. Je préfère prendre ça sur le dos, si ça peut libérer les jeunes. Je n'en fais pas une fixation. Dans le foot, un jour on t'encense, le lendemain on te critique. Ce sont les aléas du métier... »
« Aucune excuse »
Au sortir de l'été, quand le Racing est incapable d'aligner trois passes de suite et s'enfonce à vue d'oeil, le souffre-douleur est tout trouvé. Normal, une fois de plus, puisque le garçon formé à Lyon ramène tous les soucis à sa personne.
« Les gens sont sévères parce qu'ils savent que je vaux mieux, ajoute-t-il. Ce n'est pas le Bassila de la saison dernière. Mais je ne cherche aucune excuse. On m'a inculqué un principe de base : on a que ce qu'on mérite. »
Mal-être
En six mois, Bassila n'a donc pas eu grand-chose. Quelques désillusions, une lente érosion de la volonté affichée sur le terrain, peut-être même une envie de voir ailleurs si le ballon tourne plus rond - son contrat court jusqu'en 2006 mais une clause libératoire de 2 millions d'euros est toujours active -, l'attirent inexorablement vers le néant.
Contre Lens (2-2), mi-septembre, le capitaine livre une prestation symptomatique de son mal-être. Rien, ou si peu, n'est à mettre à son crédit.
Puis survient la blessure. Son genou droit récalcitrant va l'éloigner des terrains un mois et demi. En ce laps de temps, Antoine Kombouaré est invité à plier bagage alors que son successeur Duguépéroux lance le minot Sidi Keita dans le grand bain. Du coup, le grand Christian disparaît de la circulation.
« Le départ du coach m'a touché »
« Le départ du coach m'a beaucoup touché, raconte Bassila. Antoine comptait beaucoup sur moi et je n'ai pas su lui rendre cette confiance. Non, je n'ai pas eu l'occasion de le lui dire. C'est toujours facile de regretter après-coup. »
Depuis, Bassila a tourné la page. De retour sur les terrains, début novembre face à Bordeaux (1-0) - Keita avait été expulsé lors de la journée précédente à Lyon puis suspendu deux mois -, l'ex-capitaine entend cette fois repartir de bon pied.
« Prendre du plaisir »
« J'ai connu six mois difficiles, analyse-t-il. Je n'étais pas concentré, avec mille choses qui me trottaient dans la tête. Là , je m'attache moins au superflu pour me consacrer à l'essentiel. A savoir travailler au quotidien, prendre à nouveau du plaisir et revenir petit à petit. Car je suis encore loin de mon niveau de l'an passé. »
A 27 ans, Christian Bassila sait que le temps ne joue plus en sa faveur. Il va désormais falloir prouver, encore et toujours, que son costume de patron n'est pas usurpé. Le gaillard en a l'envergure et le talent. A lui de jouer...
« EFFACER RENNES »
Prêté en 2001 au Racing où il est définitivement transféré un an plus tard, Christian Bassila n'a joué qu'une saison et demie à Rennes. La première (1999-2000), agrémentée de 23 matches en L 1 et un but, a plutôt été positive. Mais la seconde, catastrophique, s'est soldée par un prêt hivernal, tout aussi catastrophique, à West Ham. Pourtant, le Strasbourgeois ne se dit animé « d'aucun esprit de revanche » à l'heure de retrouver le Stade rennais. « Pour moi, Rennes, c'est comme une chanson qui vous rappelle de mauvais souvenirs à chaque fois que vous l'écoutez. Mais je n'ai rien contre le club breton. J'entretiens toujours de bons rapports avec le coach d'alors, Paul Le Guen. Mes amis dans le foot, j'en ai croisé beaucoup là -bas. Simplement, ça s'est mal passé sur un plan personnel et le sportif n'a pas suivi. C'est l'époque où j'ai perdu mes parents. En raison de soucis extrasportifs, j'aimerais effacer de mon esprit mon passage à Rennes Mais le club, qui était alors en construction et voulait grandir, n'a rien à voir là -dedans. »
L'Alsace a écrit :Bassila ne se cache pas
Sifflé par le public contre Sochaux, dépossédé du capitanat, l'ex-Rennais du Racing, qui retrouve son ancien club demain (20 h) à la Meinau, avoue n'avoir pas été irréprochable en début de saison.
C'était le 4 décembre. À la 73e minute du derby Strasbourg — Sochaux à la Meinau, Jacky Duguépéroux rappelle Christian Bassila sur le banc et lance Pascal Camadini à sa place. Instantanément, une bordée de sifflets descend des tribunes pour « saluer » la sortie de l'ex-capitaine du Racing, dépossédé de son brassard lors de l'intronisation de « Dugué » le 4 octobre. Arrivé en prêt lors de la saison 2001-2002 pour aider le RCS à remonter en Ligue 1, celui qui appartenait alors à un Stade rennais qu'il retrouvera ce samedi (20h) à la Meinau pour la 19e journée, avait signé un bail de quatre ans à l'intersaison 2002. Mais cet été, fort d'une clause libératoire de 2 millions d'euros qui lui avait déjà valu l'hiver dernier l'intérêt du club anglais d'Everton, le capitaine strasbourgeois s'est senti pousser des ailes. Surtout quand Nice, à la recherche d'un milieu récupérateur, a approché le Racing. Mais devant la modestie de la proposition des Aiglons (qui souhaitaient investir de 600000 à 1 million d'euros), le club bas-rhinois a fermé la porte.
“ C'est normal que je trinque aussiâ€
Et le rendement de Bassila, déjà en dents de scie en fin de saison passée, s'en est ressenti. « Je ne suis jamais entré sur un terrain avec l'envie de déjouer, de ne pas me défoncer. Mais le foot se joue aussi dans la tête. Et quand tu n'es pas bien mentalement, ça devient dur dans le jeu. » Résultat : une longue traversée du désert, accentuée par une blessure au genou, qui aurait sans doute duré si Sidi Yaya Keita, le jeune Malien qui avait entre-temps saisi sa chance, n'avait écopé de deux mois de suspension pour une expulsion à Lyon le 30 octobre. Son statut de titulaire (97 matches en trois saisons de L 2 et L 1 sous le maillot bleu) aurait alors pu être remis en cause. Il pourrait d'ailleurs l'être encore. Pour autant, l'ex-international espoirs formé à Lyon ne se considère pas comme un sursitaire. « La nomination d'un nouveau coach est toujours synonyme de nouveau départ. Je n'ai pas été surpris de me voir retirer le capitanat, parce que j'étais le premier fautif. J'ai peut-être commis des erreurs.
“ Dans ce métier, on n'a que ce qu'on mérite… C'est la règle du jeuâ€
Le départ d'Antoine Kombouaré m'a beaucoup touché et me touche encore. Il comptait sur moi et je n'ai pas su répondre à ses attentes. Je m'en suis voulu, je m'en veux encore, d'autant plus d'ailleurs qu'il n'a jamais cessé de me soutenir. Il a trinqué. C'est normal que je trinque aussi. Je n'étais peut-être pas dans l'esprit. Alors, je n'ai pas ressenti comme une injustice la perte du brassard. Aujourd'hui, je suis revenu à des choses plus simples. J'ai éliminé le superflu. Certaines choses ont été mises au clair avec Marc (Keller) et le coach. Les compteurs ont été remis à zéro. La concurrence de Sidi ? Son éclosion est salutaire pour le groupe, comme celles de Salim (Arrache) ou Yacine (Abdessadki). Il y a toujours eu de la concurrence et il y en aura encore. Mais le Racing est dans une situation telle qu'on n'a pas le temps de s'arrêter sur ses problèmes personnels. » Contre Sochaux, les sifflets qui ont accompagné sa sortie ne l'ont pas plus ulcéré. « Je n'en suis pas étonné. Quelque part, je paie mon attitude du début de saison. Si les gens sont sévères, c'est qu'ils savent ce dont je suis capable. J'ai traversé une période difficile durant laquelle Marc a su m'écouter, même si nous avons eu des divergences. Je n'oublie pas que lorsqu'il m'a recruté alors que j'avais galéré en prêt à West Ham, peu pariaient sur moi. Lui l'a fait. Je suis loin de mon niveau, mais je bosse pour le retrouver. La confiance revient. Je dis toujours que dans ce métier, on n'a que ce qu'on mérite. Les gens m'ont applaudi quand j'étais bon. Aujourd'hui, ils me huent quand je suis mauvais. C'est la règle du jeu. Mais à Strasbourg, je suis passé par toutes les étapes et tous les états. Je suis rodé. »

L'histoire est en marche ...