[05/06] 23ème J: Bordeaux / RCS : 2-1

[NéRiK]

Donnez - le nous alors.

[Bernito]

Donnez - le nous alors.

Ce serait avec plaisir !
En plus il va surement être relegué sur le banc, puisqu'on devrait enregistrer la venue de Beto (sporting) !

[ZITELLI]

Racing: le groupe

Dix-sept joueurs du Racing partent, ce samedi matin, pour Bordeaux. Jacky Duguépéroux récupère Pontus Farnerud, forfait face à  Metz samedi dernier. Première apparition du défenseur égyptien Abou Moslem qui a reçu sa lettre de sortie en début de semaine. En revanche, Guillaume Lacour, touché lors du derby face aux Lorrains, manque à  l'appel.

Le groupe:
Cassard, Puydebois;
Abou, Deroff, Devaux, Kanté, Schneider;
P. Farnerud, Faty, Johansen, Krebs, Le Pen, Loué;
Carlier, Diané, A. Farnerud, Gameiro.

Les absents: Keita (genou), Bellaid (cheville), Lacour (genou), Arrache (ischio), Haggui, Gmamdia, Hosni, Boka (CAN).

[blouxxx]

il faut absolument faire un resultat sinon notre victoire face à  metz ne servira à  rien, comme ce fût le cas apres la defaite face à  l'om qui a suivi la victoire à  nancy!!

allez racing!!!

[argueti]

La journée de tousles dangers

Invaincu depuis trois matches toutes compétitions confondues, le Racing effectue ce soir (20 h) chez le dauphin bordelais un déplacement d'autant plus périlleux que tous ses rivaux reçoivent.

« Le chemin est droit, mais la pente est raide. » Jacky Duguépéroux et le Racing pourraient ce matin faire leur cette « Raffarinade » prononcée en d'autres temps, d'autres lieux et d'autres circonstances par l'ancien Premier ministre. Car malgré ses quatre points pris en deux matches (1-1 à  Monaco et 2-1 contre Metz), le club strasbourgeois émarge toujours à  sept longueurs du premier non-relégable, Sochaux. « Grâce à  notre victoire à  Nancy (2-1 le 10 décembre), nous ne comptions déjà  plus « que » sept points de handicap. Mais la semaine suivante, après notre défaite contre Marseille, nous étions de nouveau à  dix », relativise l'entraîneur strasbourgeois, « ça peut très bien de nouveau arriver. Je ne suis pas fou : notre mission reste extrêmement difficile. Je suis confiant, mais pas euphorique. L'équilibre est très fragile. Certes, beaucoup de signes encourageants nous permettent d'envisager les choses sous un ciel un peu moins couvert. Mais il ne faut pas se réfugier derrière les quatre points de ces deux derniers matches. Le problème reste entier : notre inefficacité offensive. Nous marquons peu (7 buts tout de même en trois rencontres, en comptant le carton contre Nancy en Coupe de France – 4-0) et Bordeaux possède la meilleure défense de L 1 (11 buts encaissés en 22 journées). Les Bordelais, qui viennent de se faire sortir en Coupe de la Ligue, seront animés d'un gros esprit de revanche. Nous jouons tous les matches pour les gagner, mais l'adversaire est solide et il serait présomptueux d'annoncer que nous allons en Gironde pour y prendre les trois points. »

« On a atteint les limites de l'effectif »

D'autant que le RCS est depuis des semaines pénalisé par des soucis d'effectif. Au premier chef, l'arrivée toujours différée du premier des deux attaquants recherchés activement au mercato. Même si le Slovaque Szilard Nemeth, débarqué hier matin en Alsace, devrait s'engager sous 48 heures (voir ci-dessous), Jacky Duguépéroux ne disposera d'aucun renfort offensif dans le Sud-Ouest. « Je suis un peu déçu, mais je sais qu'il est difficile de recruter à  ce poste en plein hiver et la probable signature de Nemeth est une bonne nouvelle. En fait, ce qui m'inquiète le plus, c'est qu'entre les départs à  la CAN et les blessures (8 au total), nous avons atteint les limites de l'effectif. J'emmène 17 joueurs à  Bordeaux, dont Deroff et Schneider qui seront suspendus dans une semaine contre le PSG. Jusqu'au retour des joueurs partis à  la Coupe d'Afrique, nous devons impérativement être épargnés par les pépins. C'est pourtant le moment d'enfoncer le clou, de mettre plus de pression encore sur des adversaires qui sont toujours loin devant, mais à  portée de fusil tout de même. Il faudra se présenter à  Bordeaux avec le même état d'esprit qu'à  Monaco, en nous disant que nous n'avons rien à  perdre contre une équipe remarquable d'efficacité. Notre maintien passe par des exploits, chez nous et en déplacement. Plus vite nous en réaliserons un, mieux ce sera. Pourquoi pas à  Bordeaux ?» Avant d'affronter un calendrier plus abordable, notamment « agrémenté » des réceptions d'Ajaccio, Troyes, Le Mans, Nantes et Nancy, le Racing va d'abord devoir s'employer à  entretenir l'espoir. En clair, à  ne pas perdre définitivement contact. Pas évident alors que ses prochains rendez-vous le conduiront à  Bordeaux et à  Lens, avec, dans l'intervalle, la venue du PSG à  la Meinau. La 23e journée sera, à  ce titre, riche d'enseignements ce week-end. Car pendant que le RCS s'engagera dans une périlleuse expédition à  Bordeaux, ses concurrents directs, Ajaccio, Metz, Nice, Sochaux, Toulouse et Troyes, recevront. Et dans l'inconfortable position qui est la sienne, le club alsacien ne peut plus se permettre un nouveau grand écart.

Bordeaux « écrase » tout le monde

Sur leurs dix succès en L 1, les Girondins, dauphins de Lyon, en ont remporté huit sur le plus petit des scores (1-0).

A en juger par le classement, le duel entre Bordeaux, 2e, et Strasbourg, 18e depuis le week-end passé et un succès 2-1 sur Metz, semble on ne peut plus déséquilibré. Sous la houlette du technicien brésilien Ricardo, dont la venue cet été a suscité l'émoi de l'UNECATEF (Ndlr : l'union nationale des entraîneurs français s'était émue de voir débarquer un coach dépourvu des diplômes exigés dans l'Hexagone), les Girondins retrouvent leur lustre d'antan, à  défaut de retrouver vraiment leur panache. Leur défense de fer constitue leur assurance tout risque et vient de leur permettre « d'écraser » 1-0 Auxerre, puis Monaco à  Louis II. « C'est bien la preuve qu'avec une bonne défense, solide et rigoureuse, on peut terminer dans les deux ou trois premiers », observe Jacky Duguépéroux qui n'a pas manqué de relever la – relative – inefficacité offensive des hommes de Ricardo. Avec 19 buts inscrits, Bordeaux ne possède en effet que la 14e attaque, malgré un compartiment offensif à  faire pâlir d'envie un « Dugué » déshabillé dans ce secteur de jeu: Lilian Laslandes, meilleur buteur en activité de L 1 (119 buts), Jean-Claude Darcheville, Marouane Chamakh (parti à  la CAN) et la star brésilienne Denilson, auteur du but vainqueur en Principauté. « Darcheville et Laslandes sont des joueurs expérimentés et très dangereux », insiste l'entraîneur bas-rhinois. « Et Bordeaux avait vraiment fait très bonne impression ici à  l'aller (0-0). »

« Strasbourg joue bien au ballon »

Mais si le Racing se méfie logiquement de Bordelais qui n'ont plus été aussi bien classés en janvier depuis une demi-douzaine d'années, la réciproque est vraie. D'abord parce que les partenaires d'Ulrich Ramé ont passé mardi 120 minutes sur la pelouse de Nice avant d'être éliminés en quarts de finale de Coupe de la Ligue (2-1) et qu'ils subiront peut-être le contrecoup, physique et mental. Ensuite parce que Ricardo n'ignore pas que son équipe a plus à  perdre qu'à  gagner sur la pitoyable pelouse du stade Jacques Chaban-Delmas où seul, toutefois, le PSG est venu s'imposer (2-0). « L'état du terrain influe sur notre rendement offensif », argumente Ricardo (65 sélections avec le Brésil). « Nous nous attendons contre Strasbourg à  un match piège par excellence. Ici, tout le monde - joueurs, entraîneurs et dirigeants - est au parfum. Le Racing vient de prendre 4 points en 2 matches et n'est pas allé chercher le nul (1-1) à  Monaco pour rien. Il rencontre juste les mêmes difficultés que nous : son animation du jeu – à  mon sens son point fort - est intéressante, ses joueurs sentent bien le ballon, mais peinent dans les 20 derniers mètres. A l'aller, même si nous avions réalisé un bon match, Strasbourg avait déjà  étalé ce manque de réussite offensive. Mais le danger sera encore plus grand chez nous, car cette équipe-là , qui, je le répète, joue bien au ballon, est à  l'aise à  l'extérieur. » Depuis sa remontée en L 1 en 2002, le Racing a d'ailleurs récolté 7 points sur 9 à  Chaban-Delmas (2-1 en 2002-2003, 1-1 en 2003-2004 et 2-0 pour son premier succès hors de ses bases en 2004-2005). « Vous savez l'importance que j'accorde aux statistiques », ironise Jacky Duguépéroux, « récemment, en préparant l'un de nos matches, j'ai regardé la composition des deux équipes lors de la confrontation précédente. Il ne restait que 3 ou 4 joueurs de chaque côté. Alors, les stats… »

406

Meilleure défense de L 1 avec 1 but encaissé tous les deux matches, Bordeaux, qui en a concédé un à  Wasquehal en Coupe de France (succès 3-1) et deux à  Nice en Coupe de la Ligue (2-1 a.p.), est intraitable en championnat depuis le 10 décembre et le but – victorieux – du Manceau Bangoura à  la 44e minute lors de la 18e journée. Depuis donc, Ulrich Ramé n'est plus allé chercher le ballon au fond de ses filets en L 1. Le capitaine girondin est invaincu depuis 406 minutes, soit près de 7 h. De quoi mesurer l'ampleur de la tâche qui attend le Racing en soirée à  Chaban-Delmas.

[argueti]

Stop ou encore ?

C'est un Racing invaincu depuis trois matches et déterminé à  tenir le choc qui se présentera ce soir sur le terrain des Girondins de Bordeaux, actuels dauphins de Lyon. Comme à  Monaco dix jours plus tôt, les Strasbourgeois débuteront prudemment, avant d'aviser.

On attend de Pascal Johansen qu'il confirme ce soir à  Bordeaux son net regain de forme, qui s'est traduit par une production étincelante samedi dernier contre Metz. (Photo DNA - Michel Frison)

Pour avoir oscillé entre la 19e et la 20e place de septembre à  décembre, le Racing était redevenu la risée de la Ligue 1. On se gaussait un peu partout, comme chaque année ou presque. Ainsi va la vie à  la Meinau.
L'entraîneur a failli sauter, dit-on, mais est toujours en place. Alain Afflelou a failli être président, dit-on, mais c'est déjà  de l'histoire ancienne. L'équipe a failli récupérer deux attaquants au mercato, dit-on. Pour l'heure, elle a simplement perdu son meilleur joueur offensif, Mickaël Pagis. Il se morfondait à  Strasbourg, voilà  qu'il s'éclate à  Marseille : une passe décisive à  Lyon, un but contre Rennes. Bons baisers de la Canebière.

La vie sans Pagis est pour l'heure une vie sans défaite

Tiens, depuis le départ de sa star, le Racing ne perd plus. Faut-il y chercher un lien de cause à  effet ? A question iconoclaste, réponse de Normand. « Ouh la la, pas de commentaire », coupe Jacky Duguépéroux. A quoi bon, en effet.
Toujours est-il qu'à  Strasbourg, la vie sans Pagis est pour l'heure une vie sans défaite. Et qu'en trois matches, le Racing vient d'inscrire sept buts. Faut-il rappeler qu'il n'en avait marqué que 5 lors des 15 premières journées de Ligue 1 ?
Déclic ou pas déclic ? « Je ne suis ni fou, ni euphorique. L'équilibre est encore fragile, tempère Duguépéroux. Mais il est certain que si nous avions eu dès le début de saison ce rendement offensif enfin conforme à  nos réelles possibilités, nous n'en serions pas là . »
Sans pavoiser, l'entraîneur strasbourgeois a néanmoins trouvé des raisons d'y croire. « Le groupe est aujourd'hui conscient qu'il y a un espoir de maintien. L'état d'esprit est en train de changer. Quand on prend des points et qu'on gagne des matches, c'est plus facile. »

« Faire un bon match et ne pas prendre de but »

Prendre des points, gagner des matches : ce sera l'unique leitmotiv de la phase retour pour un Racing qui navigue encore à  7 longueurs du 17e, Sochaux, le premier non-relégable comme on dit dans le jargon.
Les Strasbourgeois peuvent-ils être ambitieux à  Bordeaux, sur le terrain de l'actuel dauphin de Lyon ? « Essayons déjà  de faire un bon match et de ne pas prendre de but », fixe « Dugué ». Quant à  en marquer... « Bordeaux a une défense très rugueuse, très dure dans les duels. Il faudra se présenter avec le même état d'esprit qu'à  Monaco. L'idée de départ est de rééditer ce qu'on y a fait. »
Annoncée en mauvais état, la pelouse du stade Chaban-Delmas ne devrait pas favoriser les desseins de l'équipe censée aller de l'avant, Bordeaux.
Dans ce contexte, un 0-0 serait-il un bon résultat pour un Racing qui se doit de gagner huit de ses seize derniers matches ? « Un nul est intéressant s'il est bonifié derrière par une victoire à  domicile », résume Duguépéroux. Et par une défaite de Sochaux, oserait-on ajouter. Puisque son destin lui a filé entre les doigts, le Racing doit aussi compter sur les autres...

Faites durer l'espoir

Le Racing se rend à  Bordeaux poursuivre sa nouvelle série d'invincibilité (3 matches dont 2 en L 1). Face à  des Bordelais, peut-être fatigués mais surtout très solides (une seule défaite à  domicile), il va falloir serrer les coudes.



SOLIDITE. - Bordeaux, c'est pas rigolo. Et c'est la méthode Ricardo. Donc, en premier lieu, on apprend à  défendre et à  défendre costaud. Et si Bordeaux est deuxième de la Ligue 1 - un triste deuxième -, il le doit à  une défense de fer. En 22 journées, les coéquipiers d'Ulrich Ramé n'ont encaissé que onze buts dont quatre en dix rencontres à  domicile. Dans cet exercice, ils sont les premiers de France. C'est ennuyeux, mais ça paye.
AUXERRE ET RENNES, LES EXCEPTIONS. - Toujours en 22 journées, seules Auxerre et Rennes ont marqué plus d'un but aux Girondins de Bordeaux (2 buts à  chaque fois). A 13 reprises (7 sur 10 rencontres à  domicile), il n'ont pas pris de but.
BORDEAUX JOUE BAS. - Les joueurs de Bordeaux jouent relativement bas la majorité des ballons qu'ils ont à  négocier. Ils aiment ensuite profiter des espaces laissés par leurs adversaires. Aux Strasbourgeois de ne pas tomber dans le piège en allant les chercher trop haut. Les Bordelais raffolent des contres en s'appuyant sur la vitesse de Darcheville.
BLOQUER MAVUBA. - Si Bordeaux aime bien jouer le contre, il aime aussi faire tourner le ballon. Là , Mavuba excelle dans ce registre libéré défensivement par la présence de Fernando. Aux joueurs du Racing (Johansen et P. Farnerud entre autres) d'empêcher ce joueur d'en faire à  sa guise.
En plus, Ricardo peut s'appuyer sur des joueurs qui savent conserver le ballon (Alonso, Laslandes) ou savent en faire ce qu'ils veulent (un Denilson des grands soirs) ou qui savent accélérer (Jemmali à  droite).
UNE ATTAQUE BOF. - Les Girondins ont des arguments offensifs, c'est indéniable (Darcheville, Chamakh, Perea ou Laslandes). Mais, avec leurs 19 buts marqués seulement, ils n'apparaissent qu'au 16e rang des attaques de la L 1. Un bilan plutôt famélique au regard de leur classement.
ESPOIRS. - Pour les Strasbourgeois, l'année 2006 a (relativement) bien commencé. Après la fessée lyonnaise (0-4 à  la Meinau), les joueurs de Jacky Duguépéroux ont bien réagi : 1-1 à  Monaco et 2-1 à  la Meinau face à  Metz, avec aussi une écrasante victoire contre Nancy (4-0) en Coupe de France.
Pour faire durer l'espoir d'un maintien - en dehors d'aller régulièrement et méthodiquement brûler des cierges à  la cathédrale -, un bon résultat à  Bordeaux, doublé d'un faux pas de Sochaux face à  Saint-Etienne, serait le bienvenu. On souffle et on y croit.
DEBUTS D'ABOU MOSLEM. - Du côté du Racing, on surveillera avec attention la première sortie officielle d'Abou Moslem sur le côté gauche. «Ce joueur a des chances d'être une grosse surprise pour tout le monde», prévient Jacky Duguépéroux.

[télésupporteur]

je souhaite que l'on arrête de dire que le racing joue bien au ballon
que l'on dise plutôt que le racing joue bien au football

[Manu]

Prêt pour la surprise de la soirée ?

[Michel]

Oui !

Sinon j'aime bien la compo des DNA, même si mettre Alex Farnerud en pointe ça fait un peu tache, je ne vois pas comment il va se débrouiller lui !

[ZITELLI]

Il n'y aura pas d'affrontements entre Gnoleba et Darcheville, car ce dernier est sur le banc ce soir.