Pierre Ginestet

[argueti]

Pierre Ginestet en conseiller

L'affaire n'est pas vraiment nouvelle, puisque le président du Racing Philippe Ginestet l'avait déjà  évoquée à  quelques minutes du coup d'envoi contre Marseille le 17 décembre : son frère cadet Pierre (38 ans), dont l'arrivée avait déjà  été envisagée au premier semestre 2005, lui sert désormais de conseiller en recrutement.

Rugbyman à  la base

« Il me conseille, oui, mais n'est pas salarié du Racing », tient à  préciser l'investisseur immobilier, « c'est grâce à  lui notamment que nous avons failli faire venir le Toulousain Santos. Ça n'a finalement pas été possible, car ce dernier était blessé. Pierre apporte un oeil extérieur, mais aussi sa connaissance du milieu. C'est un regard neuf intéressant pour moi. » Rugbyman à  la base, Pierre Ginestet n'est pas tout à  fait inconnu dans le monde du football. Il a ainsi collaboré dans le passé avec l'ex-pro Jean-Luc Sassus, devenu agent. « Il a par exemple aussi passé des vacances l'an dernier au Brésil chez Ricardo, l'actuel entraîneur de Bordeaux, et a pu regarder à  droite et à  gauche ce qu'il y avait d'intéressant là -bas. Cette semaine, il a suivi un match de Ligue 2 pour moi. Mais je le répète : il est payé non par le Racing, mais par la société que j'ai créée pour prendre le contrôle du club, « Racing investissements ». En clair, je le rémunère et ça relève du domaine privé. Ceux qui font courir le bruit selon lequel il serait salarié du club surfent à  la limite de la malveillance. »

[argueti]

« Ricardo est extraordinaire »

Il y a un an, Pierre Ginestet, le frère du président du Racing aujourd'hui chargé de mission au recrutement, avait rencontré l'entraîneur brésilien des Girondins à  Rio. Récit de l'histoire avant le Bordeaux – Strasbourg de demain.

Dans la famille Ginestet, je voudrais le frère, Pierre (38 ans), de deux ans le cadet du nouveau président du Racing, Philippe. Celui qui a collaboré durant une année avec l'ancien Toulousain et Parisien Jean-Luc Sassus, aujourd'hui agent de joueurs, est depuis un peu plus d'un mois au service exclusif de son frère, officiellement salarié par la société que vient de créer celui-ci, « Racing investissements ». Sa mission ? Conseiller en recrutement pour un RCS qui ne le rétribue donc pas, en collaboration avec la cellule dirigée par Philippe Thys. « Qu'on se comprenne bien », tient à  préciser Pierre Ginestet, « Je travaille pour mon frère, mais sous les ordres de Marc Keller et Philippe Thys qui restent les recruteurs en chef. Je ne tiens pas à  me mettre en avant et j'entends tout faire pour que tout le monde oeuvre en harmonie. Je creuse certaines pistes et je leur en réfère. Ensuite, si nous tombons d'accord sur le profil, nous essayons d'aller plus loin. »

« Nous l'avons appelé pour Laslandes »

Relativement méconnu dans le milieu du football, Pierre Ginestet, ex-footballeur, mais surtout ancien rugbyman (« J'ai fait quelques apparitions à  Albi en 1ère division »), y doit son entrée à  Sassus. « J'ai collaboré avec lui sous sa licence FIFA et j'étais en train de passer la mienne. Mais j'ai pour l'instant laissé tomber : je ne peux pas à  la fois travailler pour un club, le Racing, et être agent. La loi l'interdit. Jean-Luc, que j'ai rencontré il y a quelques années grâce à  un ami commun, m'a mis le pied à  l'étrier. » En janvier 2005, alors que Philippe Ginestet est devenu quelques semaines plus tôt le nouvel actionnaire majoritaire du RCS et est pressenti pour succéder à  Egon Gindorf à  la présidence (Ndlr : dont il sera écarté en force fin mai 2005, avant de revenir, toujours en force, début décembre), Pierre Ginestet part en mission au Brésil. Direction Rio en compagnie de Jean-Luc Sassus. Là -bas, il fait la connaissance de Ricardo dont Sassus est à  la fois l'ami et l'agent. « C'est un personnage extraordinaire, un type exceptionnel, plein de charisme. Un homme posé et intelligent aussi. Je cherchais des joueurs pour Strasbourg, mais le Racing était sous recrutement contrôlé et certains dossiers n'ont pas pu être exploités. J'ai ensuite travaillé à  Rio avec une société brésilienne d'agents. Ricardo venait d'entraîner successivement Fluminense et Flamengo, ce qui, ici, reviendrait à  diriger l'OM, puis le PSG. Il souhaitait revenir en France. À l'époque, nous avons évoqué de façon informelle son arrivée à  Strasbourg, pas en tant qu'entraîneur, mais dans un rôle à  définir. Mais ce n'est pas allé plus loin. Nous l'avons rencontré plusieurs fois, d'abord dans un hôtel, puis chez lui dans le quartier de Barra de Tijuca. » « Je m'en souviens », confirme l'entraîneur bordelais, qui a terminé sa carrière de joueur au PSG (65 sélections avec le Brésil), avant d'entraîner durant deux ans le club de la capitale (sacres en Coupes de la Ligue et de France en 1998), puis de rentrer au pays. « Je l'ai rencontré grâce à  mon amitié pour Jean-Luc, mon ex-coéquipier à  Paris. Mais j'avoue très honnêtement que j'ai passé plus de temps à  discuter avec ce dernier que je n'avais pas vu depuis longtemps. » Il y a trois semaines, toujours par l'intermédiaire de Sassus, Pierre Ginestet a relancé Ricardo. Pour un tout autre sujet. « Nous souhaitions connaître sa position sur Lilian Laslandes. Mais les Bordelais connaissent des problèmes d'efficacité (19 buts en 22 journées) et ne souhaitaient pas le lâcher, d'autant que Marouane Chamakh, qui n'évolue d'ailleurs pas au niveau espéré, est parti à  la CAN avec le Maroc. » Régulièrement, Philippe Ginestet fait ainsi remonter ses idées à  la cellule recrutement. « Le Monégasque David Gigliotti en est une, mais je peux comprendre que Jacky Duguépéroux dise qu'avec Kevin Gameiro, il est déjà  pourvu dans ce registre. Ceci dit, j'avais soumis le nom de Gigliotti avant que Gameiro ne réussisse ses deux doublés contre Belgrade et Nancy. Et peut-être vaut-il mieux avoir deux « petits taureaux » au Racing qu'un seul. L'hypothèse du Brésilo-Tunisien de Toulouse, Santos, n'est pas complètement enterrée. Il est certes à  la CAN, mais elle se termine le 10 février, dans trois semaines. Et comme nous peinons à  trouver un bon attaquant… Nous croyons au maintien et il est hors de question de faire pour faire. Notre priorité, c'est de ne pas nous tromper. »

[ZITELLI]

Et peut-être vaut-il mieux avoir deux « petits taureaux » au Racing qu'un seul.

Sur ce coup là , il a raison. Gigliotti ne nous ferait pas de mal numériquement. En plus, avec cette saison où on a des bléssés toutes les semaines, ça serait pas du luxe d'avoir un ou deux attaquants de plus sachant que Carlier peine à  s'affirmer. Enfin, je ne crois pas que le recrutement de Gigliotti nous pompe massivement notre masse salariale. Là , je comprends pas vraiment JD.

[Mox]

Le recrutement de Giigliotti ne va pas pomper la masse salariale, mais la confiance de Gameiro...

[télésupporteur]

à  moins que celà  ne le stimule

[argueti]

A choisir entre le pret de Gigliotti pour 6 mois (surement sans option d'achat) et faire jouer Gameiro, un jeune de notre centre, pour moi y a pas photo

[télésupporteur]

j'avais vu un match de gigliotti, son jeu m'avait pas paru ressembler à  celui de gameiro, je pensais plus à  un 9,5

[Manu]

Dehors l'incompétent !

[Stan]

Adieu la tanche !

[silex57]

ça fait du bien, non ?