[04/05] 38ème J: RCS / Bastia - 2/0

[Keating]

Ca m'étonnerait qu'on soit plus que 15 000 avec le match d'hier, pour un match sans enjeu contre Bastia.
Quand je vois la détermination affichée par les équipes de bas de classement, je crains le pire pour samedi prochain

[Pinon]

Qui dit mieux

[télésupporteur]

la main volontaire de karembeu n'entraîne pas son expulsion
comme l'agression de keita
l'arbitrage doit rester humain pas aléatoire

[L'homme de la vallée]

Je viendrais certainement.

On peut espérer une victoire contre des corses qui seront obligés de se découvrir Niang va se régaler. Avec un autre "africain" devant ?

Un "petit" 20 000, grand max à  mon avis...

[argueti]

Giflé, mais avec le sourire

Samedi à  Rennes, les Strasbourgeois ont essuyé une grosse claque. Sans conséquence, puisque le Racing est assuré de repartir en Ligue 1 l'été prochain. Reste à  terminer en beauté, samedi contre Bastia.

Le pas preste, les mains dans les poches, Yacine Abdessadki sifflote. La poignée de fidèles supporters le suit d'un regard distrait. Mamadou Niang, lui, sourit. Quant à  Yves Deroff, il cause. Beaucoup, et avec tous ceux qui le sollicitent, éternel sourire aux lèvres.
Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les oiseaux gazouillent, le soleil perce les nuages et Strasbourg est maintenu en Ligue 1.

« Une claque que rien ne laissait présager »

Hier matin, au sortir des vestiaires de la Meinau, l'ambiance était franchement détendue. Impossible, pour le badaud non informé, de se douter que ces garçons-là  ont pris, quelques heures plus tôt en terre bretonne, leur plus grosse claque de l'année.
« Une claque que rien ne laissait présager, affirme Jacky Duguépéroux, l'entraîneur alsacien resté hier à  Paris avec ses pairs pour la soirée de remise des Trophées. Les gars ont bossé comme d'habitude tout au long de la semaine. Je n'ai pas senti de relâchement. En tout cas pas jusqu'au premier but rennais ! »

Déception

D'un coup d'un seul, les Strasbourgeois perdent pied. Et Cassard de voir débouler sur son but une « armada rouge », comme le résume de manière imagée Yves Deroff. « Le bloc défensif a volé en éclats, ajoute le latéral droit. Et puis on est devenus très nerveux. »
Plus que l'ampleur de la défaite, c'est surtout la manière qui chagrine Duguépéroux. « Les vieux démons ont resurgi, regrette l'entraîneur alsacien. Je ne comprends pas pourquoi on est entrés dans un tel état d'excitation. Pour quel résultat ? Quand je revois le geste inadmissible et imbécile de Keita (tacle "assassin" sur Jeunechamp qui ne vaut qu'un avertissement au jeune Malien), je suis déçu. »
De la déception à  la trahison, il est un pas que « Dugué » refuse de franchir, même s'il pense certainement que la frontière est ténue. « A Rennes, on disputait notre 28e match ensemble, poursuit-il. Comme on était sauvé, je voulais voir comment l'équipe allait se comporter sans cette épée de Damoclès sur la tête. Je les ai laissés se débrouiller seuls. J'ai vu qu'on a pris quatre buts. Avec deux de plus, il n'y aurait rien eu à  redire. »

« Du jamais vu »

Si le technicien strasbourgeois ne fait pas non plus de cette défaite une affaire d'état, c'est que son équipe est revenue de loin. « Quand on pense que Metz, avec ses 44 points, n'est pas encore sauvé, on croit rêver, souffle Duguépéroux. C'est du jamais vu dans les annales de l'élite. Heureusement que l'on a remporté nos deux derbies, à  Sochaux (1-2) et contre Metz (3-1). »
Cette semaine, les Strasbourgeois pourront donc préparer dans un climat serein la venue de Bastia, pour le baisser de rideau. Face à  une équipe corse qui jouera sa survie samedi soir, un nouvel écart de conduite ternirait cette fin de saison. « Dugué » n'aura de cesse de le répéter. Reste à  savoir si les Bleus, au sortir d'une saison nerveusement éreintante, auront encore du coeur.

Une nasse de décompression

Pris dans l'étau avant-hier à  Rennes (4-0), le Racing a perdu pied mentalement pour la première fois depuis la prise de fonctions de Jacky Duguépéroux. Le contrecoup presque logique d'une saison sous haute tension.

« C'est une bonne branlée. » En des termes un rien imagés et surtout peu usuels dans la bouche du garçon bien élevé qu'il est, Yves Deroff a, à  chaud, tout résumé du sentiment général avant-hier soir au micro de « France Bleu Alsace. » Quelques instants plus tard, l'ex-Nantais, malheureux pour des Canaris tout près d'avoir du plomb dans l'aile en L 1 pour la première fois depuis 42 ans, analysait avec un langage moins fleuri la plus lourde débâcle strasbourgeoise depuis le 4-0 encaissé à  Marseille le 14 mars 2004 (4-0 déjà ). « Quand on voit les autres résultats (succès de Bastia, Metz, Nice, Ajaccio et Caen), on se dit que nous avons rudement bien fait d'assurer le maintien avant, pour ne pas avoir à  le jouer contre Bastia samedi à  la Meinau. Nous nous étions dit que pour les deux derniers matches, il fallait avoir l'ambition d'accrocher la 10e place. Sur le papier, ça reste jouable (Ndlr : à  condition, pour le baisser de rideau, de vaincre les Corses, que Toulouse ne gagne pas à  Lens et que le PSG s'incline au Parc contre un Rennes en passe de se qualifier pour une Coupe d'Europe par le biais du championnat, une première dans son histoire). Lors de nos dernières rencontres, nous avions retourné la situation grâce à  notre mental. Cette fois, nous avons lâché. Notre décompression peut se comprendre, mais elle tombe mal. Samedi, nous tenterons de bien finir à  domicile face à  une équipe de Bastia qui doit absolument gagner pour sauver sa peau. »

« Nous n'avions plus de répondant »

Le brutal 4-0 rapporté avant-hier d'un Stade rennais aux anges reflète à  la fois parfaitement et partiellement la physionomie des débats. Parfaitement parce qu'en marge des quatre buts, tous inscrits sur des mouvements savamment élaborés, le Racing aurait pu en encaisser deux ou trois de plus, sans l'aide de ses poteaux, salvateurs à  deux reprises, de Boka sur sa ligne et d'un brin de réussite. Partiellement aussi, car avant de plier en fin de première période et de s'effondrer en seconde, les Bleus avaient tenu le choc et soutenu la comparaison. « Nous avons réalisé une bonne première mi-temps », estime ainsi Stéphane Cassard, « mais nous n'avons pas été performants dans la dernière passe. » A l'image de ce 4 contre 2 vendangé sur un service souffreteux d'Abdessadki pour Deroff à  0-0. « Il aurait fallu marquer avant eux », regrette le gardien alsacien qui a passé une vilaine soirée, même s'il ne pouvait rien sur les quatre buts. « Le premier nous a fait mal. Ensuite, nous avons totalement perdu pied. Le relâchement a été collectif et quand on n'y est plus face à  une équipe comme Rennes euphorique chez elle, on paie cher. Après le second, nous n'avions plus de répondant. Ça venait de tous les côtés. Sur le vu de la 2e mi-temps, il ne faut pas se chercher d'excuses. Peut-être avons-nous été victimes d'une décompression inconsciente. Le plus regrettable, c'est que nous avons perdu notre sang froid. Sur un match comme celui-là , débarrassés de tout souci, nous aurions dû rester sereins. Mais il y a toujours à  apprendre d'un tel match. Tout le monde joue le coup à  fond en bas de tableau et nous devrons nous aussi jouer le jeu contre Bastia. Pour ne pas entacher notre fin de saison, nous devons tout faire pour sortir sur une bonne note. Il serait dommage de tout gâcher. » Samedi, les Bas-Rhinois ont quitté Rennes tête basse. A l'image d'un Mickaël Pagis, expulsé, ou d'un Mamadou Niang en pétard contre un arbitrage bouc émissaire idéal, beaucoup ont gardé le silence. Après un mois d'agapes, entre gâteau (le maintien) et cerise (la Coupe de la Ligue), le Racing a crié famine en Bretagne. Mais il est toujours 12e ce matin et garde en ligne de mire Toulouse, voire Paris. Or, la vexation est souvent le plus puissant des moteurs. Et s'il veut quitter la Meinau dans une ambiance aussi enlevée que celle du stade de la Route-de-Lorient avant-hier, le RCS sait quel doit être, samedi contre Bastia, son ultime devoir avant les vacances.

LES ECHOS

Pagis est en vacances. Ce n'est pas tout à  fait le cas dans les faits, puisqu'il reste une semaine d'entraînement. Mais Mickaël Pagis est effectivement presque en vacances. Expulsé samedi à  la 79e après une cascade de fautes grossières témoignant de son extrême nervosité, le second buteur de Ligue 1 (15 buts) sera suspendu samedi contre Bastia à  la Meinau pour le baisser de rideau de la saison.

Devaux et Niang ménagés. Alors que le groupe strasbourgeois s'est livré hier matin au traditionnel décrassage de lendemain de match, Mamadou Niang (béquille au mollet droit) et Jean-Christophe Devaux (adducteurs douloureux) en ont été dispensés. Rien d'alarmant cependant pour les deux joueurs.

Rocchi suspendu. Si Strasbourg devra se passer des services de Pagis, expulsé et suspendu, Bastia sera privé de son milieu de terrain, Romain Rocchi, lui aussi exclu avant-hier après une altercation dans les arrêts de jeu avec le Lensois Mounir Diane. En revanche, le club corse récupérera, pour ce match décisif pour son avenir, son gardien titulaire Nicolas Penneteau, de retour de suspension.

Duguépéroux à  Paris. Jacky Duguépéroux a assisté hier soir à  Paris aux trophées UNFP du football et restera dans la capitale aujourd'hui pour participer à  une réunion de l'UNECATEF (Union Nationale des Entraîneurs et Cadres Techniques Français présidée par Joël Muller). Au menu de cette session : les rapports entre entraîneurs et arbitres. De retour en soirée en Alsace, le coach strasbourgeois recevra son nouveau contrat de deux ans ce mardi. Il le paraphera en principe le lendemain ou jeudi.

Prolongations en vue. Outre Jean-Christophe Devaux, sur le point de s'engager pour deux ans supplémentaires, les dirigeants strasbourgeois souhaitent prolonger Guillaume Lacour et Stéphane Cassard, tous deux sous contrat jusqu'en 2006. Les pourparlers ont déjà  débuté avec l'agent du premier et commenceront cette semaine avec celui du second. Le cas de Salim Arrache, lui aussi lié au RCS pour une année encore, sera également débattu ce mardi entre Marc Keller et son agent. Stuttgart, Toulouse et Lens suivent l'ailier bas-rhinois, mais une prolongation n'est pas exclue.

Diané : rencontre Caillot – Keller mardi. Le transfert de l'attaquant ivoirien de Reims, Amara Diané, au Racing (notre édition d'hier) pourrait se conclure dès mardi. Le président rémois Jean-Pierre Caillot et le directeur général strasbourgeois Marc Keller ont rendez-vous ce jour-là .

Duguépéroux : « Nous aurions pu en prendre six »

“ Jacky, après le maintien assuré contre Metz, votre équipe s'est délitée mentalement à  Rennes. N'était-ce pas prévisible ? ”

Je n'ai pas vu le coup venir dans la semaine à  l'entraînement. J'avais dit aux joueurs dans ma causerie que ce 28e match de L 1 sous ma direction serait le premier sans pression et que j'espérais que nous saurions le gérer. Mais inconsciemment, il y a eu une grosse décompression que je n'excuse pas, mais que je comprends. Depuis mon arrivée, j'ai mis sur les joueurs une pression terrible, liée aux résultats. Et quand on voit ceux de cette 37e journée, on se dit que nous avons bien fait de prendre les points avant.

“ La première période doit néanmoins vous laisser des regrets… ”

Oui, nous avons réalisé une bonne première mi-temps. Mais nous avons mal négocié les ballons que nous nous sommes procurés, comme ce 4 contre 2 à  0-0. Et nous avons été punis dans la foulée. Après le second but, notre volonté s'est étiolée. L'équipe est partie en vrille, a fait preuve d'une grande nervosité. Les joueurs se plaignent, sans doute à  juste titre, de l'arbitrage. Mais ce n'est pas l'arbitre qui nous a fait encaisser quatre buts. D'autant que nous aurions pu en prendre six ou sept. Nous savions que si nous laissions jouer les Rennais, nous passerions à  la trappe. Car nous nous déplacions tout de même chez la deuxième attaque à  domicile, qui a inscrit, avec les quatre contre nous, 35 buts devant son public (contre 37 à  Monaco). Ce n'est pas rien. Ceci dit, j'ai vu des choses que je n'ai pas aimées. Micka (Pagis, expulsé à  la 79e) a perdu les pédales. Sidi (Keita) s'est rendu coupable d'un geste inadmissible sur Jeunechamp.

“ L'efficacité de Rennes à  domicile n'était pourtant pas une surprise… ”

Bien sûr que non. Pour tout dire, j'ai même reçu dans la semaine un courrier anonyme de quelqu'un de la région rennaise qui nous exhortait à  être vigilants et à  jouer à  fond. Il écrivait que certaines forces, occultes sans doute, empêchaient les adversaires de gagner Route-de-Lorient et nous souhaitait bonne chance. C'était assez surréaliste. Je préfère terminer sur cette note d'humour que dramatiser à  l'excès notre défaite (sourire).

[EDES]

Que le racing joue son rôle d'arbitre à  fond, ne serait-ce que pour une question d'équité ! Mais même en cas de victoire Bastia ne sera pas assuré de rester en L1 : tout dépendra des résultats des autres candidats à  la charrette. Posssible que le maintien se joue à  44 pts cette année. Hallucinant !!!

[NéRiK]

Effectivement le maintient se jouera à  44 pts cette saison, une première. On peut dire qu'on a eu chaud aux fesses.

[télésupporteur]

qui devant à  la place de pagis
mphela ou mouloungui
krebs sur le banc

[Stan]

Le Pen, s'il marque il finira sur une bonne note..

[Gotcha]

j'espere que les joueurs se motiveront pour chercher la victoire qui enterrerait définitivement ces maudits corses ! Ca sera un déplacement super fatigant pour eux à  faire en moins l'an prochain, faut y penser !!!