[05/06] 24ème J: RCS / PSG : 1-1

[argueti]

Attention à  la météo !

[télésupporteur]

je pense à  :
abdessadki - devaux - kanté - lacour

Abdessadki en arrière droit, j'ai jamais été fan.

moi non plus
mais qui d'autre en défense

[lolo]

je pense à  :
abdessadki - devaux - kanté - lacour

Abdessadki en arrière droit, j'ai jamais été fan.

Abdé arrière droit, comme contre Nantes l'an dernier?

Souvenirs, souvenirs...

[argueti]

Un Paris à  tenir

Samedi à  la Meinau, les Strasbourgeois se lancent à  nouveau dans la pêche au gros avec la venue du PSG. Mais cette fois, pas question de rentrer bredouille. Les derniers espoirs de maintien en L1 sont à  ce prix.

En plein vignoble bordelais, on vous accorde que la comparaison n'est ni ardue, ni hardie. Mais ce Bordeaux-Racing a quand même des allures de verre à  moitié plein ou à  moitié vide.
Vide par son contenu. Zéro point, alors que dans la même soirée Ajaccio et Sochaux ont gagné. Ce qui implique un nouvel exercice de yoyo entre Strasbourg et le premier non relégable désormais distant de dix points.
A moitié plein parce que ce n'est pas à  Bordeaux que le Racing comptait aller chercher son salut. Il est cependant établi qu'un sans faute à  la Meinau sera insuffisant pour un sauvetage alsacien et que sans quelques points grappillés en voyage le naufrage en L2 apparaît irréversible.

Quel crève-coeur de devoir se passer du feu follet Gameiro toujours prompt à  dégainer

Mais un verre à  moitié plein aussi par son contenant. Face à  des Girondins harceleurs à  défaut d'être brillants et inspirés (un peu comme les Monégasques voici dix jours face auxquels les « Dugué boys » auraient pu et dû prétendre à  mieux), le Racing a fait front. Avec courage et conviction. Mais contre le dauphin des intouchables lyonnais, ça ne suffit pas.
Jacky Duguépéroux a raison de dire : « Sur le terrain je n'ai pas vu 27 points de différence entre les deux équipes ». Il n'en demeure pas moins qu'à  l'arrivée c'est Bordeaux qui régale et Strasbourg qui déguste. Même si Julien Faubert, déjà  buteur providentiel à  St-Etienne, en rajoute une gorgée. « L'équipe alsacienne n'est pas à  sa place dans ce championnat. Elle produit du jeu, nous a posé beaucoup de problèmes, mais nous avons su profiter de quelques lacunes défensives. »
En premier lieu, l'ancien Cannois fait référence à  l'expulsion d'Abou, comme si une malédiction pesait sur les recrues égyptiennes du Racing puisque Hosni avait lui aussi vu rouge au Parc face au PSG pour son premier match de L1. « C'est un péché de jeunesse de la part d'un joueur inexpérimenté qui découvre le championnat de France », résume Duguépéroux peu enclin à  accabler son défenseur.
Certes, mais cette question nous taraude : que serait-il advenu si le Racing avait pu rivaliser à  armes égales avec notamment le maintien du feu follet Gameiro sorti par choix tactique ? Quel crève-coeur pour Duguépéroux, tant le jeune espoir du RCS qui sent bien les coups est prompt à  dégainer.
Il reste maintenant à  récupérer physiquement et surtout mentalement. Car samedi c'est à  nouveau du lourd et de l'indigeste prévu au menu alsacien. Avec le PSG, rien que ça mesdames et messieurs, et en version rebelle puisqu'il reste sur deux défaites d'affilée à  l'extérieur (Toulouse et Nice 0-1) sous l'ère Lacombe. « Ça ne peut pas durer comme ça », promet d'ailleurs l'ancien coach de Sochaux...

« On va accueillir le PSG avec le même état d'esprit. Non, le championnat n'est pas encore terminé »

De son côté, Jacky Duguépéroux devrait pouvoir compter sur le retour de Guillaume Lacour, miser sur l'atout coeur de Yacine Abdessadki et tenter un coup de poker avec l'intronisation du Slovaque Szilard Nemeth.
De nouvelles perspectives s'offrent ainsi à  Jacky Duguépéroux. Face à  Bordeaux, le Racing était quand même privé de neuf joueurs tous titulaires à  un moment de la saison (Haggui, Bellaid, Boka, Lacour, Hosni, Keita, Gmamdia, Arrache, Alex Farnerud). Et si la relève apprend vite (Schneider, Krebs, Carlier, Faty, Gameiro), l'entraîneur strasbourgeois se passerait bien de cette formation accélérée.
« Mais c'est encourageant pour l'avenir du club, insiste-t-il. Et samedi, on va accueillir le PSG avec le même état d'esprit de combativité et de solidarité. Non, le championnat n'est pas encore terminé... »

Nemeth : c'est OK

NEMETH A L'ENTRAINEMENT. - Szilard Nemeth sera bien Strasbourgeois. En effet, l'attaquant slovaque a donné son accord au Racing, avant de retourner hier en Angleterre pour finaliser son départ. L'attaquant slovaque (28 ans) de Middlesbrough devrait rejoindre la Meinau ce soir pour un prêt jusqu'en fin de saison sans option d'achat. Mais Nemeth sera libre en juin. Et retrouvera Abdessadki mardi à  l'entraînement, ainsi que ses nouveaux partenaires pour une nouvelle mission commando, samedi face au PSG.
COURAGE, JEAN-CHRISTOPHE. - Terrible nouvelle pour Jean-Christophe Devaux au coup de sifflet final. Le défenseur du Racing a en effet appris que son père avait été plongé dans le coma à  la suite d'un infarctus. Il a aussitôt pris l'avion pour Lyon afin de se rendre à  son chevet. « Tout le club est derrière lui pour le soutenir », souligne Philippe Ginestet, le président du Racing.
DEROFF - DHORASOO : 1-1. - Yves Deroff sera suspendu samedi pour la réception du Paris St-Germain. Même sanction pour Vikash Dhorasoo qui a lui aussi accumulé trois cartons jaunes en moins de dix matches. Autre absence : celle du défenseur Yannick Schneider également puni par la commission de discipline.
LOVETCH RECRUTE EN L2. - Actuellement en stage de préparation à  Chypre, l'équipe de Litex Lovech, prochain adversaire du Racing en 16es de finale de la Coupe de l'UEFA cherche à  se renforcer. Et lorgne sur la L2, puisque Vincent Boulanger (Reims) est actuellement à  l'essai. Venu de Brest, cet attaquant de 31 ans n'est apparu qu'à  sept reprises cette saison sous le célèbre maillot champenois.
ALBERT SUR SES TERRES. - « En trois saisons aux Girondins, j'ai inscrit 35 buts et frappé 28 fois barres et poteaux ». La stat est signée Albert Gemmrich qui a retrouvé beaucoup d'amis samedi soir à  Bordeaux. Dominique Dropsy, Marius Trésor, Eric Bedouet, l'entraîneur adjoint, Philippe Goubet, recruteur des jeunes. Mais aussi Jean-Pierre Escalettes, le patron de la FFF, et Jean-Louis Triaud, le président du club bordelais. « Fin août lors du match aller, j'avais parié avec lui que Bordeaux finirait parmi les cinq premiers », rappelle Gemmrich, bien parti pour enrichir sa cave...
HOSNI SANS CAN. - Parti blessé à  la Coupe d'Afrique des Nations, le milieu de terrain égyptien du Racing Rabo Hosni est de retour à  Strasbourg. Il a semble-t-il rechuté de son claquage et a été remplacé en sélection par Mo'ataz Eino.

« À l'image de notre saison »

La 12e défaite du Racing, avant-hier à  Bordeaux (2-1), ressemble trait pour trait à  nombre des onze précédentes. Malgré le sort contraire, les Bleus refusent d'abdiquer.

Un malheur n'arrive jamais seul, dit le proverbe. Samedi soir, les mines défaites des Strasbourgeois après leur cruel échec dans les arrêts de jeu à  Bordeaux (2-1) n'étaient pas liées qu'à  la déception. Elles étaient aussi le reflet du drame qui venait d'accabler leur coéquipier Jean-Christophe Devaux (voir par ailleurs). Dans de si douloureuses circonstances, on se gardera donc de dramatiser à  l'extrême la 12e défaite alsacienne en 23 journées, même si ce nouvel échec gardera lui aussi longtemps un drôle de goût amer. « C'est à  l'image de notre saison », souligne une fois encore le directeur général Marc Keller, « L'expulsion logique d'Abou, qui avait réalisé une très belle première mi-temps, a fait pencher la balance. Et ce but terrible à  la dernière seconde nous a achevés. »

Philippe Ginestet : « J'y crois vraiment »

Dans l'avion qui les ramenait samedi soir vers Strasbourg, alors que les joueurs ne sont rentrés qu'hier matin, les dirigeants alsaciens ont, comme le reconnaît le président Philippe Ginestet, « refait le match. » Mais malgré une situation qui s'est de nouveau dégradée après le succès de Sochaux sur Saint-Etienne, personne n'abdique. À commencer par un Ginestet qui assure « avoir suivi le match à  Bordeaux avec beaucoup d'admiration pour une équipe du Racing qui, à  dix, s'est admirablement battue et a donné une formidable leçon de courage. Bien sûr, le résultat est une grosse déception, mais nous n'avons pas pour autant reçu de gros coup sur la tête. Quand je vois l'équipe se donner avec une telle conviction, malgré l'absence de nombreux titulaires, quand je vois la jeune garde montrer les dents comme elle l'a fait, je me dis qu'il y a encore des raisons d'espérer. Tout de suite après la rencontre, ma première pensée est allée à  l'équipe qui n'a pas été payée de ses efforts et de sa débauche d'énergie comme elle l'aurait mérité. Mais son état d'esprit irréprochable m'amène à  rester positif, à  garder confiance. Et en disant cela, je n'applique pas la méthode Coué. J'y crois vraiment. Nous sommes certes à  nouveau à  dix points du premier non-relégable. Mais Troyes a perdu à  domicile et nous pouvons très bien réduire l'écart la semaine prochaine. Il reste 45 points à  prendre. Rien n'est fini. »

Keller : « À nous d'être bons »

Même Marc Keller ne renonce pas. « Si aucune équipe devant nous ne craque, ça va être très difficile », reconnaît-il cependant, « mais souvenez-vous du Havre il y a quelques saisons : il ne lui manquait qu'un ou deux points à  huit journées de la fin et il est descendu quand même (Ndlr : en 2002-2003, les Normands n'avaient en fait récolté que 3 points sur 27 lors des 9 derniers matches et étaient tombés de la 14e à  la 18e place, synonyme de relégation). Rappelez-vous aussi de notre première saison avec Antoine Kombouaré. Au coeur de l'hiver, nous avions fait un long surplace. Je pense que c'est encore jouable. Le plus agaçant dans ce qui nous arrive, c'est que si nous rejouions cent fois cette saison, ça se passerait mieux 99 fois. Encore samedi, les dirigeants bordelais m'ont dit avoir été surpris par la qualité de nos individualités et de notre collectif. A nous d'être bons, tout en espérant que l'un de nos rivaux craque. »

Objectif : 25 points sur 45

Un cas de figure de plus en plus hypothétique à  mesure que les journées filent. Il n'en reste que 15 et au train où vont les choses, le maintien ne se jouera pas cette saison en deçà  de 40 points. Ce qui revient à  dire que pour s'en tirer, les Bleus vont devoir rafler 25 points sur 45. « Tout est possible, tout est réalisable », dit ces temps-ci une publicité pour une compagnie d'assurances. Pour oser transposer la formule à  l'inextricable situation du RCS, il faut être gonflé d'une sacrée dose d'optimisme.

« On a vu trop juste »

Jacky Duguépéroux n'a pas digéré la défaite d'avant-hier à  Bordeaux. Pénalisé par neuf absences (Hagui, Gmamdia, Hosni, Boka, Bellaïd, A. Farnerud, Keita, Arrache, Lacour), l'entraîneur strasbourgeois a dû avoir recours à  sa classe biberon pour boucler son groupe de 16. « Heureusement, encore, que nous avions fait signer quelques jours plus tôt l'Ivoirien Loue et l'Egyptien Abou ! Pour la venue de Paris samedi, je n'ai par exemple plus du tout d'arrières latéraux. Je croise les doigts pour que Guillaume Lacour soit rétabli de son entorse du genou et que Yacine Abdessadki soit qualifié. Sinon, je devrai une nouvelle fois improviser.» Le coach qualifie évidemment de « très bonnes nouvelles » les deux arrivées d'Abdessadki et Nemeth. « Je crois que nous sommes la seule équipe de L 1 à  avoir aligné cinq stagiaires avant-hier sur une feuille de match. Quand je vois que je suis obligé de sortir « Lulu » Le Pen (touché à  l'adducteur droit en début de seconde mi-temps) pour éviter qu'il ne se blesse plus gravement, c'est alarmant. Il suffit de voir le banc bordelais samedi pour constater que nous ne jouons pas dans la même catégorie. Et le dire n'est pas faire injure aux jeunes en qui je crois beaucoup. Il aurait peut-être fallu prendre Cédric Fauré plus tôt (ironique). Depuis qu'il est au Mans, il marque à  chaque match. Le problème, c'est qu'à  l'intersaison, nous avons vu trop juste au niveau de l'effectif, même si on ne pouvait pas prévoir qu'une telle cascade de blessures s'abattrait sur nous. Et la réussite nous fuit. Franchement, si je n'ai pas digéré Bordeaux, c'est parce que je me demande ce que nous pouvons faire de plus. » Nemeth est reparti… Comme prévu, l'attaquant slovaque Szilard Nemeth, tombé d'accord avec les dirigeants strasbourgeois, est reparti hier à  Middlesbrough peaufiner les derniers détails de son départ d'Angleterre. Ultime point à  régler : la prise en charge d'une partie de son salaire (estimé à  80 000 euros mensuels) par le club anglais. « Si rien ne coince, nous espérons son retour dès ce lundi soir », annonce Marc Keller. Nemeth sera prêté pour six mois au RCS, sans option d'achat. … et Abdessadki est arrivé. Yacine Abdessadki passera la traditionnelle visite médicale aujourd'hui à  Strasbourg. Il paraphera dans la foulée son bail jusqu'en 2008 (voir ci-contre). Le malheur de Devaux. Alors que les Strasbourgeois ont passé la nuit de samedi à  dimanche à  Bordeaux et sont rentrés hier matin par un vol privé, Jean-Christophe Devaux n'a pas accompagné ses partenaires. La veille au soir, sitôt la fin du match, le défenseur strasbourgeois avait appris que son père, victime d'un infarctus, avait été hospitalisé dans le coma. Le Lyonnais a, aux aurores, pris le premier avion à  destination de la capitale des Gaules pour se rendre à  son chevet. « Je l'ai appelé pour lui apporter mon soutien et celui de tout le club », indiquait hier midi le président Philippe Ginestet. Dès samedi, ses partenaires lui avaient adressé de multiples marques de sympathie. Paris décimé. Le RCS n'est pas le seul à  compter quelques soucis d'effectif en ce début 2006. Déjà  privé de Kalou, Ateba et Drame (CAN), le PSG se déplacera samedi en Alsace sans Jérôme Rothen, blessé à  la cuisse gauche, ni Vikash Dhorasoo, suspendu.

[max67_rcs]

je pense à  :
abdessadki - devaux - kanté - lacour

Abdessadki en arrière droit, j'ai jamais été fan.

moi non plus
mais qui d'autre en défense

Je pense que c'est la meilleur solution, parce qu'un axe Devaux-Gnoleba serait beaucoup trop lent fasse à  la vitesse Parisienne!
En tous cas je le sens pas trop bien ce match, faudra faire attention aux contres attaques

[odacourt]

Ca sent le retour du 4-3-1-2 de l'époque alex-pagis-niang...

---Pontus----Loué----Johansen
---------------Alex---------------
-----Nemeth-------Gameiro----

En tout cas je l'espère, je serais déçu de voir gameiro sortir de l'effectif.

[argueti]

Le probleme c'est plutot la défense ...

Devaux - Loué - Kanté - Lacour

[tiroler]

J verrais plutot Lacour à  droite, Devaux au centre et Kanté à  gauche.

édité par arg ...

EDIT: par tiroler

[fan_racing]

Pas besoin de citer quand on répond au dernier message Je verrais la défense comme toi tiroler, même si Kanté à  gauche n'a pas toujours convaincu

----------------CASSARD---------------
-------------------------------------------
--LACOUR--DEVAUX--LOUE--KANTE--
-------------------------------------------
-------P.FARNERUD--JOHANSEN-------
--ABDESSAKI-----------------LE PEN--
-------------------------------------------
----------NEMETH-----A.FARNERUD----

Remplaçants : Puydebois, Faty, Krebs, Diané, Gameiro

[fab]

je verrai mieux gameiro en titulaire....