En attandent son premier but, Pontus confirme malheureusement qu'il est est un joueur fragile qui enchaine les blessures......
Faudrait pas qu'il passe la moitié du temps dans les tribunes de la Meinau..
[Ex] Pontus Farnerud
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DNA a écrit :Pontus recherche un statut
Un an après avoir été prêté par l'AS Monaco au Racing, Pontus Farnerud a été transféré cet été du club de la Principauté à celui de la capitale alsacienne. Le Suédois devrait être l'un des cadres du club strasbourgeois.
Il rêvait peut-être d'Espagne, voire d'Angleterre. Finalement, il a choisi Strasbourg. « Le Racing m'a voulu le plus. Il a fait des efforts pour me faire venir, sourit Pontus Farnerud. Je voulais me sentir bien quelque part. »
Le fait de retrouver le petit frère n'a pas pesé, à le croire. « Je suis content de le retrouver, mais ce n'est pas sa présence qui m'a décidé à revenir. J'ai surtout pensé à moi. »
« Ça me fait du bien d'être ici »
Ce quelque part recherché, ce sera donc les bords du Krimmeri, avec le stade de la Meinau comme panorama. « Ça me fait du bien d'être ici. En plus, je sais que les dirigeants comptent beaucoup sur moi. Je serai l'un des cadres de l'équipe. C'est ce que je souhaitais devenir. Je voulais changer de statut », reprend le Suédois.
A Monaco, il ne se plaignait pas de son sort. « Quand je suis revenu là -bas, j'ai beaucoup joué. Mais quand Didier Deschamps, en janvier ou en février, m'a proposé de prolonger, j'ai demandé à réfléchir. »
Une expérience à partager
Alors, les quatre derniers mois de la saison, Pontus Farnerud les passera plus souvent sur le banc que sur la pelouse. « C'est comme ça, et je continue à apprécier mon séjour à Monaco et son entraîneur. »
De la dernière saison, il retiendra surtout la Ligue des Champions. « C'était très excitant, grave, éclate-t-il de rire. C'est le top du top. Le jour où on a battu Liverpool, et que je m'étais occupé de Steven Gerrard, reste un grand moment. J'avais fait un bon match, et il avait été moyen. C'est cette expérience que j'ai envie de partager ici. »
Séduit
Douze mois après son premier séjour alsacien, il y revient donc avec envie. « J'ai suivi le parcours du Racing la saison passée. Sa manière de jouer m'a séduit. C'est cette manière de faire que je recherchais », argumente Pontus Farnerud.
« J'ai l'impression que ce club a grandi, a mûri à l'image d'Alexander. Quand j'y avais été prêté, l'effectif se résumait à onze ou douze joueurs de qualité. Aujourd'hui, nous sommes une vingtaine. Nous avons tous le souci de vouloir progresser. J'ai senti une grande implication. Pour le coach, il y a plus de choix. »
« Il est très précis »
A 25 ans, Pontus Farnerud, en choisissant le Racing, a redécouvert le club et un autre entraîneur. « Il a une philosophie du football que j'aime bien. Il ne parle pas pour ne rien dire. II est très précis, très tactique et technique, dit-il au sujet de Jacky Duguépéroux avant de rire : ses séances sont très longues. J'espère d'ailleurs que ça va un peu se calmer. »
Il se dit aussi « impatient de retrouver la compétition », et envisage la saison avec confiance. « Il faut continuer sur la lancée de la saison passée sans se fixer d'objectifs précis. C'est important de bien démarrer une saison même s'il faut tenir compte de la valeur de nos adversaires. »
Etre à la hauteur
On lui parle de sélection nationale à retrouver, le Suédois reparle de Racing. « Ma priorité, c'est lui. Après, si nous jouons bien, les choses viendront naturellement. »
Une dernière fois, il le répète. « Tout le monde a besoin de se sentir important dans une équipe. Mon souhait, c'est de jouer souvent et d'être à la hauteur du statut de cadre que les dirigeants m'ont confié. »
Histoire de démontrer que, lui aussi, a grandi en l'espace de douze mois et d'un aller-retour par Monaco.

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L'Alsace a écrit :Pontus, l'ex-prince de Monaco
Le milieu de terrain strasbourgeois y a passé près du tiers de sa vie. Mais si les souvenirs restent doucereux, la page écrite par Pontus Farnerud au pied du Rocher est bel et bien tournée.
Sa petite bouille sympathique, qui ne manque pas de séduire quantité de jeunes femmes, ne dépareillerait pas dans le cercle des têtes couronnées. Son flegme naturel, son calme et sa douceur lui donnent volontiers des allures de prince charmant. Mais sa fréquentation ponctuelle des Grimaldi n'a pas pour autant affolé les rédactions de « Voici », « Gala » et autre « Paris Match ». La présence de Pontus Farnerud, au pied du Rocher monégasque, pendant près de sept ans, n'avait d'autre but que professionnel et sportif. De 18 à 25 ans, l'aîné des frangins suédois qui défendent cette saison le maillot strasbourgeois, y a vécu « une étape, tellement de choses pour garder beaucoup de souvenirs », mais sur le rectangle vert plutôt que sous les ors du casino. « Je me souviens » permet de dresser un inventaire choisi d'épisodes d'importance pour une individualité, mais également pour tout le foot français, tant l'ASM, malgré ses oripeaux un tantinet désuets, malgré son public véritablement clairsemé, grâce à ses avantages fiscaux forcément injustes, continue d'incarner une citadelle majeure du foot en France. « Cela s'est passé mieux que je pensais », finit par synthétiser celui qui avait le choix, en quittant la L2 suédoise et Landskrona, entre Goteborg, l'Ajax Amsterdam et la Côte d'Azur. « Monaco, c'est finalement le cadre idéal pour les jeunes. Il n'y a pas la même pression qu'un grand club, mais il y a une réelle possibilité pour progresser ». Quand il finit par débarquer, séduit par le tandem Bettoni-Tigana, la constellation de stars fait, comme chaque année, envie. Il s'agit pour le jeune viking de se faire une place au côté des étoiles Barthez, Sagnol, Trezeguet et consort. Suit donc la brillante litanie d'épisodes, une source de souvenirs impérissables, une liste de partenaires successifs plus éblouissants les uns que les autres. Pontus le modéré s'en tient à quelques moments clefs, à quelques figures majeures. « En terme d'individualités, je retiendrai surtout Marco et Marcelo, Simone et Gallardo, le duo qui a fait la différence pour décrocher le titre en 2000 », juge-t-il. « Cela s'est un peu moins bien passé par la suite, notamment avec l'épisode du tunnel dont a été victime Gallardo (ndlr : le meneur argentin avait été agressé par des joueurs et une partie de l'encadrement de l'OM dans les couloirs du Vélodrome). Mais je me souviens de la victoire remportée face à Nancy. À 19 ans, je remportais le titre de champion. Et, comme vous dites, cela restera gravé dans la pierre ». Une distinction appréciable pour celui qui considère néanmoins avoir vécu sa période la plus aboutie en Principauté sanctionnée par un échec. « C'est Claude Puel qui m'aura fait le plus confiance à Monaco », admet-il. « J'ai sans doute vécu ma meilleure saison en 2000-2001, connu une période où je me sentais le plus fort, et peut-être produit mon meilleur match, en finale de coupe de la Ligue, face à Lyon ». À deux minutes du terme des prolongations, un but de Muller empêche un épilogue attendu dans la séance des tirs au but et de consacrer d'un deuxième titre sa troisième saison dans l'Hexagone. Le palmarès de Monaco et de Pontus est resté vierge depuis. Restent les douces impressions d'un art de vivre le football passablement original. « Le prince et la famille donnent toujours l'impression d'être là », admet le milieu de terrain. « Ils sont présents quand les problèmes financiers apparaissent, comme il y a deux, mais aussi à l'entraînement, dans le vestiaire. Ensuite, il y a le cadre ». Plutôt que de jouer les guides touristiques, il préfère rappeler ses présences régulières sur les terrains de Champion's League avec le maillot rouge et blanc – 8, rien que pour la saison dernière-. Et puis non. « C'est du passé maintenant, je n'ai plus de sentiment pour ce club ». Pontus Farnerud a quitté la bulle des privilégiés. Il faut payer ses impôts. Prévoyant, le Suédois s'y était préparé. Son fils n'est-il pas né… à Strasbourg ?
