Matchs amicaux : Eté 2005

[Hans]

Faty ne pouvait plus marcher, donc je suppose qu'il ne doit pas être au top de sa forme.

[Keating]

Comme attendu, les joueurs de Nuremberg ont été physiques. Les Strasbourgeois ont su leur répondre, tout en essayant de jouer. Malheureusement, la blessure de Ricardo Faty est venu assombrir la soirée.

Racing 0
FC Nuremberg 0

Parc des Sports de Bischheim. 2 000 spectateurs environ. Temps chaud. Pelouse correcte. Arbitres : M. Kalt assisté de MM. Collinet et Dreyfuss.
Les avertissements : Bosacki (51e'), L. Muller (56e') et Cantaluppi (79e') à  Nuremberg. Expulsion : Polak (81e') à  Nuremberg.
RACING : Cassard (puis Puydebois 56e') - Lacour, Devaux (puis Bellaid 74e'), Kanté (puis Hagui 46e'), Boka (puis Deroff 74e') - Keita (puis Krebs 76e') - P. Farnerud (puis Faty 74e', puis Boka 83e'), A. Farnerud (puis Diane 74e'), Le Pen (puis Mouloungui 74e') - Pagis (puis Carlier 74e')
NUREMBERG : Schaefer - Lense (puis Reinhardt 46e'), Cantaluppi, Bosacki - Polak, Mnari, L. Muller (S. Muller 85e') - Slovak (puis Sanko 74e'), Mintal (puis Banovic 80e'), Chedli - Vittek.

Jacky Duguépéroux aurait dû (avec raison) être satisfait de cette rencontre. Seulement voilà , un tacle de Polak, « imbécile et bête » comme il le dit lui-même, sur le péroné droit de Ricardo Faty a pas mal gâché la soirée. Le jeune Strasbourgeois s'en sortira avec une fissure au mieux, avec une fracture au pire.
Le match, lui, a été comme on l'attendait. « Les joueurs de Nuremberg ont essayé de nous impressionner durant 20 bonnes minutes, en durcissant les contacts, reprend Jacky Duguépéroux. On a su y répondre, autrement nous passions à  la moulinette. Même si je ne tire pas d'enseignements fermes et définitifs de ce match, je pense que nous progressons. »

Et puis, bien sûr, le Racing n'a pas encaissé de but. « C'était l'objectif de la soirée. On a retrouvé une certaine rigueur, de l'engagement. Je préfère un 0-0 à  un 4-3 », continue l'entraîneur du Racing. Pour être franc, les Allemands auraient pu toutefois ouvrir le score lorsque Vittek, totalement esseulé à  l'intérieur de la surface strasbourgeoise, croise trop sa frappe (9e').
Après, c'est vrai, le Racing a monopolisé le ballon pendant près d'une heure avec une circulation de balle plutôt intéressante. C'est lui aussi qui se crée de belles occasions : un tir d'Alex Farnerud capté par Schaefer (11e') par exemple. Ou mieux, cette occasion offerte à  Le Pen suite à  un tacle et une relance de Kanté pour Alex Farnerud. Malheureusement, après avoir évité la sortie de Schaefer, il ne trouvera que le poteau gauche du but allemand (31e').

On ne reprochera au Racing que d'avoir manqué de réalisme dans le dernier geste, pas d'avoir manqué d'idées. « Ils ont beaucoup couru après le ballon », notera Jacky Duguépéroux, au sujet des joueurs de Wolfgang Wolf. En trois occasions, Mickaël Pagis peut ouvrir le score. A chaque fois, le gardien de but allemand aura le bon réflexe (38e', 57e' et 58e'),
Le Racing perdra ensuite le contrôle de la rencontre, laissant le FC Nuremberg se montrer dangereux. Puydebois aura la bonne idée de se jeter dans les pieds de Slovak (64e'), de saisir ce coup de tête de Vittek (71e') et de bien se coucher sur cette frappe de Banovic (86e'). Le dernier mot restera aux Strasbourgeois avec cette bonne frappe d'Arrache que Schaefer repousse (90e'). Mais le geste idiot de Polak avait déjà  gâché la soirée...

[argueti]

Racing Strasbourg - Nancy à  Munster.

A la suite du stage d'avant-saison du Racing Strasbourg à  Munster et des bonnes relations entre le staff strasbourgeois et les dirigeants de l'AS Munster, les deux clubs ont convenu que le Racing reviendrait disputer un match amical au stade du Leymel. Les Strasbourgeois seront donc à  Munster le samedi 3 septembre prochain, durant la trêve internationale, et seront opposés à  l'AS Nancy-Lorraine. La revanche, en quelque sorte, du match amical remporté par les Nancéiens (4-2) il y a une dizaine de jours au Colmar Stadium.

Le Racing mis en condition

En se contentant d'un match nul et vierge hier, à  Bischeim, face au FC Nuremberg, le groupe de Jacky Duguépéroux a éprouvé son système défensif. Il a, hélas, également perdu le jeune Ricardo Faty pour quelques semaines.

Au moment d'évoquer la confrontation face au 14e de la Bundesliga, Jacky Duguépéroux a apprécié l'idée de se frotter à  un pensionnaire du championnat probablement le plus violent, assurément le plus rugueux du Vieux continent. Le technicien strasbourgeois avait anticipé à  merveille. Car en provenance de Nuremberg, au terme de 4 heures et demi de bus, les hommes de Wolfgang Wolf n'étaient pas venus en Alsace dans l'intention de se tourner les pouces. Mais plutôt pour se consacrer à  quelques bons duels des familles, à  quelques face-à -face enfièvres et à  quelques raisons de se chauffer les muscles comme le sang. Au final, le Racing se rapprochait incontestablement d'une configuration championnat défensivement, malgré une énorme absence sur un débordement de Slovak, une remise de Mintal qui plaçait Vittek dans un fauteuil pour tromper Cassard. L'attaquant tirait à  côté (10e).

L'attentat de Polak

Mais après vingt premières minutes passées à  encaisser les coups de coude, les semelles et les tacles à  la limite, ce qui donnait lieu à  des assauts germaniques enquiquinants, les Strasbourgeois imposaient progressivement leur touche technique. Sur un contre dont Kanté était à  l'origine, Alexander Farnerud envoyait Le Pen au défi de la défense adverse. Le Breton du Racing s'ouvrait le chemin du but en dribblant le gardien. Il trouvait néanmoins le poteau au moment de pousser le cuir au-delà  de la ligne où deux défenseurs s'étaient repliés (31e). Peu avant la mi-temps, Pagis, en coupant la trajectoire du corner botté par le malheureux, n'avait pas plus de réussite (38e). Le meilleur buteur français du dernier championnat profitait d'un ballon perdu par le méchant Polack pour décocher un tir à  ras de terre sur lequel a pu se coucher Schaefer (57e). Les Allemands n'étaient pas en reste avec un tir au ras de la transversale de Mnari (69e). Mais le geste très pur du joueur tunisien était rapidement terni par l'attentat dont Polak était l'auteur. Après avoir caressé les chevilles de Krebs, le Tchèque se ruait sur le péroné de Faty, durement touché (le staff médical parlait au minimum d'une fissure du péroné). Nuremberg était réduit à  10. Le match, engagé jusque-là , se concluait par un brouillon de foot côté alsacien. La virulence allemande faisant visiblement son effet. Jacky Duguépéroux délivrait des commentaires mi figue mi raison, refroidi par la perte d'un de ses éléments : « C'était un match comme on l'attendait, qui a été terni par le tacle imbécile de Polak, finalement à  son niveau. Les Allemands étaient peut-être énervés de courir après la balle. Je vois qu'on n'a pas encaissé de but ce qui me satisfait. Mais j'espère que la saison de Faty n'est pas compromise ». Il n'est pas le seul puisque le milieu de terrain, en difficulté face à  Nancy, donnait plutôt satisfaction lors de ses entrées en jeu sur les deux derniers matches.

Un nul costaud

Comme attendu, les joueurs de Nuremberg ont été physiques. Les Strasbourgeois ont su leur répondre, tout en essayant de jouer. Malheureusement, la blessure de Ricardo Faty est venu assombrir la soirée.

Racing 0
FC Nuremberg 0

Parc des Sports de Bischheim. 2 000 spectateurs environ. Temps chaud. Pelouse correcte. Arbitres : M. Kalt assisté de MM. Collinet et Dreyfuss.
Les avertissements : Bosacki (51e'), L. Muller (56e') et Cantaluppi (79e') à  Nuremberg. Expulsion : Polak (81e') à  Nuremberg.
RACING : Cassard (puis Puydebois 56e') - Lacour, Devaux (puis Bellaid 74e'), Kanté (puis Hagui 46e'), Boka (puis Deroff 74e') - Keita (puis Krebs 76e') - P. Farnerud (puis Faty 74e', puis Boka 83e'), A. Farnerud (puis Diane 74e'), Le Pen (puis Mouloungui 74e') - Pagis (puis Carlier 74e')
NUREMBERG : Schaefer - Lense (puis Reinhardt 46e'), Cantaluppi, Bosacki - Polak, Mnari, L. Muller (S. Muller 85e') - Slovak (puis Sanko 74e'), Mintal (puis Banovic 80e'), Chedli - Vittek.
Jacky Duguépéroux aurait dû (avec raison) être satisfait de cette rencontre. Seulement voilà , un tacle de Polak, « imbécile et bête » comme il le dit lui-même, sur le péroné droit de Ricardo Faty a pas mal gâché la soirée. Le jeune Strasbourgeois s'en sortira avec une fissure au mieux, avec une fracture au pire.
Le match, lui, a été comme on l'attendait. « Les joueurs de Nuremberg ont essayé de nous impressionner durant 20 bonnes minutes, en durcissant les contacts, reprend Jacky Duguépéroux. On a su y répondre, autrement nous passions à  la moulinette. Même si je ne tire pas d'enseignements fermes et définitifs de ce match, je pense que nous progressons. »

« On a retrouvé une certaine rigueur »

Et puis, bien sûr, le Racing n'a pas encaissé de but. « C'était l'objectif de la soirée. On a retrouvé une certaine rigueur, de l'engagement. Je préfère un 0-0 à  un 4-3 », continue l'entraîneur du Racing. Pour être franc, les Allemands auraient pu toutefois ouvrir le score lorsque Vittek, totalement esseulé à  l'intérieur de la surface strasbourgeoise, croise trop sa frappe (9e').
Après, c'est vrai, le Racing a monopolisé le ballon pendant près d'une heure avec une circulation de balle plutôt intéressante. C'est lui aussi qui se crée de belles occasions : un tir d'Alex Farnerud capté par Schaefer (11e') par exemple. Ou mieux, cette occasion offerte à  Le Pen suite à  un tacle et une relance de Kanté pour Alex Farnerud. Malheureusement, après avoir évité la sortie de Schaefer, il ne trouvera que le poteau gauche du but allemand (31e').

Dernier geste manquant

On ne reprochera au Racing que d'avoir manqué de réalisme dans le dernier geste, pas d'avoir manqué d'idées. « Ils ont beaucoup couru après le ballon », notera Jacky Duguépéroux, au sujet des joueurs de Wolfgang Wolf. En trois occasions, Mickaël Pagis peut ouvrir le score. A chaque fois, le gardien de but allemand aura le bon réflexe (38e', 57e' et 58e'),
Le Racing perdra ensuite le contrôle de la rencontre, laissant le FC Nuremberg se montrer dangereux. Puydebois aura la bonne idée de se jeter dans les pieds de Slovak (64e'), de saisir ce coup de tête de Vittek (71e') et de bien se coucher sur cette frappe de Banovic (86e'). Le dernier mot restera aux Strasbourgeois avec cette bonne frappe d'Arrache que Schaefer repousse (90e'). Mais le geste idiot de Polak avait déjà  gâché la soirée...

[Seb T.]

Prestation intéressante au milieu, jeu rapide à  une touche de balle, pas mal de décalages, intéressant jusqu'aux 20 dernier mètres où Pagis a bien du mal à  faire profiter de ses déviations multiples...

En effet, Le Pen a beau donner le tournis à  son défensuer sur des dribbles à  répétitions, il passe son temps à  s'exiler sur son côté gauche au bord de ligne de touche, manque cruellement de précision dans ses centres, il ne propose que très peu d'appels dans la profondeur et dans l'axe sans oublier sa maladresse devant le but...

Bref, j'aurai bien voulu une nouvelle fois Diané associé à  Pagis pendant 45 minutes...

Quand à  l'arrière garde, celà  reste solide quand la concentration est là , car il y a quand même certaines absences collectives derrière...

[Psychogene]

bah çà  a même pas été posté...

Grand oral à  Haguenau

Dernière sortie amicale pour Mickaël Pagis et ses coéquipiers.(Photo DNA - Xavier Thierry)
A une semaine de la reprise du championnat, le Racing passe son épreuve d'oral ce soir (18h), sur la pelouse du Parc des Sports de Haguenau, face au Slavia Prague de Karel Jarolim.

Tout doucement, lors des dernières rencontres, le Racing nouvelle version est monté en puissance. Lundi dernier, face aux plus que rugueux joueurs de Nuremberg, il avait même su répondre au défi physique tout en jouant. Et n'avait pas encaissé de but, ce qui était le thème de la soirée passée à  Bischheim (0-0).
Ce soir, le Slavia Prague lui donnera une autre réplique. « C'est une très belle équipe, commence par dire Jacky Duguépéroux. Je l'ai vue jouer à  Colmar face à  Lyon. C'est une équipe à  respecter avec une agressivité dans le bon sens du terme. »

Sans Pontus Farnerud
et Gaétan Krebs

Face à  des Lyonnais moins affûtés qu'eux, les joueurs de Karel Jarolim l'avaient emporté (1-0). « Ils viennent récemment de tenir en échec l'AJ Auxerre en faisant 0-0 », reprend l'entraîneur du Racing. Deux bons résultats face aux... deux premiers adversaires du club de la Meinau en Ligue 1.
Le Racing, on en parle maintenant, justement. A Haguenau, Jacky Duguépéroux devrait, comme face à  Nuremberg, aligner une équipe proche de celle qui débutera le championnat. « Nous sommes à  J -7, explique-t-il. Nous nous mettons de plus en plus dans la configuration de la compétition qui nous attend. Mais je ne tirerai pas d'enseignement définitif. Un match amical reste un match amical pour un joueur. Ce sera une dernière répétition. »

« Rigueur et constance »

Une dernière répétition que Gaétan Krebs et Pontus Farnerud, insuffisamment remis, manqueront. Une dernière répétition pour trouver ses repères, affirmer un peu plus une assise défensive certaine.
« Ce que j'attends de cette rencontre, c'est de la rigueur, de la constance », reprend Jacky Duguépéroux avant d'ajouter avec malice, faisant allusion au match musclé des joueurs de Nuremberg : « J'espère simplement et surtout que nous allons éviter les pépins et les blessures. »
Après être monté en puissance face à  Metz, puis face à  Nuremberg, le Racing passe son grand oral ce soir. « Mais la vérité, on ne la verra qu'à  partir du match d'Auxerre. Nous commencerons à  voir si nous avons été bons dans le dosage de nos séances », termine Jacky Duguépéroux.
RC Strasbourg - Slavia Prague. A Haguenau, Parc des Sports. Coup d'envoi à  18h.
RACING : Cassard, Puydebois, Deroff, Lacour, Kanté, Devaux, Hagui, Boka, A. Farnerud, Arrache, Le Pen, Johansen, Keita, Diané, Bellaid, Bassila, Carlier, Pagis, Mouloungui.
SLAVIA PRAGUE (équipe alignée face à  Auxerre) : Kozacik - Kratochvil, Latka, Zabojnik, Zboncak - Pitak, Suchy, Gédéon, Svento - Jarolim - Vlcek. Remplaçants : Slavik (g), Hrdlicka, Studik, Hubacek, Holenak, Svek, Cerny, Gecov, Fort.

Et le match vient de débuter

[Psychogene]

L'équipe au coup d'envoi:

-----------Cassard----------
Deroff-Devaux-Kante-Boka
------Bassila, Johansen-----
---Diané, Farnerud A----
----------Pagis-------Le Pen

Et 1-0 pour Prague...

[NéRiK]

[Psychogene]

1-1, but de Pagalou

[Manu]

1-2 actuellement mais franchement quand je vois que Bassila est encore là  ...

[Psychogene]

2-1... Cassard a mis un but contre son camp...