[05/06] 3ème J: RCS / Monaco - 1/2
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Cédric Kanté est incertain pour le match contre Monaco en raison d'un coup reçu au genou.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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A deux jours de la rencontre face à Monaco, il reste moins de 200 places en tribune Est Haute, la tribune Ouest ainsi que les 1/4 de virage et les tribunes basses sont complètes. En fonction des ventes de ce samedi, seules les places en Populaires et les tribunes Nord et Sud Hautes resteront disponibles à la vente dimanche.

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matheousse a écrit :Si on fait jouer Boka, on ne jouera pas avec d'ailier comme contre Lyon.
Boka aime bien monter donc il risquerait de se télescoper avec Lepen notamment.
Je pense que Jacky va modifier son dispositif tactique par rapport à Auxerre.
Psychogene a écrit : --------------Cassard-------------
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Matthieu
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Dans les DNA ce matin :
Suspendu pour le déplacement à Lyon, Mickaël Pagis retrouve avec appétit le terrain, demain (18h) face à Monaco. Une seule ambition anime le capitaine strasbourgeois : trouver le chemin des filets. Ça tombe bien, le Racing en a grand besoin.
Mickaël Pagis ne cause pas beaucoup. Question de caractère, que l'on sait bien trempé et revêche. De fait, ses rares déclarations deviennent précieuses. L'intérêt, aussi et surtout, c'est que le propos n'est ni fade ni vain.
Comme sur le terrain, balle au pied, Pagis manie le verbe avec concision et fermeté. Parfois, au bout d'un long silence embarrassant, la sentence claque comme un coup de fusil, l'odeur de la poudre en moins.
« Il faut retrouver l'instinct de tueur. » A ce stade de la conversation, la peur a tôt fait d'envahir l'interlocuteur non averti. Voix grave, regard sombre, bras croisés, l'homme aux muscles saillants pourrait incarner l'un de ses personnages picaresques tout droit sortis de l'imagination débordante de Quentin Tarantino.
Au regard du début de saison, l'image de mauvais garçon n'est pas écornée. Face à Auxerre (0-0), pour la première journée de championnat, Pagis a vu rouge. Dans tous les sens du terme.
Coup de savate
L'Angevin de naissance est progressivement monté en température jusqu'à la faute éliminatoire. Une tentative de coup de savate à l'adresse de Mathis a contraint le nouveau capitaine à regagner prématurément les vestiaires. Pas franchement l'entame rêvée...
« Je ne vais pas l'accabler car il est assez déçu comme ça », disait Jacky Duguépéroux dans les coursives de la Meinau, déplorant déjà l'absence de son roc offensif sur la pelouse de Gerland une semaine plus tard. Pagis, lui, ne fuit pas ses responsabilités.
« Très frustrant »
« En fin de match, j'étais plus fatigué, explique le meilleur buteur français de l'exercice écoulé, avec 15 réalisations. Pour un attaquant, c'est toujours très frustrant car on aime voir les ballons arriver devant. Là , ils ne venaient pas. »
Alors Pagis est venu les chercher. Bas, très bas sur la pelouse de la Meinau. Il s'est échiné à porter malgré tout le danger sur le but de Cool. En vain. Alors il a couru jusqu'à épuisement. La lucidité l'a quitté. La faute bête, quoi...
« Et puis on est comme on est, lâche-t-il. Sur le terrain, je râle beaucoup, c'est mon tempérament. Les arbitres savent bien comment je fonctionne. Ils ont un métier difficile, nous aussi. Chacun doit faire des efforts. »
« Au fond des filets »
Devant sa télé, dimanche soir, Pagis était « à fond derrière l'équipe » revenue bredouille de son déplacement à Lyon. A froid, il a pu apprécier la « qualité de jeu » produite face au quadruple champion de France mais n'a pas manqué de repérer le rédhibitoire « manque d'efficacité » devant le but.
Justement, demain contre Monaco, Mickaël Pagis compte mettre à profit cet « instinct de tueur » pour enfin mettre une chique « au fond des filets. » Seul en pointe ou au côté d'un compère offensif, qu'il s'agisse de Le Pen, Alex Farnerud ou pourquoi pas Diané - Duguépéroux se tâte encore -, l'homme au crâne rasé voudra imposer son physique et faire chavirer le stade de bonheur.
« Gagner la confiance du public »
« Il faut que la Meinau soit un lieu d'où il est difficile de repartir avec des points, ajoute-t-il. Je compte sur le soutien du public qui, je l'espère, va se racheter après l'épisode Bassila en nous soutenant même dans les moments difficiles. Mais pour gagner sa confiance, il faut qu'on réponde présent sur le terrain. »
L'heure tourne et Mickaël Pagis n'a que trop causé. Dimanche après-midi, c'est balle au pied qu'il s'exprimera. Avec concision et fermeté.
