 
 Plus sérieusement il faut gagner, c'est impératif, j'espère de tout coeur que Dugué alignera Pagis ET Diané en pointe, je suis sûr que ça peut faire des ravages avec un peu de temps !
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DNA a écrit :Trois points, c'est tout
Première victoire pour Pagis, Le Pen et les Strasbourgeois ? Impératif, les Bleus !
Ce soir (20h) contre Toulouse, le Racing est dans l'obligation absolue de remporter sa première victoire de la saison. Le temps des promesses est révolu. Maintenant, il faut décoller.
L'été a filé à la vitesse d'un battement d'ailes. L'automne vient tout juste de poser sa touche délicatement colorée sur la plaine d'Alsace. Le temps passe et le Racing, lui, n'a toujours pas gagné. A l'orée de cette neuvième journée de championnat, les Strasbourgeois sont même en fâcheuse posture.
« Pour la première fois de la saison, nous sommes dos au mur, dit sans détours Jacky Duguépéroux, l'entraîneur des Bleus. Je réfléchis, je lis la presse, j'écoute les gens. On n'est visiblement pas à notre place. On mérite mieux, oui, c'est sûr. Mais maintenant, il faut gagner. Sans quoi on va vraiment être en difficulté. »
« Ne pas s'affoler »
La difficulté ne se lit peut-être pas sur les visages des Strasbourgeois, toujours aussi sereins au sortir des séances d'entraînement. A croire que la réalité du classement, autrement plus crue celle-là , n'a pas de prise sur l'état d'esprit des Alsaciens. Sans des Messins en perdition qui ferment la marche, la lanterne rouge serait alsacienne.
« On ne s'affole pas, c'est vrai, concède Cédric Kanté, le patron de la défense au côté de Karim Hagui. On devrait peut-être le faire. Mais il n'y a pas de raisons. La méthode de l'an dernier a porté ses fruits. Il s'agit de l'appliquer à nouveau. Défensivement, on n'est pas mal. Manque encore ce petit grain de folie pour faire basculer la rencontre. »
Mots magiques
Et de ressortir du chapeau les mots magiques présentés en choeur, comme « rigueur », « générosité » ou le traditionnel mais toujours apprécié « effort collectif ». Soit autant de valeurs qui avaient permis d'amorcer le redressement à l'automne dernier, quand des Bleus meurtris avaient laissé leurs états d'âme aux vestiaires et leur coeur sur la pelouse de la Meinau.
Ces succès rédempteurs, comme contre Nice ou encore Bordeaux, avaient été bâtis dans le dépouillement et la douleur. Cette saison, les hommes de Jacky Duguépéroux n'ont pas affiché pareil dénouement pour la cause. L'absence de Sidi Keita, guerrier devenu sage, risque de peser dans ce registre de la combativité.
« Pas pleurnicher »
« Keita est un joueur important, rappelle Duguépéroux. Il va nous manquer, d'autant que Hosni est encore suspendu. Mais je ne vais pas pleurnicher sur notre sort. Aux autres joueurs de faire les efforts nécessaires. Cette absence va, je l'espère, révéler d'autres caractères. »
En clair, les Pontus Farnerud, Diané, Arrache ou autre Johansen doivent désormais monter en régime et évoluer avec le couteau entre les dents. Car si le faible rendement du Racing est avant tout offensif, il n'incombe pas aux seuls attaquants. Peu en veine, il est vrai.
« Mettre la pression »
« A tous les postes, chacun se dit maintenant qu'il faut faire plus, assure Stéphane Cassard, le gardien qui a sauvé le point du nul en fin de match à Ajaccio. Je suis persuadé que l'efficacité va venir. Peu importe l'adversaire, à nous de mettre la pression d'entrée. On n'a pas encore su le faire. Contre Toulouse, ce sera le moment ou jamais. »
Placé dans une spirale positive avec la victoire en Coupe d'Europe à Graz (0-2) et les deux nuls contre Lens (1-1) et à Ajaccio (0-0), le Racing doit cette fois concrétiser. On le dit, on le répète, mais c'est ainsi. Trois points, c'est tout !
DNA a écrit :A partir d'aujourd'hui, le Racing va devoir faire sans Sidi Keita et pour de longs mois encore. Le Malien sera opéré lundi par le professeur Jaeger. Ce qui ouvre à nouveau la porte à Pontus Farnerud.
« La douleur est trop vive pour que le genou de Sidi soit examiné à fond, explique Dany Eberhardt, le médecin du Racing. Mais on ne se fait pas trop d'illusions, à 95 %, c'est une rupture des ligaments croisés du genou. Lundi matin, le professeur Jaeger l'endormira pour l'examiner tranquillement et si le diagnostic est confirmé, il l'opère dans la foulée ».
Peu de chances, donc, de revoir le Malien jouer les ratisseurs au milieu de terrain avant le mois de mars, au plus tôt. Et gros trou à combler forcément pour Jacky Duguépéroux qui avait entre ses mains un trésor qui se polissait tout seul au fil des journées.
Encore privé d'Hosni pendant une soirée, l'entraîneur strasbourgeois devrait donc relancer Pontus Farnerud. Pour ce match, il n'a pas trop le choix de toute façon, le recentrage de Lacour à Ajaccio n'ayant pas été une immense réussite.
Et même si l'aîné des Farnerud est actuellement loin de son niveau, il n'a pas non plus cassé la baraque en Corse, il possède toutefois un potentiel et un vécu qui en font un remplaçant tout trouvé. En attendant mieux car l'ancien Monégasque doit être plus qu'un remplaçant.
Ce soir, il devrait donc logiquement s'aligner aux côtés de Pascal Johansen.
ARRIBAGE SUSPENDU. - Les Toulousains aussi doivent faire sans l'un de leurs éléments majeurs. Expulsé samedi en début de rencontre face à l'OM, Dominique Arribagé leur manquera forcément dans l'axe. C'est l'Ivoirien Dao qui devrait le suppléer avec une grosse envie de revanche. Le 23 mai 2004, il s'était en effet fracturé le tibia et le péroné contre... le Racing.
MORAL RETROUVE. - Si les Strasbourgeois restent sur une série plutôt correcte (4 nuls et 1 défaite), le Téfécé a retrouvé des couleurs en battant Marseille. Une victoire qui plus est acquise à 10 contre 11 avec « des gamins de 20 ans », dixit Revault. De quoi retrouver le moral.



 
 

je m'acharne verbalement sur Deroff & Arrache...Barwadel a écrit :Dites les gars , quand vous ètes à la Meinau, vous ètes reconnaissables à quoi ?
Vous portez un badge ? vous chantez plus fort que les autres ? vous pleurez souvent dans un coin ? . . . . . . . . . . . . . .dites moi , comme cela je pourrai peut ètre serrer l'une ou l'autre main
Patrick.
