 
 Ma femme travaille samedi, faut que je garde ma fille...
Ultime solution: je fais le déplacement avec ma fille, en train...à cogiter, mais faut que je me décide vite, si je veux avoir des billets...

 Les inscriptions au forum sont rouvertes
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DNA a écrit :Une si longue attente
Près d'un an que le Racing n'avait plus gagné en championnat hors de la Meinau. Samedi à Bordeaux, l'insipide série a pris fin. Un événement qui tombe pile-poil au bon moment. Le maintien, c'est pour bientôt.
Tout vient à point à qui sait attendre. Un dicton vieux comme le monde que le Racing avait fini par enterrer sous une montagne de désillusions. Des balivernes, oui, que cette vague histoire de patience.
C'est que la mauvaise plaisanterie a duré longtemps. Trop longtemps, au goût d'Antoine Kombouaré puis de Jacky Duguépéroux, les deux techniciens qui se sont succédé sur le banc strasbourgeois.
Le premier nommé avait pu laisser échapper un immense « ouf » de soulagement, maintien en poche, quand son équipe s'était imposée à Montpellier (1-2). C'était le 15 mai dernier, au sortir d'une série déjà calamiteuse, lors de l'avant-dernière journée de Ligue 1.
Traversée du désert
Depuis ce succès dans l'Hérault, c'est la traversée du désert. Kombouaré y a rapidement laissé sa chemise, lui qui a vu son équipe se liquéfier en neuf journées. Tant à domicile (deux nuls et deux défaites) qu'à l'extérieur (deux nuls et trois défaites), il est vrai.
Son successeur est, lui, parvenu à redresser la barre. Mais c'est en faisant de la Meinau un bastion imprenable, jusqu'à la récente venue de Lyon, que l'opération maintien a pu démarrer. A l'extérieur, « Dugué » a beau eu scruter l'horizon, il n'a rien vu venir. Si ce ne sont des rafales de vent mauvais.
« Jamais fait promener »
« Jusque-là , on n'a peut-être pas gagné, mais on ne s'est jamais fait "promener", Lyon mis à part, expliquait l'entraîneur du renouveau dans les couloirs de Chaban-Delmas. C'est par manque de rigueur que l'on a péché. L'exemple du match à Marseille est édifiant. On se crée six occasions nettes au Vélodrome et on perd (2-0). »
Près de six mois durant, les Bleus ont ainsi dû ravaler leur rancoeur, filer profil bas dans le bus du retour et grommeler des ébauches d'explications inaudibles. Une exception, une seule, est venue briser la monotonie. La qualification rapportée de Troyes (1-3) en seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue. Un simple éclair dans la nuit strasbourgeoise qui prend, à la lumière de la finale qui se profile au Stade de France, un tout autre éclat aujourd'hui.
Encore quatre points
La belle échéance de cette fin de mois sert aussi d'ultimatum aux Strasbourgeois. Duguépéroux compte assurer le maintien d'ici là . Avec la victoire en Aquitaine et les contre-performances de ses rivaux directs, Ajaccio excepté, la feuille de route s'annonce bien moins complexe que prévu.
Quatre petits points glanés lors des trois prochaines rencontres - contre Marseille et Lille, à Auxerre -, devraient amplement suffire. Rien d'insurmontable, au regard de la qualité et de l'envie affichées samedi soir.
« Contre Marseille l'esprit libéré »
« C'est très encourageant pour la fin de saison, dit encore Duguépéroux. Samedi, on va en tout cas pouvoir accueillir Marseille l'esprit beaucoup plus libéré. » L'idée directrice est désormais de récupérer les blessés - Pagis, Johansen et Le Pen - et de poursuivre la montée en régime jusqu'au 30 avril. Dans cette optique, le passage de l'OM s'annonce comme un avant-goût de fiesta.
A l'école de la patience, le Racing a au moins pu se forger un moral de conquérant. Même éculés, les dictons ont parfois du bon.

Ce lundi matin, 18 500 billets pour la rencontre Racing-Marseille de samedi soir au stade de la Meinau (20h) avaient été vendus. Désormais, il ne reste plus que des places en tribunes Nord et Sud Haute ainsi qu'en Populaire.
Par ailleurs, au cas où le stade devrait afficher guichets fermés, aucune place en Ayant Droit ne serait attribuée.
source:SO



