[Ex] Karim Haggui

[NianKaRud]

Très peu à  mon avis mais comme dit ce n'est pas un joueur qui fait l'équipe

[Kerim]

Juste une question combien de matchs de championnat perdus avec Karim jouant tout le match?

Vu qu'il a pas joué bcp de matchs j'ai fait un petit bilan :

(1j a pas joué lgt pour cause de départ au JO)
(2j JO)
3j Saint-Etienne (E) N
4j Istres (D) N
5j absent (je sais pas pourquoi)
6j Lens (D) N
7j Caen (E) N
8J PSG (E) D (et responsable de la défaite)
(9J Nantes(E) D mais pas sorti après 3 min sur blessure avant sa sortie score nul et vierge)
9j-19j absent sur blessure
(20j Toulouse (E) D (Remplacant rentré à  a la 33 sur blessure de Devaux))
21j Sain-Etienne (D) N
22j Istres (E) N
23j Monaco (D) pas encore jouée
24j Lens (E) D (mais il ne jouait pas à  son poste de prédilection d'ailleurs c'était surement la dernière fois qu'on le voyait évoluer à  ce poste)
25j Caen (D) V
26j PSG (D) V

Bilan : 2 défaites - 6 nuls - 2 victoires

Il serait intéressant de voir aussi le nombre de buts encaissé.

[css_trabelsi]

C'est un trees bon joueur et je le pense notemment grâce a ces tacles qui sont souvent parfais

J'espere une bonne continuation pour ce joueur qui mérite sa place de titulaire dans notre equipe alsacienne

[télésupporteur]

très fort dans le jeu de tête, il fait preuve d'un manque de rigueur dans ses relances

[argueti]

Hagui, une saison en pointillés

Star dans son pays, le défenseur international tunisien, enrôlé par le RCS à  l'intersaison, traverse une saison perturbée par les blessures.
Il est arrivé précédé de son statut de champion d'Afrique. A 20 ans (21 aujourd'hui depuis le 20 janvier), Karim Hagui, idole dans son pays, devait, avec Cédric Kanté, constituer l'indéboulonnable charnière centrale d'un Racing qui a déboursé 1 million d'euros pour l'enrôler au printemps dernier. Du reste, après un début de saison ralenti par sa participation aux Jeux Olympiques d'Athènes, puis une blessure avant le déplacement à  Monaco, l'international tunisien avait commencé à  confirmer les belles dispositions entrevues dès sa 1r e titularisation à  Saint-Etienne le 21 août. Mais lors d'un Strasbourg – Nantes de sinistre mémoire le 2 octobre, fatal à  Antoine Kombouaré, il abandonne ses partenaires dès la 23e, coupé dans son élan par une fracture du 5e métatarse du pied droit. A la clef, trois mois d'arrêt en pros, un passage par la case CFA et une rentrée début janvier à  Sedan en 32e de Coupe de France (1-3). Dans la foulée, une blessure de l'inaltérable Jean-Christophe Devaux, un replacement – certes peu convaincant – dans l'entrejeu à  Lens, puis la méforme passagère de Cédric Kanté, relégué sur le banc durant quatre matches, lui permettent d'aligner enfin les matches. Jusqu'à  cette lésion ligamentaire du cou-de-pied droit qui le prive du déplacement à  Nantes et de la réception d'Ajaccio.

« Un grand changement à  20 ans »

Samedi à  Nice, la suspension de l'Ivoirien Arthur Boka et le décalage de Kanté dans le couloir gauche lui ont redonné une place de titulaire. Ce soir contre Monaco, une autre suspension — de Devaux cette fois — lui permettra d'aligner un second match consécutif. Un luxe pour lui par les temps qui courent : « Cette saison est difficile moralement. Mais malheureusement, je n'ai pas le choix, puisque tout est lié à  mes blessures. La concurrence est très forte, avec quatre défenseurs centraux pratiquement au même niveau. Ce qui m'arrive n'a rien de très étonnant. Je n'avais pas coupé pendant deux ans et demi. Au bout d'un moment, le corps demande de lui-même à  s'arrêter. Quelqu'un qui a raté trois mois a forcément du mal à  retrouver ses repères, surtout quand l'équipe tourne bien. Alors, il faut montrer à  l'entraînement qu'on mérite de jouer. Cette concurrence est bénéfique, car le groupe a besoin de tout le monde. A Nice, l'objectif était de ne pas prendre de but. Nous l'avons atteint. Contre Monaco, je pense d'abord à  gagner. Mon rendement personnel vient en second. Je suis jeune, j'ai signé quatre ans. J'ai encore le temps de m'imposer. » Et d'assimiler le rythme d'une L 1 qui, selon lui, « n'a rien à  voir avec le foot tunisien. Ce qui explique aussi qu'il me faille un temps d'adaptation. A 20 ans, j'ai quitté mon pays, un football, un climat, un mode d'alimentation, ma famille et j'ai, en plus, été blessé. Tous ces facteurs ne m'ont pas aidé. Pour m'améliorer, je dois être à  100 % à  chaque match. Comme tous mes partenaires d'ailleurs. Car malgré notre remontée après notre très mauvais début de saison – on ne peut pas être plus mauvais que ça – nous ne sommes pas sortis de l'auberge. Nous n'avons que 31 points. Il reste 10 matches et je rappelle que lors des 9 premiers, nous n'en avions pris que 4, sans gagner. Ça peut encore nous arriver. Mais ça n'arrivera pas si nous restons concentrés. » Et s'il a besoin de guerriers, le Racing sait qu'il pourra compter sur Karim Hagui. « J'ai besoin d'aller au duel. C'est mon style. Les gagner, c'est la base pour un défenseur. »

[L'homme de la vallée]

Quel match contre l'OM !
Des tacles et un timing dans les règles de l'art !

Moi je dis carrément : ça sent le Lolo Blanc chez ce garçon, un défenseur de TRES grand talent !

[Blue_Angel]

Mais biensûr !! Je ne sais pas d'où vient cet article mais le journaliste ne doit pas voir les mêmes matches que nous ! Ce mec c'est un diamant défensif à  l'état pur !

[argueti]

Haggui: « Forts dans nos têtes »

Au cours des six derniers matches, le Racing n'a encaissé qu'un seul but. Karim Haggui raconte comment s'est façonnée cette solidité défensive.
Le jeune défenseur Tunisien de 21 ans pense d'ailleurs l'équipe capable de terminer en boulet de canon.

Comment avez-vous vécu la fin du match face à  Marseille, avec ce but de Mamadou Niang au bout du temps additionnel ?
C'était extra ! C'est un scénario que tout le monde souhaitait. En tout cas, cela montre que nous étions concentrés jusqu'au bout. Le coach nous avait d'ailleurs prévenu à  la mi-temps. Il avait dit qu'il fallait tout jouer jusqu'au coup de sifflet final.

On vous a vu vous prosterner à  la fin de cette rencontre. Pourquoi ?
Parce que je n'y croyais plus à  cette victoire et parce que j'ai ressenti beaucoup d'émotions d'un coup. Une victoire était synonyme de grand pas vers le maintien. C'était donc un énorme soulagement de gagner comme ça. J'ai remercié Dieu.

Le maintien est-il désormais acquis ?
Au sein du groupe, ce que nous voulons c'est de l'assurer avant de disputer la finale de la coupe de la Ligue. Nous venons de prendre six points en deux matches, c'est très bien mais ça reste serré derrière. Je pense que nous pouvons obtenir le maintien avant le 30 avril. Nous en sommes capables.

Les matches à  Bordeaux et contre Marseille ont lancé le Racing sur une bonne dynamique. Comment expliquez-vous cela ?
Après le match contre Lyon, beaucoup de joueurs étaient en sélection. A notre retour, le coach nous a parlé et nous a fait part d'un « plan ». Il voulait obtenir sept points au cours du mois d'avril afin de se rapprocher du maintien. Là , nous en sommes déjà  à  six et il reste deux matches. Nous avons un peu d'avance sur notre tableau de marche, tant mieux. Mais il faut continuer à  prendre un maximum de points et ne pas se contenter du maintien. Une fois que celui-ci sera acquis, nous pourrons nous fixer d'autres objectifs pour la fin de saison. Les équipes devant nous ne sont pas si loin. Et notre groupe possède suffisamment de qualité pour voir plus haut. Il n'y a aucune raison pour que nous nous arrêtions au maintien. Terminer 10e, par exemple, serait bien.

L'équipe fait preuve d'une grosse solidité défensive ces dernières semaines. Le Racing n'a encaissé qu'un seul but au cours des six derniers matches. A quoi attribuez-vous ce changement-là  ?
Au début de saison, la défense comptait deux nouveaux éléments : Boka et moi. Nous découvrions la L1 et il n'était pas facile de s'adapter et de trouver des automatismes avec les nouveaux coéquipiers. Au fur à  mesure des entraînements et des matches, nous avons compris certaines choses et nous lisons mieux le jeu des autres. Aujourd'hui, je connais beaucoup mieux le jeu de Devaux, Lacour, Deroff, Kanté, Boka, Fahmi, etc. Et puis, le coach insiste sur le fait que c'est toute une équipe qui doit défendre, pas seulement quatre défenseurs. Ca commence à  partir de Mickaël Pagis et Mamadou Niang, ce sont eux les premiers défenseurs. Ce n'est que comme ça que nous serons une équipe solide. L'état d'esprit est aussi très positif car tout le monde sait qu'il doit faire les efforts. Chacun fait son boulot à  100%. Ce n'est que comme ça que nous y arriverons.

Le groupe a-t-il aussi plus confiance ?
Oui, mais cette confiance est venue grâce à  notre période difficile. Quand nous étions dos au mur, avec l'obligation de gagner à  domicile parce que nous perdions à  l'extérieur, quelque chose s'est passé à  ce moment-là . Cette situation nous a rendu costauds et nous nous sommes construits mentalement « grâce » à  cette épreuve. Tout cela donne, aujourd'hui, une équipe forte dans sa tête.

La défense constitue-t-elle à  présent, un gage de sécurité pour l'équipe ?
Disons que c'est un avantage car nous savons très bien que si nous sommes solides derrière, devant, nous pouvons faire la différence à  tout moment, même en fin de match… Nous avons compris ça, et depuis tout le groupe défend. Pour faciliter le rôle des défenseurs, il faut défendre ensemble et se comporter en équipe. Et, comme par hasard, les résultats suivent…

[argueti]

Droit comme Hagui

Depuis quelques mois, Karim Hagui fait l'unanimité. Son âpreté dans les duels, son jeu aérien, son élégance et son souci de la relance ont convaincu.

Une seule anecdote suffit (presque) à  le définir. Il y a un peu plus d'un an, le 11 avril 2004, Karim Hagui faisait face à  Vincent Enyeama. C'était à  Tunis, c'était en Coupe d'Afrique des Nations et c'était surtout le tir au but décisif pour permettre à  la Tunisie d'éliminer le Nigéria et d'aller en finale. A à  peine 20 ans, il avait réussi son tir et remportera trois jours plus tard (face au Maroc) la première CAN de l'histoire de la Tunisie.

Heureux

Calme et déjà  mûr, Karim Hagui l'est. Déterminé et ambitieux, il l'est aussi. « J'ai soif d'apprendre tous les jours », ponctue le Tunisien. Arrivé à  Strasbourg l'été dernier, il a mis un peu de temps à  s'adapter. « Je quittais mon pays, ma famille. Ce n'était pas facile à  mon âge. Si tu veux être bon sur le terrain, il faut d'abord se sentir bien dans la vie de tous les jours. Si tu as des soucis, tu dors mal », avance-t-il avec un sourire timide.
Rassurez-vous, depuis quelques mois, Karim Hagui dort bien. « Aujourd'hui, je me sens intégré. Je découvre la ville de Strasbourg et je commence à  l'apprécier beaucoup comme les gens qui y vivent. Je suis heureux d'être ici. »

Là  pour apprendre

Sa période d'adaptation n'avait pas été facilitée par les déboires sportifs du Racing en début de saison et une blessure. Les deux appartiennent au passé. « On a beaucoup travaillé, on s'est remis en question et je suis là  pour apprendre », résume-t-il.
Avec déjà  aussi un palmarès qui ferait pâlir pas mal de trentenaires du métier : une Coupe d'Afrique des vainqueurs de Coupe (2003) avec l'Etoile du Sahel, la CAN 2004 avec la Tunisie et, à  l'horizon, une finale de la Coupe de la Ligue à  disputer avec le Racing. « Adel Chedli, mon copain istréen, m'a dit que j'avais beaucoup de chance, sourit Karim Hagui. On la jouera pour notre président. C'est un homme bon. Mais je ne pense qu'au match de Lille pour l'instant. C'est celui-là  qui est capital. »

« Lille ne sera pas une finale »

Et quand on lui suggère que le Racing jouera ce samedi une première finale face aux Nordistes, pour son maintien en Ligue 1, il n'acquiesce pas vraiment. « Le mois d'avril était très, très important. On l'a bien commencé, il faut bien le terminer. Ce match peut nous permettre de nous donner de nouvelles ambitions, explique-t-il. Après lui, le championnat ne sera pas fini. Et j'ai envie de terminer sur une bonne note. Mon objectif, c'est la dixième place. Hormis Lyon, aucun club ne nous est supérieur. On ne va rien lâcher. »
On sent le Tunisien de plus en plus confiant. « On est sur le bon chemin, dit-il simplement. Sur le terrain, on se parle beaucoup plus. Même quand nous ne sommes pas trop bien dans le jeu, nous sommes solides et restons concentrés. C'est bien. Les grandes équipes sont celles qui ne prennent pas de but. »

Satisfaction collective

Et les Strasbourgeois n'en ont encaissé qu'un au cours des sept dernières rencontres. « C'est une satisfaction et elle est collective. » Une satisfaction visiblement partagée par son pays d'origine. « Comme je suis jeune, je suis un peu le chouchou là -bas. Mon maillot se vend, rigole Karim Hagui avant de reprendre. Le Racing est devenu le club préféré des Tunisiens. »
A la Meinau, il se sent de mieux en mieux. « Quand je joue, je suis toujours à  100%. Quand j'entends nos supporters crier mon prénom, ça me donne encore un bonus d'énergie. Je prends vraiment du plaisir ici. »

Vacances

Un plaisir que Karim Hagui a encore envie de partager un gros mois avant de filer en vacances. « Quand ça se passe bien dans ton club, tu les trouves longues et tu n'as qu'une envie. Celle de retrouver les copains à  l'entraînement », se réjouit-il déjà  ou presque.
En arabe, Hagui veut dire « le droit », comme le souffle le joueur né à  Kasserine. Avec lui, le Racing a donc gagné le droit de dire qu'il ne s'est sûrement pas trompé.

Une perle rare ce joueur !

[Psychogene]

Une perle rare ce joueur !

Cà  c'est clair et net, une vraie perle ce Karim, tant sur le plan du jeu, mais aussi et surtout sur la mentalité... On tient un vrai diamant brut en sa personne...