[04/05] 36ème J: RCS / Metz - 3/1

[télésupporteur]

mon avis est à  peu près conforme aux avis précédents
je trouve que johansen a fait un excellent match
tâche facilitée pour la défense
je pense que abdessadki a été sorti parce qu'il n'élargissait pas assez le jeu
farnerud, spectateur le mieux placé du duo d'enfer, acteur effacé
mon top niang, pagis, johansen
mon flop farnerud
le racing mathématiquement sauvé

[Keating]

C'est bien joli, mais les autres animations sont tout aussi sympa sauf qu'on y perd pas 5000€
Faut pas être fataliste, dire que ça fait partie de la chose, sinon ça changera jamais et si on fait ça 20fois dans l'année : 5000€ X 20 = 100 000€ ! Dans le budget ça se ressent ....

[argueti]

rien , j'étais dedans aussi, j'ai demander il mon dit que c'était une mesure anti hooliganisme.. je lui ai demander si j'avais l'air d'un hooligan, et quelle loi leur permette d'empecher un jeune de manger sa merguez en allant au stade, il savait pas quoi répondre, alors il ma dit "allez voir chez un collegue mais moi je respecte les ordres.."

D'apres ce que je sais, hier soir, TF1 filmait un reportage qui passera prochainement dans le "Droit de Savoir", sur la vie lors d'un match de foot, et les problemes qui arrivent parfois (hooligans, etc ...)

[vincenzo2004]

oui tres belle ambiance!

metz voulait ramener 3 points, ils sont revenus avec 3 buts..

on a une belle paire d'attaquants!

j'ai ete decu du match de farnerud et johanssen!

[max67_rcs]

Très bon match de toute l'équipe!
avec un duo d'attaque qu'il faudra conserver pour l'année prochaine !

Le moins bon de l'équipe hier soir c'est celui qui est sûr de partir , c'est à 
dire Abdesadki !

Donc tout va bien , belle saison même si elle est pas encore fini ,
parce qu'on peut accrocher la 10ème place !

[ZITELLI]

D'ailleurs, à  ce titre, on peut souligner le coaching efficace de Dugué encore une fois...

[argueti]

Le Racing est sauvé

Vainqueur (3-1) du FC Metz, le Racing a ponctué hier soir à  la Meinau une quinzaine extraordinaire qui l'a vu gagner la Coupe de la Ligue et assurer son maintien. On en redemande !

L'araignée alsacienne qui prend la mouche messine dans sa toile : peu flatteuse pour les Lorrains, l'immense banderole qui recouvre entièrement le quart de virage du kop strasbourgeois a le mérite de donner le ton du grand derby de l'Est, hier soir à  la Meinau. Un Racing – Metz n'est jamais un match comme un autre, surtout lorsque les deux clubs jouent leur survie parmi l'élite… Le public est chaud, la rencontre est engagée et la mouche messine est la plus prompte à  se mettre à  l'ouvrage. Sur le premier corner de la partie, Borbiconi déploie grand ses ailes mais sa tête manque le cadre de Cassard (3e). Le Racing est peut-être européen, mais il n'a pas vaincu Metz depuis 1997 et peine à  se montrer réellement percutant dans l'offensive. La Meinau se soulève pourtant à  la 9e minute : idéalement servi dans l'axe par Pagis, Niang s'écroule dans la surface, magnifiquement taclé – voire un tout petit peu fauché – par Borbiconi. Malgré la bronca, Dominique Fraise, l'arbitre de la rencontre, ne bronche pas. Recroquevillés en défense, les Messins ne se montrent plus dangereux que par Tum, qui, seul contre trois Strasbourgeois, contraint Cassard à  sa première belle parade de la soirée (20e). Devant tant de frilosité, les Strasbourgeois ne se posent pas de questions et déroulent le football qui leur a permis de vaincre au Stade de France et à  Bonal. Niang hérite d'un relais avec son complice Pagis, grille la politesse à  Borbiconi, mystifie Meniri d'un grand pont et crucifie Wimbée d'une frappe du gauche (1-0, 24e). Du grand art, tout simplement. Engluée dans sa surface, la mouche messine est toute contente de ne voir Devaux qu'effleurer le coup-franc de Farnerud à  la 34e. Mais elle se débat tant et si bien qu'elle revient à  la surface : un coup-franc de la gauche de Proment, est dévié dans les buts alsaciens par la tête par Leca. Masqué, Cassard ne peut que ramasser dans des filets que l'on croyait paralysants pour les Messins… Le Racing ne se décourage pas, mais Wimbée préserve le nul jusqu'à  la mi-temps sur une tentative de Pagis (37e), puis une reprise de demi-volée de Johansen (41e). Farnerud n'a pas plus de réussite à  la 44e, son lob du gauche échouant sur le dessus de la barre mosellane.

L'incroyable Monsieur Pagis

Le nul n'a rien de catastrophique d'autant qu'à  la mi-temps, Bastia boit la tasse à  Monaco. Mais à  l'évidence, les Strasbourgeois aimeraient couper court au suspense de leur maintien en L1. Ils continuent à  tisser leur toile en seconde période, mais oublient de piquer leur proie. La frappe d'Abdessadki n'effraie pas Wimbée (49e), mais celle de Leca (53e), au ras du poteau droit, fait trembler les Alsaciens. Le Racing cherche la faille, mais Niang n'est gratifié que d'un carton jaune après un nouveau rallye dans la surface messine stoppé tous crampons dehors par Meniri (56e). La Meinau hurle au scandale, puis de dépit : à  l'orée de la surface, Farnerud sert Abdessadki dont le centre trouve Pagis. Mais sa tête est trop piquée et file au-dessus du but grand ouvert (60e). La rencontre s'enlise alors dans un attaque-défense stérile jusqu'au réveil de l'incroyable Monsieur Pagis. Il hérite d'abord d'un slalom de Johansen dans la surface, mais son coup du sombrero suivi du but est annulé pour hors-jeu (73e). Mais « Pagistral » est chaud : des 22 mètres, il se lance dans une série de dribbles façon Maradona, enrhume Meniri, se joue de Beria et trompe Wimbée (2-1, 76e). Ça sent bon le maintien. Niang (82e), puis Le Pen (84e) manquent l'estocade, mais à  la 91e, l'avant-centre sénégalais obtient enfin le penalty tant recherché pendant le temps réglementaire. Pagis se charge de marquer son 15e but de la saison. Le plus beau ? Peut-être pas. Mais le plus attendu : celui du maintien assuré en Ligue 1.

Un maintien « Pagistral »

Un doublé de Mickaël Pagis en fin de partie a ouvert au Racing les portes du maintien. Avec son compère Mamadou Niang, il a enchanté la Meinau.
« Avec Metz, c'est toujours pareil. Dans toutes les catégories, on a toujours l'impression de mieux jouer que les Messins, mais ils finissent toujours pas gagner. » Jacky Duguépéroux ne croyait pas si bien dire jeudi lorsqu'il rappelait cette triste réalité pour un Racing en quête d'un succès sur le voisin lorrain en L 1 depuis dix matches. Sur la physionomie de la première mi-temps, le Racing aurait en effet mérité de mener au score. Mamadou Niang avait frappé pour la 11e fois en L 1 face à  son ancien club et inscrit son 14e but officiel (autant, à  ce moment-là , que Mickaël Pagis qui venait de lui offrir un nouveau caviar). Mais Metz a la fâcheuse habitude de retrouver son réalisme comme par enchantement à  chaque derby. Le 11 décembre, le RCS avait campé dans les 30 mètres lorrains pendant 80 minutes et s'était fait contrer sur une demi-occasion signée Renouard. Hier à  la 36e, Leca est encore venu couper de la tête un coup franc de Proment sur l'une des rares incursions lorraines en terre bas-rhinoise. A cet instant, pendant que les « frères ennemis » de l'Est de la France se neutralisent, les radios continuent de donner des nouvelles des autres stades. Bastia, qui avait ouvert le score à  Monaco, prend maintenant l'eau. Mais Caen a ouvert le score peu avant la mi-temps contre Saint-Etienne. Et Nice en fait maintenant de même à  Ajaccio. Avec la défaite de Nantes dans l'après-midi contre Lille (1-3), la situation s'éclaircit peu à  peu.

« Quinze jours de rêve »

Mais pour donner un parfum d'éternité à  la soirée, suivie par 23959 spectateurs qui vibrent comme jamais (la 2e affluence de la saison à  la Meinau, après les 26659 enregistrés contre Marseille le 9 avril), il manque au Racing une touche de génie. Encore que le but de Niang – son premier du gauche cette année – mériterait d'être classé parmi les réalisations haut de gamme du RCS en 2004-2005. Mais que dire du second, signé du génial Mickaël « Pagistral » Pagis (ainsi surnommé par les supporters doubistes à  l'époque où il jouait à  Sochaux). Depuis 75 minutes, le meilleur buteur français de L 1 (15 buts) régalait la Meinau de son insolente virtuosité technique. La 76e restera celle de son apogée. Un magistral festival au coeur d'une défense qui soigne encore son rhume ce matin, une puissante frappe sous la transversale et Pagis envoie le Racing à  un maintien mathématique, sauf à  prendre deux fois 13-0 lors des deux derniers matches et à  supposer, en plus, que Caen s'impose à  Toulouse et à  Istres. Pour clore son récital, le buteur strasbourgeois va même inscrire un doublé dans les arrêts de jeu sur un penalty provoqué par l'inévitable Mamadou Niang. Le syndrome lorrain est vaincu. Pour la première fois, les Strasbourgeois sont 12es. Toulouse n'est plus qu'à  un point, Sochaux à  deux et le PSG à  Troyes. « Nous avions budgété la 10e place et alors que nous avons longtemps été relégables, les joueurs vont peut-être s'approcher de notre objectif initial », jubile le président Egon Gindorf, hilare, « Les quinze jours que nous venons de vivre, avec la victoire en Coupe de la Ligue et les deux succès dans les derbies à  Sochaux et contre Metz, sont un rêve. Ils nous dédommagent des moments pénibles que nous avons vécus. Aujourd'hui, nous sommes complètement libérés. Nous n'avons plus rien à  perdre, tout à  gagner. Et les joueurs, j'en suis persuadé, vont, sur les deux dernières journées, encore produire le jeu qui a enthousiasmé la Meinau. C'est un excellent point de départ pour la saison prochaine. »

«C'est remarquable»

Jacky Duguépéroux (entraîneur du Racing): «On a six points d'avance, un goal-average favoravle... J'espère maintenant qu'on ne va pas se prendre des valises durant les deux derniers matches ! Ce soir, j'ai le sentiment du devoir accompli. Dans un club, on fait parfois des changements, mais ce n'est pas uniquement l'entraîneur qui est en cause. J'ai fait passer des valeurs simples auprès des joueurs. Malgré la pression, je leur ai dit que ce qui comptait avant tout, c'était la joie de jouer. Cette équipe de Metz, on l'a battue parce qu'on a été plus forts sur ses propres valeurs, le courage, la volonté, l'abnégation, et ça, c'est remarquable. Metz était une équipe difficile à  manier, dangereuse sur les coups de pied arrêtés. On le savait. Mais même lorsqu'on a été rejoint au score, les joueurs n'ont pas baissé les bras. Même dans la difficulté, notre équipe peut revenir, donner le meilleur d'elle-même. On a retrouvé une crédibilité auprès de notre public, et je le sens jusque dans mon village. Maintenant, il ne faut pas s'arrêter là . Et je sens que les joueurs ont encore envie de grappiller l'une ou l'autre place au classement. Les joueurs auront droit à  deux jours de repos dimanche et lundi».
Mickael Pagis (buteur du Racing): «Meilleur buteur du championnat, ça fait plaisir, mais ce n'est même pas un titre... Ce qui compte, c'est qu'on se maintienne. C'est bien pour nous, et c'est bien pour le club. Maintenant, il faut voir comment le club va gérer l'intersaison. Cette fin de saison, c'est une base pour l'année prochaine. On verra bien si les dirigeants seront ambitieux. Pour aller haut, il faut viser haut. Aujourd"hui, le public sent qu'on donne de nous-même, et même quand ça ne passe pas, les gens sont derrière nous. Avec le public, on a réussi à  créer une osmose. Si les gens retrouvent ça l'an prochain, ils seront encore derrière nous... Sur mon 2e but, j'ai un peu de chance au début de l'action, mais après, c'est la détermination qui fait le reste. Et maintenant, avec Mamadou (Niang), je me régale». Jean Fernandez (coach du FC Metz) : « Malgré cette défaite, notre situation reste sensiblement la même, car des équipes classées derrière nous ont perdu. Evidemment, il aurait été préférable de rapporter quelque chose de Strasbourg, mais bon. Samedi nous attend un match très important face au PSG que nous devrons bien négocier, sachant que notre dernière rencontre, à  Nantes, sera peut-être déterminante. Ce soir (hier), Mamadou Niang, que nous connaissons très bien, puisqu'avec Manu Adebayor, il nous avait permis de remonter en L 1 en 2003, nous a fait très mal. Il a un gros potentiel, va très vite. On connaît son sens de la percussion. Il a progressé depuis l'époque où il était chez nous, mais il a encore une marge de progression. C'est l'un des tout meilleurs attaquants du championnat. A l'intersaison, quand j'ai vu Micka Pagis (Ndlr : qu'il avait recruté à  Sochaux) arriver à  Strasbourg, j'ai su qu'ils seraient complémentaires. Ils l'ont encore prouvé cette fois. Et si Mamadou est un très bon attaquant, Pagis l'est aussi. » Yves Deroff (défenseur du Racing): «Ca ye est, c'est fait. On attendait ce maintien avec impatience. Depuis quinze jours, on a une force tranquille, on arrive à  rebondir quand on est dans la difficulté. Je suis content d'avoir décroché le maintien pour le public, pour le staff, pour la ville. Et en plus, on est en Coupe d'Europe ! Dans les deux derniers matches, on va essayer au pire de conserver cette 12e place…»

[ZITELLI]

Tout le monde s'accorde à  dire maintenant que le duo Pagis-Niang est un des tous meilleurs duos d'attaques (si ce n'est le meilleur) de la L1. Pourtant, on a eu beaucoup de chance car au départ, selon le souhait de Kamboo, on devait se retrouver avec un duo Niang-Bakari. (ouf) Le recrutement de Pagis s'est fait en quelques jours (48 heures je crois), alors savourons car c'est que du bonheur que de disposer d'un tel duo.

[N@pster]

C'est fait !

[L'homme de la vallée]

Quelle paire d'attaquants ! Pagistral, oui !!!
Si seulement on pouvait garder les deux...

Moi je trouve que Farnerud a essayé de se débatrre mais tout le monde ne peur pas être au niveau de Pagis. Johansen et Abdé plus en-dedans mais face à  des messins en 4-5-1 c'était logiquement assez dur.

Je pense à  Guy Lacombe là ...
S'il se mord les doigts à  chaque but de Pagis... il doit avoir un sacré pensement