[Ex] Karim Haggui

[Its_me]

Oui mais Karim a eu le mérite de marquer à  3 reprises ... sans ces buts ce serait encore pire!

[fab]

j'ai mon idée là  dessus. le vote est faussé à  mon avis mais j'en dirai pas plus sinon ça va déraper...

[argueti]

Haggui et le symbole Maldini

L'équipe de Tunisie, avec Karim Haggui, jubile après le but inscrit par José Clayton, samedi dernier, face au Maroc.(Photo AFP)
Pour la troisième fois consécutive, après son match nul face au Maroc (2-2), la Tunisie jouera une phase finale de coupe du monde. Avec Haggui et Gmamdia.

Comme tous les gamins de Tunisie, il rêvait de devenir footballeur. De disputer un jour la coupe du monde revêtu du maillot de sa sélection, celle qui avait été, un jour d'été 78, la première du continent africain à  remporter un match en phase finale d'une coupe du monde (contre le Mexique).
« Les jours de matches de la sélection, j'allais dans la rue pour chanter. On ne pensait qu'à  ça toute la journée. Et, trois heures avant le début de la rencontre, on s'installait devant la télévision », se souvient Karim Haggui.
Et puis, comme tous les jeunes footballeurs du monde, il avait ses modèles, ses idoles. « Et surtout Khaled Badra, précise Karim Haggui. C'est notre recordman de sélections. Il a joué deux coupes du monde. Il était notre capitaine quand nous avons gagné la CAN en 2004. C'est un exemple pour moi. »
Un exemple qu'il a dépassé au point de le reléguer désormais sur le banc de touche. « C'est le football qui veut ça. Tout va vite », s'excuse-t-il presque.

« A 21 ans, tu fermes ta bouche »

Et puis, il y avait et il y a toujours Paolo Maldini, l'indestructible Milanais de 37 ans. « Ce n'est pas un modèle, c'est le symbole du football. Partout, il est respecté. Lui, il peut parler. Il a tout gagné. Moi, à  21 ans, je ferme ma bouche. Je ne sais encore presque rien. Alors, j'écoute et j'apprends tous les jours. Et puis, je suis même persuadé que Maldini continue à  apprendre. »
Il est comme ça, Karim Haggui. Humble et à  l'écoute. « Je veux me faire un palmarès. Et ça ne se fait pas sans sérieux. Demandez à  Maldini, ajoute-t-il avant d'énumérer. Pour y arriver, j'écoute les joueurs d'expérience, mes coaches aussi. Je m'entraîne avec soin, je me nourris sainement, je dors beaucoup. »
Samedi dernier, à  Tunis, Karim Haggui n'a pourtant pas beaucoup dormi après le match nul de la Tunisie face au Maroc. « Nous n'avons pas fait un bon match, mais nous avons obtenu notre qualification pour l'Allemagne. C'était l'objectif. Roger Lemerre nous avait préparés à  souffrir. Il nous avait demandés de nous accrocher, même si nous étions menés. »
La Tunisie sera menée deux fois au score, elle reviendra deux fois. « On a fait preuve de caractère. C'était le match le plus stressant de ma vie. J'aurais pu courir trois heures s'il l'avait fallu, mais j'étais épuisé nerveusement. Cette rencontre m'a encore permis d'apprendre. Maintenant, je sais. »

Histoire à  écrire

Accueillis jeudi soir dernier par quelque 10 000 supporters à  leur arrivée à  l'aéroport de Tunis - « On avait préféré se préparer près de Paris pour éviter trop de pression » -, la sélection nationale et ses joueurs seront fêtés en héros un peu plus de 48 heures plus tard.
« Toutes les rues de Tunis étaient bloquées. C'était de la folie et elle a duré toute la nuit. Moi, au coup de sifflet final, je ne savais plus où j'étais. Je courais dans tous les sens. J'ai fait la fête avec mes coéquipiers et ma famille. Je suis heureux pour nos supporters. Ils méritaient ça. Dimanche, j'ai évité de sortir dans la rue. On est tous en train de vivre une belle histoire, il nous reste encore quelques chapitres à  écrire. »

Exempté de CAN ?

Celui de la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations pourrait s'écrire sans lui au début de la prochaine année.
« J'en ai parlé avec Roger Lemerre. Il devrait se passer de moi et de certains autres joueurs. Il y a tant de matches à  disputer d'ici l'Allemagne », soupire Karim Haggui.
Rentré à  Strasbourg lundi après-midi, il est déjà  revenu sur terre. « La fête est terminée, ce n'est pas plus mal. Ce qui me fait vivre, c'est la compétition et le Racing. Je veux l'aider. C'est tout. »
Après avoir gagné un titre en 2003 (la Coupe d'Afrique des Coupes avec l'Etoile du Sahel), un autre en 2004 (la CAN avec la Tunisie) et un troisième en 2005 (la coupe de la Ligue avec le Racing), Karim Haggui ne veut plus s'arrêter. « Pourquoi pas la coupe de l'UEFA ? »
Sûrement le prix à  payer pour ressembler un jour à  Paolo Maldini et pouvoir parler.

[NéRiK]

Ouf.

[Keating]

La bonne nouvelle du jour Pourvu que Roger ne change pas d'avis !!!!

[seb]

La grande classe Karim... merci !

[ZITELLI]

[Seb T.]

Le 1er qui le critiquera quand il voudra son billet de sortie pour rejoindre un grand club, je lui casse les dents...

Bravo & Merci Mr Haggui...

[urotsukidogi]

Déjà  ses déclarations à  la suite de RCS-Toulouse m'avaient plu mais là  encore il sait prouver qu'on peut avoir 21 ans, gagner pas mal de sous et être pourtant classe et bien élevé.... Tiens pourtant c'est un arabe, si certaines têtes "pensantes" politiques de tout horizon voulaient bien en prendre de la graine

PS: la dernière phrase ne s'attaque à  absolument personne dans le forum, que celà  ne soit pas mal compris.

[Pinon]

Karim Haggui se souviendra longtemps de cette rencontre face au Maroc, disputée samedi dernier à  Tunis. Grâce au match nul, la Tunisie a décroché son billet pour la Coupe du monde. Mais le défenseur du Racing, pilier de la sélection, se souvient de ce derby comme d'un match tendu, où régnait une pression étouffante.
Une expérience supplémentaire pour ce joueur de 21 ans à  peine.

Comment avez-vous vécu cette rencontre face au Maroc ?
Je crois que je n'ai jamais joué un match où régnait une telle tension. C'est bien car ça me fait une expérience supplémentaire mais, franchement, c'est difficilement racontable et imaginable. Tout se jouait sur cette rencontre. En plus, c'était un derby… Il y avait une énorme pression. Nous avons d'ailleurs fait notre stage de préparation à  Paris pour rester concentré sur nous-mêmes et ne pas subir la pression du public. Nous ne sommes rentrés en Tunisie que jeudi soir. Et, une fois à  l'hôtel, nous ne sommes pas beaucoup sortis non plus.

Comment s'est déroulé l'après match, samedi soir, quand votre qualification à  la Coupe du monde était acquise ?
Nous en avons tous profité. Moi, j'ai couru de tous les côtés. Le coach nous a demandé de fêter ça. Et que le méritions car nous avons réalisé un bon parcours. A Tunis, toutes les rues étaient bloquées. Nous avons fait la fête entre nous, les joueurs. La grande famille de la sélection était réunie. C'était vraiment impressionnant, ce que nous avons vécu. Il y a eu la fête jusqu'au lendemain matin.

« Le public le mérite »

Et votre départ du pays pour rejoindre Strasbourg ?
A l'aéroport, il était difficile d'embarquer. Beaucoup de gens étaient là , à  attendre tous les joueurs qui repartaient dans leur club. Mais cette qualification, le public la mérite. Depuis le premier match, il est derrière nous, y compris à  l'extérieur. Cette qualification est pour eux. Nous sommes en train de vivre une très belle histoire avec ce groupe. Et ça va continuer encore à  la CAN et à  la Coupe du monde.

Justement, la CAN sera déjà  un premier rendez-vous d'importance avec un titre à  défendre.
Oui, mais il risque d'y avoir des surprises. Moi, je pourrais rester à  Strasbourg, finalement. Nous avons évoqué la chose avec Roger Lemerre, après le match de samedi. Rien n'est définitif mais si je devais disputer cette compétition, ça ferait beaucoup de matches et j'arriverai fatigué au Mondial. De toute façon, la Tunisie possède tellement de bons joueurs. Des joueurs qui, en plus, ne jouent pas forcément dans leur club en Europe et qui ont besoin de temps de jeu.

Est-ce un rêve que vous venez de réaliser avec cette qualification ?
Avant le match, j'y ai pensé. Jouer une Coupe du monde à  21 ans seulement est une opportunité folle. Pour être un grand joueur, il faut jouer de telle compétition. Ca faisait partie de mes objectifs dans ma carrière. Quand j'étais gamin, la Coupe du monde c'était une fête. J'étais devant la télé avec les amis et ce sont des souvenirs et des matches incroyables.