DNA a écrit :C'est la lutte finale 
 Comme chaque année depuis la saison 1996-1997 ( !), le Racing va jouer son avenir en L1 sur les tout derniers matches de la saison. Et cette fois, c'est un championnat à  sept équipes qui s'amorce. Tie-break où chaque faux pas peut être fatal.
  
Comme chaque année depuis la saison 1996-1997 ( !), le Racing va jouer son avenir en L1 sur les tout derniers matches de la saison. Et cette fois, c'est un championnat à  sept équipes qui s'amorce. Tie-break où chaque faux pas peut être fatal. 
Pour qui croit au miracle de la résurrection, il est toujours possible d'écrire qu'un mini-championnat à  huit équipes va débuter ce samedi. Mais enfin, si on veut être logique et rationnel, il faut bien admettre que cette affaire va se régler à  sept.
 Et donc péremptoirement écarter Istres, actuelle lanterne rouge avec 23 points, de cette course à  l'échalote puisqu'il est dit que jamais, depuis plus de dix ans, le dernier de la classe à  ce stade du championnat n'a su bousculer son destin.
 Bon, évidemment, Le Mans est passé près l'an passé en prenant 16 points lors des huit dernières rencontres, mais même cette hallucinante moyenne n'a pas suffi. Avec 23 points au compteur, Istres, qui n'a remporté que trois rencontres depuis le début de l'exercice, doit faire aussi bien pour s'en sortir. Ce qui reviendrait donc à  gagner six de ses huit dernières rencontres.
Caen dans l'oeil du cyclone
 Alors exit Istres, condamné à  jouer les arbitres lors de ses déplacements à  Metz et Bastia et peut-être même lors de la dernière journée au moment de la réception de Caen. Caen, prochain finaliste de la coupe de la Ligue, et qui file un très mauvais coton soit dit en passant.
 Avec Bastia (19e) et Ajaccio (18e), les Normands font, en effet, figure de premiers menacés par le spectre de la L2 qui leur chatouille déjà  les doigts de pieds. D'abord parce qu'ils n'ont qu'un point d'avance sur le premier relégable et un goal average cataclysmique (-25) qui ne leur offre aucune marge.
 Ensuite parce qu'ils se déplaceront cinq fois et ne recevront qu'à  trois reprises à  Michel-d'Ornano, dont deux candidats directs au maintien (Metz et Bastia) et Saint-Etienne. Pas une balade de santé !
Duguépéroux en fil rouge
 Cette dernière ligne droite ne sera d'ailleurs facile pour personne et le moindre faux pas va coûter très cher. Au propre comme au figuré. « En novembre, c'était un championnat à  quatre, aujourd'hui, c'est un championnat à  huit, c'est plus ouvert », dit Duguépéroux.
 C'est que de Nantes (13e) à  Bastia (19e), et Istres si on veut ne prendre aucun risque, tout le monde est concerné. A commencer par le Racing, évidemment, habitué de ces fins de saison à  angoisse puisque depuis l'année 1996-1997 il n'a jamais pu boucler l'exercice les doigts de pieds en éventail.
 Cette année-là , à  la 30e journée, le Racing disposait d'une marge tout à  fait confortable. Le club strasbourgeois pointait à  la 5e place du classement, allait disputer la finale de la coupe de la Ligue et avait pour entraîneur Jacky Duguépéroux. L'histoire offre parfois de ces raccourcis...
 Huit ans plus tard, le contexte est évidemment bien différent sur le fond. Comme l'an dernier, le Racing ne possède que trois points d'avance sur le premier condamné. Et comme l'an passé, il doit recevoir à  la dernière journée l'actuel 18e. La saison dernière c'était Toulouse, cette année c'est Bastia*. Ce qui promet des nuits blanches si d'aventure les huit points manquants ne sont pas pris avant ce 28 mai sans doute fatidique pour l'une des deux équipes.
Rendement encourageant
 Car, chaque saison ou presque, l'un des actuels condamnés échappe à  la charrette de façon quasi-inespérée. Ce qui signifie par ricochet que l'une des équipes aujourd'hui au-dessus de la ligne de flottaison sombrera à  la surprise générale quand se feront les comptes.
 L'an dernier, c'est Guingamp qui, de façon surprenante, n'avait pas tenu la pression. Et il y a deux ans, c'est Le Havre qui s'était écroulé de façon inexplicable, les coéquipiers d'Alex Vencel perdant huit de leurs neuf derniers matches.
 Comme quoi, personne n'est à  l'abri. Et surtout pas le Racing, même si son goal-average (-4) et son rendement global depuis le remplacement de Kombouaré (28 points pris en 21 journées contre 17 à  Bastia, 19 à  Caen et Istres, 20 à  Metz par exemple) sont des signes encourageants.
« Avant la finale »
 « Il faut continuer sur notre moyenne (1,33 points pris par match, NDLR), continue d'ailleurs l'entraîneur strasbourgeois. Si nous y parvenons, on devrait s'en sortir. Il est même encore possible de se sauver avant la finale, ce qui serait évidemment idéal, mais pour ça, il faut enchaîner deux victoires et un nul. C'est l'objectif que j'ai fixé à  mes joueurs ».
 Deux victoires et un nul, soit sept points à  prendre en quatre matches « au choix », à  Bordeaux, face à  Marseille, à  Auxerre ou contre Lille. Ce qui nécessitera fatalement un exploit, grand ou petit, à  un moment ou à  un autre, puisque jamais encore le Racing ne s'est imposé à  l'extérieur et que l'OM et Lille, qu'il recevra, font partie du top 5 du championnat. Mais personne n'a dit que ce serait facile, alors...
P.C. 
* Les Corses sont 19e mais avec le même nombre de points que le 18e.
 
Cassard ménagé 
Pas de Stéphane Cassard hier à  l'entraînement spécifique concocté par Philippe Sence. Et pas plus de Stéphane Cassard pour la traditionnelle opposition de fin d'entraînement. Touché au cou de pied dans un choc la veille, le gardien strasbourgeois est resté à  l'infirmerie ce mercredi plus par précaution qu'autre chose puisqu'il est annoncé partant pour ce matin.
BASSILA OK ? - S'il ne s'est pas entraîné avec le groupe hier matin, se contentant de trottiner en compagnie de Pagis et de Le Pen, Christian Bassila va nettement mieux. Le grand milieu de terrain strasbourgeois devrait même retrouver les siens aujourd'hui et participer normalement à  la séance du jour. Sauf nouvelles douleurs à  son genou droit, il devrait prendre place au milieu de terrain face à  Bordeaux, sans doute aux côtés de Sidi Keita.
MOULOUNGUI FORFAIT. - Revenu blessé au quadriceps de son déplacement avec l'équipe nationale du Gabon, Eric Mouloungui est d'ores et déjà  forfait pour le déplacement à  Bordeaux. Autres absents côté strasbourgeois : Pascal Johansen, Ulrich Le Pen, Mickaël Pagis et Abdel Fahmi.
SUSPENDU. - Jurietti à  Bordeaux.
AUJOURD'HUI. - Séance unique à  9h30.