
[05/06] 3ème J: RCS / Monaco - 1/2
- Michel
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Ci joint la compo du racing :L'affiche est belle, l'occasion rêvée. Cet après-midi (18h), contre une équipe monégasque qui avance encore à tâtons, le Racing peut véritablement lancer sa saison. Ça passe impérativement par une victoire.
Il y a eu les promesses de l'aube. L'entrée en matière contre Auxerre, tout en douceur, a mis l'eau à la bouche. Indubitablement, ces Bleus-là ont du talent. En garçons consciencieux, ils savent assurer leurs arrières, insuffler du rythme et même emballer le public à travers quelques flammèches de génie.
Le problème, c'est que personne n'a pu terminer le boulot devant le but adverse. Pas grave, l'heure est alors au rodage. Du coup, le point du match nul acquis contre des Bourguignons appliqués contente peu ou prou tous les Strasbourgeois.
Défaite cruelle
A Lyon, une semaine plus tard, les regrets le disputent à l'impuissance. Sur la pelouse du champion en titre, les hommes de Duguépéroux ont impressionné la galerie. Oui, mais voilà , ils n'ont toujours pas trouvé la faille. Et cette fois, Cassard a dû ramasser à une reprise la balle au fond des filets. Courte et cruelle, la défaite laisse un goût amer.
« On n'a qu'un point en deux matches et il n'y a que les points qui comptent », prévient l'entraîneur strasbourgeois, conscient que le verdict des chiffres importe plus que l'avis collectif. Même si celui-ci est plutôt élogieux.
A coeur joie
Bien sûr, à l'orée de la troisième journée, la situation n'inspire pas encore d'inquiétude. Le spectre du cataclysmique début de championnat, la saison passée, ne hante pas les couloirs de la Meinau.
L'optimisme se lit d'ailleurs sur le visage des Bleus, eux qui s'en sont donnés à coeur joie tout au long de la semaine d'entraînement. « On joue en match comme on s'entraîne la semaine, c'est ce qu'on m'a appris », rappelle « Dugué ».
« Un premier tournant »
Bref, le doute n'a pas eu le loisir de s'immiscer dans les esprits. Mais voilà que se présente l'AS Monaco, dépourvue de ses apparats princiers après un début de saison délicat. Au moins la troupe à Deschamps ne connaît-elle pas plus de certitudes que celle de Duguépéroux.
« On arrive à un premier tournant, dit le technicien alsacien. Celui-ci n'est pas décisif, mais quand même. Si on gagne on prend une bouffée d'oxygène et on peut entrevoir l'avenir avec un peu plus de sérénité. Sinon, on se met en difficulté. »
Dit autrement, le propos de Duguépéroux pourrait se résumer à un laconique « là , maintenant, faut gagner. » Dans une Meinau bien garnie pour un week-end du 15 août - 22 000 spectateurs attendus -, toute autre issue serait forcément dommageable pour le moral des troupes, côté terrain comme tribune.
« D'abord gagner »
« Une victoire nous conforterait dans notre projet de jeu, explique Ulrich Le Pen, le gaucher très en vue actuellement. Surtout, cela permettrait de lancer une dynamique positive. Ne nous focalisons pas sur la manière. Il faut d'abord gagner. Le reste suivra. »
Capitaine Pagis, revenu de suspension, et les siens savent bien que le temps des promesses est désormais révolu. Cette fois, les filets adverses devront vibrer. Et le coeur du public alsacien chavirer. L'affiche est belle, l'occasion rêvée. Emballez-les !


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L'Alsace a écrit :Le dimanche de l'ascension ?
A la veille de l'Assomption, le Racing s'attaque à 18 h à la Meinau à la montagne monégasque. Sa remontée au classement passe par une victoire face à une ASM encore en rodage.
« Nous nous trouvons dans la même situation que l'an dernier : devant l'obligation de prendre des points après un départ difficile sur le plan comptable. Mais le contexte est différent. Dans le jeu, nous sommes là . Il nous reste à trouver une efficacité offensive, en gardant la fraîcheur et l'état d'esprit dont nous avons fait preuve à Lyon. » Jacky Duguépéroux n'est pas du genre à se voiler la face. Il le sait et le dit : le choc contre Monaco, ce soir (18 h) à la Meinau, revêt déjà un enjeu sinon capital, du moins important pour ses troupes. Car qu'il le veuille ou non, le spectre de l'entame ratée de 2004-2005 hante déjà les couloirs de la Meinau, du côté de l'administration notamment où les dirigeants attendent avec une impatience non dissimulée la concrétisation – en points — des promesses entrevues. « La seule réalité qui vaille », admet d'ailleurs « Dugué », « mais au-delà de la victoire que nous allons tout faire pour décrocher et offrir au public qui n'attend que ça, nous devons continuer à développer notre jeu, en y alliant le réalisme. Pour notre 2e match à domicile, nous devons éviter tout faux pas. Personne n'a envie de revivre l'entame 2004-2005. Je sais qu'on traîne toujours comme un boulet les points perdus en début de saison et que si nous venions à chuter contre Monaco, les gens, avec un point en trois journées, ne manqueraient pas de faire le rapprochement. Mais je me garderai bien de noircir le tableau. N'oublions pas que la saison dernière s'est superbement terminée. C'est vrai, ce match est un premier tournant. Mais je n'ai pas de doutes. » Ce tournant, l'AS Monaco, qui connaît elle aussi quelques ratés à l'allumage, va également tenter de le négocier au mieux. « Miraculée » à Nancy lors de la journée inaugurale, l'ASM a enchaîné avec une défaite à Louis II contre Auxerre (0-2), puis un échec dans les arrêts de jeu au Betis Séville lors du 3e tour préliminaire aller de la Ligue des Champions (1-0 mardi). « Oui, mais Monaco s'est fait bouger à Nancy, ne s'est offert que deux occasions et n'en a pas moins gagné 1-0 », souligne l'entraîneur strasbourgeois, « De la même façon, Lyon n'était pas bien contre nous, mais s'est imposé quand même. Nous devons nous inspirer de ces équipes-là . »
Maoulida : « Monaco va faire très mal »
Des équipes toujours en rodage que le capitaine Mickaël Pagis préfère affronter d'entrée. « L'AS Monaco n'est pas encore prête. Entre les arrivées et les blessures, elle peine à se mettre en route. Mais elle sera performante cette saison et comme Lyon, il est peut-être préférable de la croiser en ce début de saison. » A l'évidence, l'ASM cherche encore la bonne carburation. Déçu par le comportement clanique de certains joueurs la saison dernière, Didier Deschamps a procédé à l'intersaison à quelques réajustements. Premier objectif : retrouver la complicité qui avait conduit Gaël Givet et les autres en finale de la Champions'League au printemps 2004. « J'ai trouvé à Monaco un excellent état esprit et une très belle ambiance grâce auxquels nous sommes allés chercher une victoire très difficile à Nancy », assure Toifilou Maoulida, l'une des six recrues monégasques. « Entre les nouveaux et les anciens, l'alchimie demande juste un peu de temps. L'ASM a encore besoin de quelques matches pour se régler, mais dès qu'elle va être à 100 %, elle va faire très mal. Après notre échec contre Auxerre, nous devons absolument rapporter quelque chose de la Meinau, pour ne pas hypothéquer la suite de la saison, d'autant que dans la foulée, nous nous déplacerons à Bordeaux. Mais Strasbourg est une belle équipe, comme en attestent sa victoire en Coupe de la Ligue et sa qualification en Coupe UEFA. Le Racing méritait de s'imposer à Lyon et nous nous attendons à un match très difficile. A nous de bien l'aborder. Nous allons donner le maximum. » Entre deux équipes apôtres du jeu offensif, même si les deux attaques sont à la peine en ce début de saison, le spectacle devrait être au rendez-vous.
L'heure des choix
Jacky Duguépéroux a beau dire qu'il préfère avoir l'embarras du choix que l'embarras sans le choix, l'entraîneur strasbourgeois se prépare ces prochains temps quelques nuits d'insomnie à l'heure de composer son équipe de départ. Surtout quand les deux dernières recrues, l'attaquant international tunisien Haikel Gmamdia, encore un peu juste physiquement, mais intégré aujourd'hui pour la première fois au groupe de dix-sept, et le milieu égyptien Hosni Abd Rabo, pas encore qualifié, seront pleinement opérationnels. Premier exemple : ce dimanche avec le retour du capitaine Mickaël Pagis (suspension purgée). La rentrée du second buteur de L 1 (15 buts) en 2004-2005 va forcément pousser l'un de ses coéquipiers sur le banc. Lequel ? La question reste entière. Car à Lyon, les Strasbourgeois, sans exception ou presque, ont, malgré la défaite 1-0, récité une partition individuelle et collective de haute tenue. Pour quel système l'entraîneur strasbourgeois optera-t-il ? Difficile à dire. Mais si l'on se fie aux impressions – parfois trompeuses – de la dernière séance d'hier après-midi, on ne serait guère surpris de le voir aligner un 4-2-3-1 plutôt audacieux.
Le retour de Boka ?
La défense pourrait subir son premier changement de la saison, avec le possible retour de Boka sur le flanc gauche à la place de Cédric Kanté, qui a « sauté » l'entraînement de vendredi pour une douleur au genou. Au milieu, toujours sur la foi de la séance d'hier, Pontus Farnerud pourrait être sacrifié, ce qui constituerait un coup dur pour le Suédois face à son ancien club. Johansen et Keita hériteraient de la récupération et le trident Diané (à droite), Alexander Farnerud (dans l'axe) et Le Pen (à gauche) aurait pour mission d'apporter le surnombre en phase offensive auprès de Pagis. Mais les impressions – on l'a dit — sont parfois trompeuses et Jacky Duguépéroux est passé maître dans l'art de cacher son jeu.
Maoulida, bête noire des Bleus
L'attaquant monégasque a, avec Rennes et Metz, marqué ces trois dernières saisons face au Racing qui a… vainement tenté de le recruter.
Il appartient, comme le Niçois Marama Vahirua notamment, à la caste restreinte des attaquants à qui le Racing donne des ailes. Ces trois dernières saisons, le néo-Monégasque Toifilou Maoulida a inscrit quatre buts face au RCS. Alors Rennais, il a ouvert sa série le 4 décembre 2002 en clôturant dans les arrêts de jeu la démonstration rennaise à la Meinau (3-1). Prêté à Metz en 2003-2004, il a ensuite fait mettre genou à terre à son infortuné garde du corps suédois Michael Dorsin et aux Strasbourgeois le 25 octobre 2003, grâce à un doublé synonyme de succès lorrain en Alsace (2-0). Puis rentré en Bretagne, il a ouvert le 22 mai dernier le festival (4-0) du Stade rennais Route de Lorient contre des Bleus déboussolés en fin de rencontre.
« La proposition strasbourgeoise était intéressante »
Son rendement n'a évidemment pas échappé aux dirigeants strasbourgeois. A telle enseigne que Marc Keller s'est penché à deux reprises sur son cas. La dernière fois, c'était à l'automne 2004, en prévision du mercato hivernal. Mamadou Niang revenait à peine sur le chemin de la grande forme, Mickaël Pagis s'était blessé à Metz et la prolongation du milieu droit Yacine Abdessadki battait de l'aile. Le profil de l'ancien Montpelliérain semblait tout indiqué. « Au dernier mercato, un an avant aussi, nous avons tenté de l'engager », rappelle le directeur général, « Nous avions sollicité un prêt, mais Rennes n'a pas voulu le laisser partir. Toifilou Maoulida a ceci d'intéressant qu'il peut évoluer en pointe ou dans le couloir droit.» A l'époque, le joueur se morfond à Rennes. Il n'entre pas – ou que très peu – dans les plans de Laszlo Bà¶là¶ni. Pourtant, la saison précédente, son prêt à Metz lui a permis de reprendre pied. L'ex-international espoirs a inscrit 12 buts en L 1 et, donc, crucifié le Racing à la Meinau. Le club lorrain tente alors de le conserver. En vain. Rennes refuse, comme il refusera quelques mois plus tard de rendre sa liberté à un joueur sous-utilisé. « Je jouais peu et j'ai demandé à être libéré de mes derniers mois de contrat», raconte-t-il, «mais le Stade rennais voulait me vendre et n'a pas infléchi sa position. Les dirigeants de Strasbourg avaient contacté mon agent. Leur proposition était sportivement intéressante. Mais j'ai dû rester à Rennes. Et ça s'est heureusement mieux passé pour moi. » Bà¶là¶ni revoit en effet ses batteries. Désormais indissociable, le trio Maoulida (à droite), Monterrubio (à gauche) et Frei (devant) fait parler la poudre. L'ancien Montpelliérain bouclera la saison avec 7 buts. Dans son sillage et celui de ses deux comparses, Rennes, 4e, se qualifie pour la première fois de son histoire en Coupe de l'UEFA par le biais du championnat. Le Racing sait déjà que sa chance est passée. Le Rennais est en fin de contrat et de grosses écuries lui font les yeux doux. Monaco avance à découvert. « Je n'ai fermé la porte à personne. Mais Monaco ne se refuse pas. C'est, avec Paris, Lyon et Marseille, l'un des clubs phares du championnat qui, en prime, offrait le challenge de la Ligue des Champions. Après notre défaite 1-0 à Séville mardi face au Betis au 3e tour préliminaire aller, nous voulons absolument nous qualifier. C'est important pour le club et les joueurs. Je sais que je n'ai pas choisi la facilité et que dans un club moins huppé, j'aurais eu de plus grandes chances de jouer tout le temps. Mais j'arrive à un âge (26 ans) où je voulais vivre de grandes sensations, me mêler à la course au titre et jouer la Champions'League. De Montpellier à Rennes, en passant par Metz, j'ai connu une progression linéaire. Je suis prêt à relever le défi. » Prêt, aussi, à faire mal cet après-midi à un Racing qui lui réussit. « Pourvu que ça dure », s'en amuse-t-il. S'il est titulaire tout à l'heure, son comique de répétition pourrait bien ne pas faire rire les Strasbourgeois.
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