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L'Alsace a écrit :Le football qu'on aime
Aux antipodes des affrontements du derby à Metz l'autre samedi, la Meinau a vécu une soirée conviviale. Avec la victoire pour cerise sur le gâteau.
18 h 30, hier. Entrée principale de la Meinau. Serge Cayen, le directeur de la sécurité du Racing, regarde avec un oeil bienveillant les vagues pacifiques de footballeurs en herbe - 10.000 licenciés de la LAFA invités - déferler sur le stade pour venir encourager l'équipe de Jacky Duguépéroux. «Mon plaisir est là , quand le football redevient ce qu'il devrait toujours être, une grande fête familiale», lâche-t-il avec un grand sourire, «Que les voyous nous laissent vivre notre passion dans le calme, c'est tout ce que nous demandons. Je ne voudrais pas qu'un de ces gamins reçoive une fusée.» Une semaine après les incidents du stade Saint-Symphorien, Serge Cayen n'a pas encore digéré. Les UB 90, dans l'oeil du cyclone depuis le saccage des toilettes visiteurs dans le stade lorrain (entre autres), croient bon, juste avant le coup d'envoi, de se dédouaner une nouvelle fois, en déployant une banderole qui ne justifiera de toute façon jamais les débordements de Metz. «Actes condamnables, organisation lamentable, UB non coupables.» La discrétion aurait sans doute été plus indiquée. Passons... En ce samedi 18 décembre, c'est la fête. 22.748 spectateurs ont garni la Meinau. Avec quelques invités de marque, comme un certain Patrick Mboma, l'ex-avant-centre de la sélection du Cameroun. Une présence fortuite ou l'amorce d'une ouverture pour le mercato hivernal avec un joueur dont la retraite n'a pas encore sonné? Démenti collégial des dirigeants strasbourgeois. «Mais je joue toujours au Japon», rappelle de son côté l'ancien Messin et Parisien, «au Vissel Kobe (Ndlr: le club entraîné par Ivan Hasek, l'ancien coach tchèque du RCS, jusque fin septembre dernier). Je compte bien jouer encore quelques mois. Les raisons de ma venue à Strasbourg? Je suis en vacances. Si j'ai une chance de rejoindre le Racing? Non et il n'y aura pas de surprise. A 34 ans, je n'avance plus (rires).» Malgré la présence de son agent, Bruno Satin, proche de Marc Keller, à ses côtés dans la tribune, on s'en tiendra d'autant plus volontiers à la thèse de la coïncidence que le président Egon Gindorf rappellera après la partie que le RCS est placé sous recrutement contrôlé jusqu'à la fin de saison et que le mercato sera donc vierge de tout transfert.
"La victoire nous rend heureux"
Pour le reste, les gradins vont vibrer jusqu'au terme d'un match crispant de bout en bout. Avec, en guise d'apothéose, une ola ininterrompue durant «les cinq dernières minutes» d'une rencontre au suspense aussi haletant que le feuilleton éponyme. A la force du jarret et des crampons, le Racing arrache sa 4e victoire de la saison (la 4e en 5 matches à domicile depuis l'avènement de Jacky Duguépéroux, avec le match nul contre Sochaux, soient 13 points sur 15 possibles à la maison) et s'extirpe de la zone rouge. «La fête est totale», jubile Egon Gindorf. «En plus, les autres résultats font nos affaires. Rennes a été surpris par notre entrée en matière, mais s'est réveillé après notre but. Et nous avons souffert en 2e mi-temps, même si nous aurions aussi pu creuser l'écart. L'ambiance était belle, la victoire nous rend heureux. L'équipe est cohérente. Je suis plein de confiance pour le cycle retour» Jacky Duguépéroux le disait jeudi: «Si nous sommes au top de ce que nous pouvons faire, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas réussir notre deuxième moitié de saison.» C'est encore plus vrai ce matin.
Moi je dirais plus que c'est le racing qui s'est reposé sur ses lauriers. Ils étaient à la rue après notre but et on a pas continuer le forcing donc valà . Ils ont repris confiancen et c'est de la faute du racing donc...Rennes a été surpris par notre entrée en matière, mais s'est réveillé après notre but
et de confirmer tout son talent dés mardi face à Lille 
