[Ex] Yves Deroff

[Gotcha]

qu'est ce tu veux qu'il prépare sa finale ? D'une il la jouera pas, de 2 si c'était un pro au comportement irréprochable ca ferait longtemps qu'on le saurait...

[seb]

Il jouera la finale... sur le banc, mais il la jouera.

Et si Lacour doit sortir au bout de 20 minutes sur blessure, c'est Deroff qui entrera sur le terrain.

Je dis pas que c'est le chat de 30 minutes qui l'empèchera d'être bon, mais bon... J'aurais préféré que le groupe soit enfermé dans sa bulle, esprit commando, pour jouer ce match hypra important.

D'ailleurs, savez-vous si une mise au vert est prévue?

[L'homme de la vallée]

En même temps, y prépére qu'un RCS-CAEN, pas une phase finale de coupe du monde

Et moi je trouve qu'il EST irréprochable, ce qui ne veut pas dire qu'il est très bon.

[Seb T.]

Irréprochable est un bien grand mot, disons plutôt que c'est un joueur utile...

[lili]

La mise au vert est certainement prévu à  partir du mercredi voir du jeudi, si il y en a une. Il ne sont jamais parti au vert durant 8 jours mais que 3 ou 4 jours.

[argueti]

Deroff n'aura pas de bon de sortie.

Rendu à  la condition de remplaçant par l'avènement de Guillaume Lacour, le latéral droit Yves Deroff, arrivé de Nantes en 2002 et à  qui il restera deux ans de contrat en fin de saison, s'interroge a priori plus sur son sort que le club, semble-t-il désireux de le conserver : « Marc Keller m'a fait savoir qu'il n'était pas question de me lâcher. »

[seb]

qu'est ce tu veux qu'il prépare sa finale ? D'une il la jouera pas

On fait tous des erreurs...

Quand il est entré, j'ai direct pensé à  toi

[calimero]

Malgré cette "solicitation", le Racing à  gagné la finale, en plus il l'a joué ! Et le Racing est parti au vert le jeudi...
Et pour répondre aux supporters, Yves est franchement le joueur le plus abordable de toute l'équipe et bien qu'il ne joue pas il reste souriant et sympa avec les gens. C'est un mec qui relativise et qui mouille son maillot. C'est aussi bien pour els supporters de voir des joueurs qui mettent pas de barrière en se disant "moi je suis joueur et toi t'es qu'un supporter" car la plupart des footballeurs d'aujourd'hui c'est ça. Alors voir un mec comme Yves ça fait non seulement plaisir mais en plus ça devient rare !!

[argueti]

Deroff: les fruits de la patience

Peu utilisé pendant 2 mois et demi, le latéral droit a su attendre pour mieux rebondir. Il participe pleinement à  la fin de saison d'un Racing qu'il croit capable de rapporter un résultat de Rennes samedi et de finir 10e.

Lui-même n'y croyait pas vraiment. Titulaire à  Sochaux « grâce » à  la blessure au mollet de l'Ivoirien Arthur Boka, Yves Deroff ne pensait pas démarrer l'autre derby contre Metz samedi. Jacky Duguépéroux lui a donné tort. A lui et à  tous ceux qui pensaient que la paire Lacour – Boka avait annexé les deux postes d'arrières latéraux. Longtemps, il en a d'ailleurs été ainsi. Depuis son expulsion à  Toulouse le 12 janvier, puis sa suspension contre Saint-Etienne trois jours plus tard, l'ex-Nantais a souvent regardé le train bleu partir sans lui. Il a quelquefois attrapé le dernier wagon, avec des entrées en fin de partie, mais est aussi resté à  quai à  quatre reprises. Alors non retenu dans le groupe des 16, il s'est logiquement interrogé, alors qu'il avait resigné l'été passé jusqu'en 2007. « Mon agent est allé aux nouvelles auprès de Marc Keller, en évoquant l'éventuelle solution d'un prêt la saison prochaine. Mais il s'est entendu répondre que le club ne me laisserait pas partir et m'assurait de sa confiance. Le coach m'a aussi pris à  part et expliqué qu'il comptait sur moi, que ses choix étaient tactiques. C'est agréable à  entendre. Mais dans une situation comme celle-là , tu te sens quand même délaissé. Quand on ne joue plus, un signal d'alarme s'allume. On peut alors te dire que tu as le temps de revenir, mais on sait que dans ce milieu, on n'a jamais le temps. On n'existe que si on joue. »

«Je n'ai pas lâché»

Petit à  petit pourtant, Deroff va refaire surface. Titulaire de 4 des 7 derniers matches officiels du RCS (trois victoires à  Bordeaux, à  Sochaux et contre Metz, nul à  Auxerre), il entre aussi à  20 minutes de la fin lors de la finale de la Coupe de la Ligue contre Caen le 30 avril au Stade de France (2-1). « Quelques semaines plus tôt, je n'aurais même pas songé être sur la feuille de match. Dans les 18, oui, mais pas plus. Mes titularisations à  Bordeaux et Auxerre m'ont relancé. Et après mon titre de champion en 2001 et mes Coupes de France 1999 et 2000 avec Nantes (Ndlr : il était remplaçant en 2000 contre Calais, mais n'était pas entré), j'ai pu goûter au bonheur rare de remporter le 3e trophée majeur du foot français, la Coupe de la Ligue. Quand je jouais moins, je n'ai pas lâché. Ce n'est pas dans ma mentalité. Le travail paie toujours.»

«Nous sommes repartis de rien»

Ce constat pourrait s'appliquer à  un RCS en lambeaux début octobre et qui vient d'assurer son maintien à  deux journées de la fin. A Strasbourg plus qu'ailleurs, le changement d'entraîneur a modifié la trajectoire de l'équipe. « J'étais dans les tribunes lors de la sinistre défaite contre Nantes (0-2). L'équipe semblait perdue. Nous sommes repartis de rien. Personne n'était content du départ d'Antoine (Kombouaré). Et nous ne pensions pas que l'électrochoc serait aussi réactif. L'aventure en Coupe de la Ligue a encore resserré les liens. Depuis notre qualification contre Saint-Etienne le 1er février, trois mois avant la finale, nous n'avons en fait joué que des matches de Coupe. Il y a eu fusion entre les deux compétitions. Le groupe est solide et je suis persuadé qu'en gardant cette mentalité et cette dynamique, nous pouvons encore gravir des échelons la saison prochaine, sans verser pour autant dans l'excès de confiance. » En attendant, le Racing d'Yves Deroff va tenter de grimper encore quelques marches lors des deux dernières journées 2004-2005, à  Rennes, puis contre Bastia. « Nous visions 7 points sur les quatre matches de mai. Nous en sommes déjà  à  6. Il y a quelque temps, nous nous serions satisfaits de notre 12e place. Mais il faut être compétiteur et viser plus haut. Lyon est l'exemple à  suivre. Les Lyonnais, déjà  champions de France, sont restés concentrés et ont remporté dimanche une superbe victoire sur Bordeaux (5-1). Pourquoi n'irions-nous pas chercher la 10e place pour atteindre ainsi l'objectif du début de saison ? Après notre entame catastrophique, nous vivrions une fin tonitruante, d'autant que nous avons déjà  notre qualification européenne en poche. »

Deroff a retrouvé ses ailes

Pendant près de trois mois, les trois premiers de l'année, Yves Deroff a rongé son frein. Depuis quelques matches, il a retrouvé son côté droit et la sensation de voir son travail quotidien récompensé.

Il le dit sans se forcer, sans davantage forcer sa voix. « Quand tu es habitué à  jouer et que, du jour au lendemain, tu ne joues plus, t'es embêté. Pas choqué, mais embêté », commence par dire Yves Deroff. Il n'a pourtant pas ouvert sa bouche, n'est pas allé crier à  l'injustice.
« Ce n'est pas dans mon caractère d'aller taper du poing sur la table du coach. Et puis, si je ne jouais plus, ça signifiait que je n'étais pas assez performant. Ca fait partie de la loi du milieu, de la concurrence dans la vie d'un groupe. Mais je mentirais si je disais que je n'avais pas été surpris. »

« Fondu de travail »

Donc, Yves Deroff, expulsé à  Toulouse le 18 janvier, ne jouera plus que par intermittence en L 1 les dix matches suivants. Deux fois seulement, il entrera en jeu (à  Lens, puis contre Ajaccio). En Coupe de la Ligue, il vivra le même scénario. « Mais, durant cette période délicate pour moi, Jacky Duguépéroux m'avait toutefois dit que j'avais sa confiance », reprend l'ex-Nantais.
Pour se sortir de cette passe délicate, il n'adoptera qu'une posture. « Me fondre dans le travail », sourit le latéral droit du Racing.
« Je crois toujours au dicton qui dit que le travail paie. Ma saison et celle du Racing en sont des exemples. Je me suis accroché aux entraînements, j'ai essayé d'être encore plus professionnel dans mon comportement. »

« Nous avons fait beaucoup de chemin »

Et Jacky Duguépéroux va le relancer, à  Bordeaux. C'était le 2 avril, c'était la première victoire du Racing en déplacement cette saison. « Il m'a remis dans le bain, souffle Yves Deroff au sujet de son coach. Là -bas, ça s'était bien passé. Et il m'a conforté dans ce que je pense de l'homme. Mon travail a payé. »
Il avoue aussi prendre beaucoup de plaisir cette fin de saison. « Il y a beaucoup de connivence entre les joueurs. Nous avons fait beaucoup de chemin, mais tous ensemble. Nous sommes parvenus à  un équilibre général. Quand on arrive à  mélanger les individualités et à  en faire un collectif, on possède un gros atout dans la manche. Et c'est ce qui fait la différence. »

Une fierté particulière

Et puis lui, l'ancien Nantais, avoue sa fierté particulière. « Le coach nous a toujours répété que nous allions nous en sortir par le jeu, pas en nous recroquevillant sur nous-mêmes. Et que tout ne dépendait que de nous. Vu d'où je venais, ce discours ne pouvait que me convenir. C'est même ma philosophie, poursuit Yves Deroff. Il a obtenu notre adhésion. »
Alors, malgré des résultats d'abord en dents de scie (victoires à  domicile, défaites à  l'extérieur), le Racing a avancé. « A domicile, nous étions souvent le dos au mur. Mais nous avons eu le mérite de nous accrocher, de ne rien lâcher. On a ressenti dans ce groupe une vraie force de caractère. Et puis, nous avions un fil conducteur. »
En décodé, l'enjeu n'a jamais tué le jeu.

Comportement

D'ailleurs, même débarrassé de l'épée de Damoclès du maintien jusque là  suspendu au dessus de sa tête, Yves Deroff ne veut pas en avoir fini avec cette saison.
« Le plus dur a été fait, mais nous sommes des compétiteurs. Deux gros matches nous attendent. Atteindre la 10e place, qui était notre objectif en début de saison, est encore possible. Dans la difficulté, nous avons prouvé notre valeur et montré des choses. Nous avons aussi gagné la coupe de la Ligue. Aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi nous changerions de comportement et d'état d'esprit. »
Maintenant qu'il a retrouvé son aile droite, Yves Deroff ne veut pas terminer la saison déplumé.

C'est vrai qu'il a eut un super comportement dans l'ombre de l'équipe type qui tournait.

[Stan]

Ouaip, au moins ce qui est bien avec ce joueur depuis son arrivée, c'est que malgré le fait qu'il alterne le bon et le mauvais et que souvent il se retrouve sur le banc, il ne crée jamais de problèmes..

Bref, jusqu'ici excellente mentalité c'est vrai..