[05/06] 14ème J: Lille / RCS - 2/0

[argueti]

Ulrich Le Pen forfait

L'attaquant de Strasbourg Ulrich Le Pen, blessé, est forfait pour le déplacement à  Lille, dimanche. Le Pen s'est bloqué une hanche à  l'entraînement mardi, ce qui l'a déjà  contraint à  déclarer forfait pour le match de Coupe de l'UEFA jeudi face aux Norvégiens de Tromsච(2-0). Le joueur n'est pas encore totalement remis et l'encadrement médical du Racing en profite pour lui faire passer différents examens au genou gauche, dont il se plaint régulièrement. «Il a passé un arthroscanner dans la matinée de vendredi qui nous permettra de faire un bilan sur l'état de son ménisque externe», a notamment expliqué Nagib Remita, l'un des kinésithérapeutes du Racing.

Par ailleurs, Sidi Keita (ligaments croisés), Karim Haggui (pied) et Alexander Farnerud (entorse cheville) sont toujours absents. Des deux joueurs mis à  l'écart du groupe avant le match de jeudi pour des raisons disciplinaires, seul le défenseur Arthur Boka devrait être réintégré, le milieu Pascal Johansen restant quant à  lui à  l'écart.

[EDES]

Une vraie tuile
Perdre à  Lille
Putain, c'est pas le Brésil
Pas de propos futiles
C'est inutile
Prendre une pile
(Vous rigolez)
Pas de bile
En plein dans le mille
Le racing jubile
A Lille

[EDES]

Hors sujet, mais bon, il faut bien le placer !!!

Eh! Les journalistes des DNA.
Depuis mon intervention d'il y a quelques jours, vous usez et abusez du "d'ores et déjà "
Je vais demander des droits d'"hauteur"

[télésupporteur]

c'est pas débile
on se fait pas de bile
pour le match de lille
désolé

[EDES]

on se fait pas de bile

Le tout, c'est qu'ils ne nous foute.. pas les boules

[lolo]

L'autre défi du Nord

A Lille, le Racing devra faire bloc pour espérer autre chose qu'une défaite.
Après s'être débarrassé de Tromsà¶, le Racing s'apprête à  un nouveau défi dimanche face à  une autre équipe du Nord, autrement plus réputée.


« J'ai l'appui de mes dirigeants. Nous traversons une passe difficile, mais nous bâtissons quelque chose à  moyen terme. J'ai un projet que nous voulons mener à  bien. Ça demande du temps. »
Ces déclarations sont d'un autre temps, celle où le temps de Claude Puel était, paraît-il, compté. Son équipe, le Lille OSC, restait sur une série de onze matches sans victoire, pointait en 17e position et s'apprêtait à  aller à  Strasbourg, où elle concédera un match nul (2-2).

Lillois sous-estimés

Deux ans plus tard, Claude Puel est toujours Lillois, ses joueurs viennent de battre Manchester United (1-0) en Ligue des Champions et sont 6e de la Ligue 1 après avoir été vice-champions de France la saison passée.
« Ils sont toujours sous estimés, commente Jacky Duguépéroux. J'ai beaucoup de respect pour les joueurs et Claude Puel. Aujourd'hui, il a un groupe d'une trentaine de joueurs interchangeables. Et quels que soient les joueurs alignés, son équipe garde le même niveau. »

« Ne pas laisser tomber le coach »

Le problème, c'est que ce Racing, victorieux en coupe d'Europe et moribond en championnat, se rend dans le Nord dimanche. Et que l'on dit à  plus ou moins haute voix que les jours de Jacky Duguépéroux seraient comptés en cas de défaite là -bas.
Même la victoire obtenue face à  Tromsචpourrait être inutile. « Après l'échauffement, on s'est regroupés sur la pelouse en nous promettant de ne pas laisser tomber le coach. Ça nous tient vraiment à  coeur », dit ainsi Salim Arrache dont les rapports avec Jacky Duguépéroux avaient pourtant été assez tumultueux il y a quelques mois.
Une opinion, reprise en choeur par l'ensemble des joueurs, et qui n'est pas de façade.

« J'ai mal dormi »

De son côté, Jacky Duguépéroux a une certitude - « je serai sur le banc dimanche », sourit-il -, et quelques enseignements à  tirer du match de Tromsà¶.
« Face à  une équipe moyenne, on peut le dire maintenant, nous aurions dû nous mettre à  l'abri plus tôt. Nous aurions pu nous ménager, garder des forces pour dimanche. Au lieu de cela, nous avons souffert jusqu'au bout, explique-t-il. Et, à  cause de ça, j'ai mal dormi cette nuit. Face à  Lille, ce sera autrement plus difficile. Je ne suis pas fou. »

Signes encourageants

Il a toutefois pu apprécier le retour en forme de Salim Arrache et la confirmation du rôle de Pagis.
« Il y a des signes encourageants comme eux. Quand Mickaël peut trouver la profondeur avec ses coéquipiers, comme il l'a fait avec Salim, il est à  son niveau de la saison passée. Quant à  son comportement, je n'ai rien à  lui reprocher, dit aussi « Dugué ». Et puis si nous étions vraiment en perdition, nous n'aurions pas autant d'occasions. » Reste à  en convertir un plus grand nombre enfin (20 tirs dont 9 cadrés contre Tromsà¶).

Humilité

Un autre signe favorable, c'est ce tir d'Ademolu sur le poteau de Cassard alors que le score n'était que de 1-0. « Ce n'est peut-être pas anecdotique. On a enfin de la réussite. Mais on ne va pas à  Lille en fanfaronnant. Ce serait présomptueux. Il faut se souvenir de ce que nous avions réalisé là -bas la saison passée alors que nous étions en bas. A cinq minutes près, nous aurions pu l'emporter. J'ai toujours eu un discours d'humilité. Quand on se prend pour ce qu'on est pas, il arrive ce que nous vivons en ce moment. »
Et pour Jacky Duguépéroux, le temps serait paraît-il compté. Comme il l'avait été pour Claude Puel.

[EDES]

Bon, pour tout vous dire, j'ai préparé pour ce soir des moules rouges. (Sans déconner, c'est vrai !!! : ma petite femme expose quai des arts (Palce Broglie), petite oui, mais, grande par les talons, pardon, par le talent)
Et demain soir, c'est le racing qui va avoir la frite !!!

[fan_racing]

Que proposez-vous comme composition ? Après son match transparent contre Tromsà¶, Pontus devrait être remplacé par Faty, non ? Bonne nouvelle par contre d'après wanadoo.sports, Boka sera normalement titulaire.

----------------CASSARD----------------
--------------------------------------------
--DEROFF--DEVAUX---KANTE--BOKA--
--------------------------------------------
--LACOUR--HOSNI--FATY--ARRACHE--
--------------------------------------------
----------DIANE-----------PAGIS--------

Remplaçants : Puydebois, Bellaïd, Krebs, P. Farnerud, Mouloungui.

[argueti]

Lille, l'exemple à  suivre ?

En novembre 2003, Claude Puel était resté à  la tête d'un LOSC qui n'avait pas gagné durant 12 journées. Deux ans plus tard, Lille, qui reçoit le Racing dimanche, joue la Ligue des Champions, avec le même coach aux commandes.

La scène se déroule jeudi soir à  l'échauffement du Racing avant le match de Coupe UEFA contre Tromsච(2-0) et est relatée par Salim Arrache, auteur avant-hier d'une performance inédite sous le maillot bleu : un but, une passe décisive. « A l'échauffement, nous nous sommes regroupés et dit qu'il fallait tout faire pour ne pas laisser tomber le coach. Ça nous tenait vraiment à  coeur. » 37e minute de la rencontre : Mickaël Pagis mystifie le portier norvégien, Lars Hirschfeldt, d'une pichenette tout en finesse, avec cet incomparable toucher de balle qui fait de lui un joueur hors normes. Le capitaine du Racing, le doigt tendu vers le banc, rend aussitôt hommage à  son entraîneur. Un « Dugué » touché par l'adhésion unanime de son groupe. « J'étais au courant de ce que s'étaient dit les joueurs à  l'échauffement. Le signe d'encouragement que m'a adressé Micka après son but m'a aussi réconforté. Les commentaires à  son égard sont très durs. Il n'a rien perdu de sa qualité de passe. Quand un joueur lui réclame le ballon en profondeur, comme Salim l'a fait, il le démontre. Et son ballon piqué sur son but est l'expression du talent pur. C'est bien que les deux buteurs du soir aient été Salim, qui ressort du néant, et Micka, qui a ainsi prouvé que son coup de patte était intact. » Depuis l'échec de samedi dernier face à  Saint-Etienne (0-1), qui a indiscutablement fait vaciller le fauteuil du coach, les témoignages de sympathie affluent. L'indéfectible soutien du peuple meinovien est le plus significatif. « Ma mère, qui n'avait plus mis les pieds au stade depuis longtemps, est venue voir les matches contre Saint-Etienne et Tromsච», racontait « Dugué » hier matin. « Elle s'est étonnée que la Meinau ne me prenne pas pour cible. J'avoue que ça semble incroyable. Je suis au Racing depuis 1973 et jamais un entraîneur n'a bénéficié d'un tel traitement. Les gens se rendent compte que les joueurs donnent ce qu'ils ont à  donner. Et ils sentent une osmose entre l'équipe et le coach. J'ai repris en main certaines choses avec quelques-uns (Ndlr : Arthur Boka et Pascal Johansen ont été écartés du groupe pour raisons disciplinaires contre Tromsචet seul l'Ivoirien réintègre les 16 pour le déplacement à  Lille). Mais ça ne signifie pas qu'ils sont exclus définitivement. Je compte sur tout le monde. »

Le soutien de Sauzée et Niang

Ces derniers jours, Jacky Duguépéroux, qui répète n'avoir perçu aucun signe funeste chez ses dirigeants (« mais je sais trop bien comment ça se passe dans ces cas-là  »), a reçu des coups de fil assez inattendus. « Franck Sauzée (qu'il a dirigé du printemps 1994 à  juin 1996) m'a appelé pour m'encourager. Il y a trois jours, Mamadou (Niang) l'avait fait aussi pour m'adresser ses encouragements. Je l'ai eu 20 minutes au bout du fil. J'ai beaucoup d'estime pour Mama, mais nous nous étions tout de même pas mal « frités » l'an passé (sourire). Ça prouve tout de même que certains joueurs m'ont apprécié. C'est typiquement le genre de soutien qui m'incite à  ne rien lâcher. » Mais la véritable question est de savoir si ses dirigeants ne le lâcheront pas en cas de grave contre-performance dimanche à  Lille, sachant qu'un revers chez le tombeur de Manchester United mercredi en Champions'League au Stade de France (1-0) ne serait pas, à  proprement parler, un scandale. Lille ? L'histoire emprunte parfois de drôles de raccourcis : le 29 novembre 2003, la Meinau accueillait un LOSC en plein marasme. Les Lillois de Claude Puel, leaders après trois victoires lors des trois premières journées, restaient sur 11 matches sans succès (6 défaites, 5 nuls) et avaient dégringolé de 16 places. Le coach nordiste réclamait alors du temps, se doutant que ce temps lui était alors compté. Il semblait déjà  avoir la tête sur le billot. Mais ce 29 novembre-là , les Nordistes avaient arraché le nul à  Strasbourg (2-2) grâce au Roumain Baciu après plus de 4 minutes d'arrêts de jeu. Un 12e et dernier épisode à  leur série d'insuccès. La semaine suivante, ils battaient Nantes (2-0) et allaient rebondir jusqu'au 10e rang. Deux ans plus tard, avec un Puel loué par tout le milieu, ils jouent la Ligue des Champions et viennent de damer le pion à  l'armada de Sir Alex Ferguson. Comme quoi le maintien du coach à  la tête d'une équipe en péril n'est pas fatalement contre-productif…

[EDES]

Qu'est-ce que vous êtes sérieux ?