3' Tonnetot csc.
 
 12' Nemeth
48' Nemeth
84' A. Farnerud
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SO a écrit :Racing: le groupe
Jacky Duguépéroux part, ce mardi matin vers Lyon, avec dix-sept joueurs. Son groupe est rajeuni du fait des nombreux absents. En tout, douze joueurs de l'effectif ne peuvent participer à ce seizième de finale de coupe de France contre Lyon-Duchère, dont Yves Deroff, Yann Schneider et Abou Moslem qui purgent leur match de suspension ce mardi, suite au report de la rencontre RCS-PSG. Ainsi, des garçons comme Jean-Christophe Vergerolle et Romain Gasmi, membres du groupe CFA, font leur première apparition dans le groupe pro.
L'entraîneur a annoncé, ce lundi soir, à l'issue de la séance d'entraînement, que Nicolas Puydebois prendrait place dans le but strasbourgeois, lors de cette rencontre.
Le groupe:
Cassard, Puydebois;
Abdessadki, Devaux, Kanté, Loué, Vergerolle;
P. Farnerud, Faty, Gasmi, Johansen, Krebs, Le Pen;
Carlier, Diané, Gameiro, Nemeth
Les absents: Keita (genou), Arrache (claquage), Bellaid (cheville), A. Farnerud (cuisse), Lacour (reprise), Hosni (cuisse), Deroff, Schneider, Abou (suspension), Haggui, Gmamdia, Boka (CAN).


DNA a écrit :Embûche à la « Duche »
Amoindri par une cascade de forfaits, le Racing affronte, ce soir à 19h, des amateurs lyonnais (CFA) remontés comme des coucous. Ce seizième de finale sent le traquenard à plein nez. C'est par où, la sortie ?
Il est des noms de villes qui provoquent, de manière instantanée, un petit rictus nerveux. Même passionné jusqu'aux bouts des crampons, l'amoureux du Racing ne peut s'empêcher de relâcher la pression à l'évocation de bourgades comme Noisy-le-Sec, Epinal ou encore Bourg-Péronnas.
« Si on ne passe pas, on aura manqué de professionnalisme »
Soit autant de hauts lieux de football où les Bleus ont été jetés en pâture ces dernières années, dévorés par une meute d'amateurs aux dents longues et finalement laissés pour mort sous les vivats d'autochtones survoltés. La Coupe, compétition coupe-gorge par excellence, se nourrit de ces histoires-là . Le Racing, comme Toulouse ou d'autres facétieux gros bras, les rend juste plausibles.
« Si on ne passe pas à la Duchère, c'est qu'on aura manqué de professionnalisme, prévient Jacky Duguépéroux. Notre priorité reste bien sûr le championnat. En cas de gros accident, on ne pourra pas se réfugier derrière cette excuse. On n'a pas gagné tant de matches que ça pour faire une croix sur la Coupe de France. »
Les intentions de l'entraîneur strasbourgeois sont louables. D'autant plus qu'il ne se cache pas derrière l'hécatombe de forfaits. Hier, ce sont Gameiro et Alexander Farnerud qui ont grossi les rangs de l'infirmerie. Entre la Coupe d'Afrique des nations, les suspensions et les blessures, pas moins de treize éléments manquent à l'appel. Sans oublier que Johansen, en délicatesse avec un tendon, est incertain.
« On va se faire chambrer et bousculer »
« Je ne suis pas soucieux car je n'ai pas le choix, poursuit Duguépéroux. Par respect pour ceux qui vont jouer, je ne vais pas non plus me plaindre. » Le vivier strasbourgeois, dans lequel l'entraîneur a déjà allègrement puisé, est encore mis à contribution. Des garçons comme Krebs ou Carlier sont amenés à prendre du galon. Les habitués du CFA que sont Vergerolle, Gasmi et Celestini prendront place sur le banc.
Du coup, l'écart entre les deux adversaires - trois divisions - paraît un peu insurmontable. Tombeurs de Croix-de-Savoie (National) et de Toulouse aux tours précédents, les amateurs de la « Duche », comme on dit là -bas, ne sont pas à un exploit près.
« On va évoluer dans un environnement hostile, dit Rudy Carlier, le jeune attaquant de pointe. On va se faire chambrer et bousculer. C'est normal quand une Ligue 1 affronte un CFA. C'est l'esprit de la Coupe, quoi... »
Le même esprit qui a soufflé sur les terrains de Bourg-Péronnas, d'Epinal ou de Noisy-le-Sec voilà quelques années. Le même qui brillera toute à l'heure dans les yeux des laissés-pour-compte de la Duchère, avides de revanche sur le milieu « pro » et de reconnaissance.
Les Alsaciens n'ont pas grand-chose à gagner dans ce traquenard-là . Si ce n'est le respect des amoureux du Racing, ceux qui ne peuvent contenir un petit rictus nerveux.
Les équipes
LYON-DUCHÈRE : Morandini - Jemaa, Tonnetot, Damiani, W. Jacmot - Duarte, Lemmouchia, Theveniaux, Cherif - Gourouli, K. Jacmot. Remplaçants : Socie (g.), Cellupica, Batota, Cavaretta, Tissot. Entraîneur : Alain Moizan
RACING : Puydebois - Abdessadki, Devaux, Loue, Kanté - Faty - Diané, P. Farnerud, Johansen ou Krebs, Le Pen - Nemeth ou Carlier. Remplaçants : Cassard (g.) - Krebs ou Johansen, Carlier ou Nemeth, Celestini, Vergerolle, Gasmi. Entraîneur : Jacky Duguépéroux
Arbitre : M. Malige. Coup d'envoi à 19h
L'Alsace a écrit :Un vrai piège à Lyon
Handicapé par treize absences, le Racing, très rajeuni, tentera de justifier son statut de favori ce soir (19 h) à Lyon-Duchère (CFA) en 16e de finale de Coupe de France.
C'était l'interrogation de ce lundi : jouerait, jouerait pas ? Finalement, le 16e de finale entre Lyon-Duchère (14e du groupe B de CFA) et le Racing (19e de Ligue 1) aura bien lieu tout à l'heure au stade Balmont de la Duchère, au Nord-Ouest de la capitale des Gaules. La neige qui recouvrait la bâche protectrice de la pelouse depuis vendredi a été déblayée hier après-midi. Et l'aire de jeu a été déclarée bonne pour le service. Les Strasbourgeois s'envoleront ainsi ce matin pour retrouver dans le camp d'en face 14 joueurs passés par le centre de formation de l'OL et, sur le banc rhodanien, l'ex-international Alain Moizan, revenu dans le circuit après des années d'une « disparition » involontaire. Ils croiseront aussi une vieille connaissance – pour quelques-uns du moins – le défenseur central Jérôme Tonnetot, déjà tombeur du Racing en 32e s de finale de Coupe de France : c'était le 5 janvier 2003, à Bourg-Péronnas, autre club de CFA (1-0), dont il était alors l'une des pièces maîtresses.
Gasmi, Vergerolle et Celestini, les novices
Hier, la liste des indisponibilités alsaciennes, qui avait atteint la douzaine la veille, s'est encore allongée d'une unité. Kevin Gameiro, victime d'une gastro-entérite, a rejoint aux abonnés absents Gmamdia, Hagui, Boka (CAN), Deroff, Schneider, Abou (suspendus), Bellaïd (cheville), Lacour, Keita (genou), Arrache, Alex Farnerud et Hosni (cuisse). Même Pascal Johansen (inflammation du tendon d'Achille droit) s'est ménagé en fin de séance. Mais le Colmarien devrait être opérationnel. Du coup, après Jean-Christophe Vergerolle, appelé dimanche, Jacky Duguépéroux a convié deux autres novices au sein d'un groupe élargi à 17 par précaution : le défenseur central Steve Celestini et le milieu offensif Romain Gasmi, pensionnaires habituels de l'équipe réserve. « Je ne suis pas soucieux, car je n'ai pas le choix. Et ce serait faire injure aux 17 que j'emmène , dédramatise « Dugué », Même si nous sommes dans le trio de queue de L 1, nous restons favoris. Nous devrons jouer avec un mental d'amateurs. Si nous nous hissons au niveau de Lyon-Duchère dans ce domaine, nous pourrons faire la différence. Mais nous nous attendons à un match chaud face à une formation qui a déjà goûté à l'exploit au tour précédent (2-1 contre un autre représentant de Ligue 1, Toulouse). Nous sommes prévenus. » Gameiro forfait, le coach hésitait encore sur le nom de l'attaquant de pointe aligné au stade Balmont : Szilard Nemeth ou Rudy Carlier. La recrue slovaque pourrait néanmoins vivre son baptême du feu en France. Les Lyonnais, eux, se verraient bien accrocher à leur tableau de chasse un 3e adversaire hiérarchiquement supérieur, après Croix-de-Savoie (National) au 8e tour (1-0) et, donc, Toulouse en 32e s (2-1). « Toulouse n'était pas un objectif, mais un match sortant de l'ordinaire que nous avons gagné, et pas seulement avec notre coeur », rappelle Moizan, aux commandes depuis quatre mois seulement, « Nous avions des arguments techniques à faire valoir. Ce rendez-vous face à Strasbourg sera similaire. Ce sera plus difficile cette fois, car les Strasbourgeois sont prévenus. Mais nous avons déjà vu des équipes non-professionnelles éliminer plusieurs clubs de L 1 comme Calais. » Pascal Johansen pourrait en témoigner : il est l'unique « rescapé » du naufrage du RCS à Bollaert le 18 mars 2000 (2-1) face à d'iconoclastes Calaisiens. À Devaux et aux autres de faire en sorte que Lyon-Duchère ne vienne pas grossir la liste des tombeurs surprises du Racing : Nîmes, Créteil, Epinal (National), Calais et Bourg-Péronnas (CFA), pour ne citer que les plus marquants depuis dix ans. « On dit de nous que nous sommes une équipe de Coupe », martèle Duguépéroux, « c'est le moment de le vérifier. »


