[05/06] 1er Tour UEFA retour : RCS / Grazer AK : 5-0

[Keating]

le match retour je ne sais pas, c'était le match aller

[alphons]

ce soir je regarde sur premiere Austria......la victoire du racing.....lallalalalalalalal

[lolo]

le match retour je ne sais pas, c'était le match aller

Si, si, match aller ET retour... Je pense que les 150k€ qu'on a récupéré concernent l'ensemble des 2 matchs...

[Keating]

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Ben nous on la regarde au stade, la la lère

[raphou96]

on a une estimation des places vendues ?
Sam.

10500places vendues hier soir, on devrait arriver à  12-13000 ...

Sinon, dans l'équipe de ce matin, était écrit qu'M6 a payé 40 000€ pour le match de l'OM Ce qui veut dire que les matchs d'UEFA se payent vraiment une misère (peut-être entre 10 et 20 000 pour les autres matchs diffusés sur le cable), alors financièrement pour le Racing c'est vraiment une bonne affaire d'être diffusé par Premiere

Déjà  c'est ch*** un match en milieu de semaine mais alors à  18h15 il y a rien de pire pour avoir peu de monde dans le stade.

[argueti]

Ça roule, ma poule ?

Après sa victoire à  l'aller en Autriche (2-0), le Racing doit assurer à  18 h 15 à  la Meinau contre Graz AK sa qualification pour la phase de poules de la Coupe de l'UEFA.

C'était lundi après-midi, avant le départ de Jacky Duguépéroux et ses hommes pour Reipertswiller. Egon Gindorf et Marc Keller ont brièvement réuni les joueurs dans les vestiaires de la Meinau. Il y a moins de trois semaines, après la défaite face au PSG, le directeur général avait placé les joueurs devant leurs responsabilités, en leur rappelant le chemin parcouru ces quatre dernières saisons et notamment depuis le rachat du club par Egon Gindorf et les cinq autres actionnaires en 2003. Une date refondatrice après les années d'errance et de tensions, internes et externes, de l'ère Mc Cormack. Depuis, le club s'est désendetté, a retrouvé un calme relatif. La longue litanie des procès en cours s'est éteinte. Le déficit a été divisé par près de six, de 11 millions à  moins de 2 (compte non tenu des dépenses exceptionnelles, comme l'affaire Garay ou le licenciement d'Antoine Kombouaré). Le club, longtemps à  la ramasse, a fini la saison passée en boulet de canon pour décrocher une 11e place inespérée, remporter la Coupe de la Ligue et retrouver l'Europe, quatre années après sa brève expérience face au Standard de Liège. Et ce tableau-là  serait presque idyllique, pour un club de taille moyenne comme le Racing sans doute appelé à  le rester tant qu'un actionnaire majoritaire de dimension nationale et internationale n'en reprendra pas les rênes (Ndlr : l'expérience Mc Cormack a toutefois montré ses limites), si la saison 2005-2006 n'avait démarré au ralenti, sur le plan comptable s'entend. Au point qu'aujourd'hui, un an presque jour pour jour après l'intronisation de Jacky Duguépéroux (le 4 octobre 2004), les Bleus en sont au même point ou presque. Leur bilan arithmétique (5 points contre 4) est aussi aride que le désert du Sahel en période estivale. C'est dire.

Le salut par le jeu

La crise sportive, qui finira certes par éclater si la tendance mathématique n'est pas très vite inversée, aurait, en d'autres temps pas si lointains, déjà  sauté à  la figure des acteurs du RCS. Mais aujourd'hui, les naufragés du bateau bleu se raccrochent à  la seule bouée de sauvetage qui vaille, après celle des résultats : le jeu. Un jeu qui, en définitive, sur les 9 premières journées de L1, n'a véritablement été absent qu'en deux occasions : à  Metz (0-0), surtout en 2e mi-temps, et à  Paris (échec 1-0), dans un Parc des Princes hanté par onze fantômes alsaciens comme aux heures les plus sombres du début 2004-2005. Celles d'un renoncement « paroxysé » contre Nantes le 2 octobre dernier, avant-veille de l'éviction d'Antoine Kombouaré (0-2). Depuis, les Bleus ont, sur la manière du moins, chassé leurs démons. Après s'être relancés à  Graz au premier tour aller de Coupe de l'UEFA (2-0, leur seul succès à  ce jour), ils ont frôlé la victoire contre dix Lensois à  la Meinau (1-1) et auraient pu rapporter d'Ajaccio un pécule plus lucratif que le point du nul (0-0). Et que dire de leur échec de samedi face à  des Toulousains hyperréalistes et emmenés par « Superman » Revault (2-4) ? Voilà  pourquoi, lundi, en quelques minutes, le président Egon Gindorf a pris la parole devant le groupe. « Comme souvent avec Egon, nous étions en phase et nous en avons pris la décision ensemble dès dimanche », raconte Marc Keller, « Autant il y a trois semaines, nous avions demandé aux joueurs de se ressaisir, autant, cette fois, Egon, en deux ou trois minutes, les a encouragés et invités à  persévérer. Il n'est pas possible que ça ne finisse pas par sourire. » Avant un rendez-vous à  quitte ou double dimanche à  Troyes, au lendemain duquel staff et dirigeants ne manqueront pas de dresser un bilan et, surtout, probablement, d'en tirer les conséquences, le match de ce soir contre Graz a ceci de capital qu'il peut servir de tremplin. Notamment en termes de confiance, un peu comme à  l'aller. L'Europe, souvent accusée d'amoindrir le rendement des clubs en championnat, pourrait avoir l'effet inverse à  Strasbourg. Personne, et surtout pas les joueurs, ne l'ignore.

Les hésitations de « Dugué »

« Dans notre situation, je ne peux pas me permettre de ne pas aligner l'équipe qui me semble la meilleure. Je n'ai pas les moyens de faire tourner mon effectif comme dans d'autres clubs. » Jacky Duguépéroux ira donc au bout de ses idées ce soir. Mais dès hier matin, l'entraîneur strasbourgeois, a effectué ses premiers choix : des 23 joueurs à  sa disposition à  Reipertswiller (dont Jean-Christophe Devaux, qui poursuit sa phase de reprise après sa blessure au talon d'Achille et ne reprendra avec le groupe que la semaine prochaine), il a extrait Eric Mouloungui, Gaétan Krebs et Amara Diané qui ont regagné Strasbourg en fin de matinée. « Dugué » a ainsi conservé 19 joueurs pour ce match retour, exactement comme à  Graz il y a quinze jours. L'Egyptien Hosni, suspendu lors des trois dernières journées de L1, retrouvera son rôle de récupérateur. Après l'ultime séance de l'après-midi, le coach bas-rhinois avouait deux hésitations (sachant que Boka, qui a une nouvelle fois écourté l'entraînement pour ménager sa cheville, tiendra sa place) : la première concerne le second poste de milieu axial pour lequel Pascal Johansen et Pontus Farnerud sont en balance ; la seconde touche le couloir gauche où Salim Arrache, qui avait profité de la mise au repos d'Ulrich Le Pen contre Toulouse, a réussi face au Téfécé son meilleur match depuis longtemps et pourrait conserver son « fauteuil » dans le onze de départ aux dépens du Breton. Au Graz AK, l'entraîneur Walter Schachner, privé de l'ex-Niortais et Nigérian James Obiorah (cuisse), du Camerounais Saikou Kujabi (cuisse) et de Mario Hieblinger (fiévreux), lancera d'entrée son capitaine Toni Ehmann et son buteur Roland Kollmann, de retour de blessures (voir par ailleurs). Kollmann sera associé à  Bazina, légèrement souffrant, mais qui sera bien titularisé. « Nous avons fourni notre plus mauvais match de la saison à  l'aller », affirme le coach autrichien. « Ça nous laisse quelque espoir. » Absents : à  Strasbourg, Devaux (convalescence), Keita (ligaments croisés du genou), Mouloungui, Krebs, Diané (choix de l'entraîneur) ; à  Graz, Obiorah (cuisse), Kujabi (cuisse), Hieblinger (fièvre).

« 5 % de chances de passer »

A l'image de son président Harald Sukar, plus réaliste que pessimiste, Graz ne minimise pas la difficulté de sa tâche, mais veut y croire.

Ils sont arrivés en toute décontraction. « Dans la peau de l'outsider qui n'a rien à  perdre », en a souri l'attaquant croate Mario Bazina. Hier, sur les coups de midi, quelques instants après leur atterrissage à  Entzheim, les 18 joueurs du Graz AK, emmenés par l'entraîneur Walter Schachner, n'ignoraient pourtant pas que leur tâche relèvera ce soir de la mission impossible. Leur président, Harald Sukar, ne le conteste d'ailleurs pas. « Nous avons 5 % de chances de passer, Strasbourg 95 %. Mais bon, ces 5 % entretiennent l'espoir. » Après un début de saison moyen pour un club auteur du doublé coupe-championnat en 2004 et vice-champion en 2005, le Graz AK s'est regonflé le moral en dominant samedi au Arnold Schwarzenegger Stadion le leader de la Bundesliga autrichienne, l'Austria de Vienne (1-0), grâce à  un penalty de Roland Kollmann (27 buts en 2003-2004 et 15 en 2004-2005). Le canonnier du GAK, blessé durant six semaines après un violent coup reçu sur le tibia et qui n'a effectué que quelques apparitions en fin de rencontre ces dernières journées, sera titulaire ce soir. Tout comme le capitaine Toni Ehmann, au repos depuis l'aller contre Strasbourg pour s'être de nouveau ressenti d'une entorse de la cheville. « Ni Toni ni Roland ne sont à  100 % », indique l'entraîneur, « mais je ne peux pas me permettre de m'en passer. J'ai besoin de leur expérience. Même s'il n'est pas en pleine possession de ses moyens, Kollmann reste notre atout offensif majeur. »

Skoro : « Jouer à  l'OM a été un honneur »

Il débutera donc en pointe aux côtés de Bazina, promu hier midi interprète de son compère de l'attaque Alen Skoro, passé par Marseille de janvier à  mai 2001. Quand un Croate traduit en Allemand les propos d'un Bosniaque, ça donne à  peu près ceci. « Si je parle français ? », lâche Skoro, sous contrat à  Graz jusqu'en 2007 et remplaçant tout à  l'heure, « non, pratiquement plus. J'ai tout oublié depuis mon passage à  Marseille. Je ne suis pas comme Danijel Ljuboja (l'ex-attaquant du RCS aujourd'hui au VFB Stuttgart) que je connais bien, qui s'exprime parfaitement dans votre langue et qui, soit dit en passant, est vraiment un grand joueur. Lorsque j'étais à  Marseille, je n'avais pas joué contre Strasbourg. J'avais très peu joué d'ailleurs, car le courant ne passait pas avec Javier Clemente (Ndlr : l'entraîneur espagnol de l'OM à  l'époque). Sans compter que tout est arrivé très vite pour moi, trop sans doute, parce que j'étais très jeune. Mais je n'en garde que de bons souvenirs. Jouer à  Marseille, dans l'un des très grands clubs français, a été un honneur. L'expérience a été très courte, mais je n'ai aucun regret. » L'album aux souvenirs refermé, Skoro n'en estime pas moins que le GAK peut créer la surprise : « Strasbourg est une très bonne équipe et mène 2-0 à  la mi-temps. Mais si nous avons la chance d'inscrire un but très vite, nul ne sait ce qui peut se passer. Notre victoire sur l'Austria de Vienne a renforcé notre capital confiance. » « Le Racing vient de prendre quatre buts chez lui contre Toulouse, qui n'est tout de même pas l'une des équipes phares de Ligue 1 », souligne le coach Walter Schachner, « et sans nous prendre pour ce que nous ne sommes pas, pourquoi pas nous ? » Mario Bazina, qui avait trouvé la transversale de Stéphane Cassard à  la 87e à  l'aller, n'a qu'un regret : ne pas avoir marqué ce jour-là . « Si nous avions réduit le score, notre tâche serait moins compliquée. Mais je le répète : nous n'avons rien à  perdre. » C'est ce qui rend le GAK d'autant plus dangereux.

13 000 spectateurs ?

10 500 billets avaient trouvé preneur hier soir: l'affluence ne devrait donc pas excéder les 12 à  13.000 personnes ce soir pour la venue du Graz AK. Une fréquentation plutôt modeste due à  la combinaison de plusieurs facteurs: l'horaire inhabituel du match, les piètres résultats des Bleus en championnat, la victoire de l'aller qui, dans l'esprit du public, ôte à  ce premier tour retour une bonne part de suspense et la notoriété de l'adversaire. Rien de très surprenant si l'on se souvient qu'en 1997-98, des adversaires comme les Glasgow Rangers et Liverpool n'avaient attiré à  la Meinau respectivement que 12.450 (en 32e s de finale) et 18.816 spectateurs (en 16e s). Les femmes à  Reipertswiller. Les joueurs du Racing attendaient la visite de Marc Keller mardi soir à  l'hôtel-restaurant « La Couronne » de Reipertswiller. Si le directeur général est bien venu partager leur dîner, il leur avait aussi réservé une jolie surprise : leurs femmes sont venues « dans ses bagages » pour ce repas à  l'ambiance familiale. Toutes les épouses ou concubines n'avaient pas pu se libérer, mais sept d'entre elles ont rallié les Vosges du Nord pour une courte visite, puisqu'elles ont regagné Strasbourg sitôt le dîner. Le président de Graz avec ses supporters. La politique de proximité entretenue par le président du RCS, Egon Gindorf, à  l'égard des supporters strasbourgeois n'est pas l'apanage de l'industriel allemand. Alors que les joueurs du Graz AK logent à  Molsheim et que le reste de la délégation a pris ses quartiers dans un hôtel du centre ville, le président du club autrichien a passé la nuit à  Urmatt, au « Clos du Hahnenberg », hôtel réservé aux supporters qui ont fait le déplacement en Alsace. Journée agitée au Graz AK. Alors que Walter Schachner figure sur la liste des prétendants à  la succession, comme sélectionneur national, du légendaire Hans Krankl, poussé dehors après l'élimination de l'Autriche dans la course au Mondial 2006, l'entraîneur du Graz AK a été annoncé en partance pour le Rapid de Vienne hier matin par la presse de son pays. Laquelle a également dévoilé que le buteur croate du GAK, Mario Bazina (5 buts cette saison, 15 l'an passé), pourrait filer à  Salzbourg au mercato d'hiver. Le président Sukar a démenti ces rumeurs : « Je veux garder Bazina et construire une nouvelle équipe autour de lui, Ehmann et Amerhauser. Quant à  Schachner, s'il dispose d'une clause dans son contrat qui lui permet de partir sur-le-champ pour entraîner la sélection autrichienne, rien de tel n'existe qui l'autorise à  signer dans un autre club. » Pagis soutient Gmamdia. Plus que jamais orphelin d'un Mamadou Niang qui a inscrit samedi le 3e but de l'OM contre Metz (3-1), Mickaël Pagis avoue pourtant s'interroger sur la nécessité de recruter un attaquant supplémentaire, alors que les noms du Lyonnais Pierre-Alain Frau et de l'ex-international allemand Fredi Bobic circulent du côté de la Meinau. « Il fallait peut-être le faire avant », indique le capitaine du RCS qui vole au secours de l'international tunisien Haikel Gmamdia, l'une des grosses déceptions du début de saison, recruté cet été. « Haikel peine à  s'adapter, c'est évident. Mais au lieu de lui tomber dessus, il faut l'aider et faire avec. »

[Pinon]

De belles paroles de Pagis envers Gmandia qui résume assez bien la situation de joueur au club ...

[Its_me]

Il a ptet pas envie non plus de revoir son ancien compère PAF ...

[Keating]

le chien ?
...

[Pinon]

C'était pas Pif le Chien