[05/06] 8ème UEFA aller : Bâle / RCS : 2-0

[The_Key_Player]

Il se passe quoi avec Boka?!!!

[silex57]

effectivement ça commence à  faire beaucoup de matchs où il est absent Boka. ça sent le départ déjà  reglé ....

[anonix]

non je pense pas ! il est encore sous contrat non ?

[raphou96]

Je comprend pas qu'un Faty (je le trouve pas encore au niveau) soit préféré à  Boka.
C'est vraiment bizzare

[Sam.]

Ben c'est surtout pas le même poste ni le même profil, Boka, c'est malheureusement pas Davids non plus....

Sam.

[raphou96]

Je ne parle pas poste pour poste mais dans le groupe

[NéRiK]

Si ca se trouve y en a qui vont venir pour rien.

[NéRiK]

Moi aussi je comprends pas avec Boka...Il déconne JD.

[Keating]

Ben non, il a entièrement raison, il assure autant en attaque que Boka et en défense c'est un autre monde ... Alors si en plus il a une mentalité exemplaire, c'est évident ...

[argueti]

Acte 2, scène 1

Ce n'est pas parce qu'il a infligé une bonne leçon d'humilité au FC Bâle le 20 octobre dernier en match de poule (0-2) que le Racing s'accorde un avantage psychologique à  la veille de retourner au parc Saint-Jacques. Au contraire...

« Ce sera un autre match. » Jacky Duguépéroux a donc trouvé son leitmotiv : « La pire erreur serait de prendre pour référence le match que nous avons gagné là -bas à  l'automne. »
Les situations des deux clubs n'ont pourtant guère évolué depuis le 20 octobre 2005. Le FC Bâle est toujours leader du championnat suisse. Et le Racing, alors 19e de Ligue 1, continue de naviguer dans les eaux troubles de la zone de relégation. Comme quoi chacun était déjà  bien à  sa place à  l'époque...
Mercato oblige, les effectifs ont connu depuis quelques retouches. Bâle a perdu Mà¼ller (Lyon) et Rossi (Nantes), engageant dans le même temps Majstorovic (Twente) et Nakata (Marseille) ; ce dernier n'étant pas qualifié pour la Coupe de l'UEFA, qu'il a disputée avec Marseille en début de saison.
Côté strasbourgeois, Pagis a disparu du casting, tandis que Loué, Abou, Abdessadki et Nemeth ont été engagés ; le dernier nommé n'étant pas qualifié lui non plus.

« Nos adversaires seront beaucoup plus méfiants qu'en octobre »

« Nous n'avons aucun avantage psychologique parce que le contexte est complètement différent. Quand nous avons rencontré Bâle en phase de poule, nous ne savions pas comment nous situer par rapport à  cette équipe. Elle nous avait poussés, nous avions bien résisté et marqué au bon moment, se souvient Guillaume Lacour, qui avait eu beaucoup d'abattage ce soir-là . Cette fois-ci, nos adversaires seront beaucoup plus méfiants qu'en octobre, et l'important sera de ne pas prendre de buts. » Il y aura en effet un match retour en perspective, ce qui contribue aussi à  changer substantiellement la donne.
Retouchées certes, mais loin d'être transfigurées, les deux équipes n'ont pas renoncé durant l'hiver à  leurs grands principes de jeu. « Je suis allé voir Bâle - Schaffhouse, j'ai travaillé à  la vidéo sur leurs deux matches du tour précédent contre Monaco. La seule rencontre qui nous manque, c'est la dernière. Mais à  cause de la neige, nous n'avons pas pu aller à  Thoune dimanche, explique Jacky Duguépéroux. Malgré tout, on peut dire qu'aujourd'hui, Bâle et Strasbourg n'ont plus aucun secret l'un pour l'autre. »
Reste à  mettre du coeur à  l'ouvrage. Et davantage que l'adversaire, si possible. « Nous avons là  une occasion unique de nous qualifier pour les quarts de finale d'une coupe d'Europe. Peut-être est-ce la dernière fois de notre carrière que cela se présente. Dans ces conditions, comment pourrions-nous ne pas nous surpasser ? », interroge Lacour, certain que la réponse est contenue dans la question.

La victoire ramenée de Lovech doit servir de match référence

Pour le capitaine strasbourgeois, la victoire ramenée de Lovech au tour précédent doit servir de match-référence : « On va souffrir à  Bâle comme on a souffert en Bulgarie. Il ne faudra pas se contenter de défendre, sinon, on ne tiendra pas. Avec un état d'esprit guerrier, on peut ramener un résultat. »
« Attention, Bâle sera revanchard, prévient encore « Dugué ». En octobre, peut-être nos adversaires faisaient-ils un petit complexe de supériorité. Gardons-nous de commettre la même erreur. »
Le 15 décembre dernier, au lendemain du match nul arraché pour l'honneur par le Racing face à  l'Etoile Rouge de Belgrade (2-2), Christian Gross avait envoyé un fax cordial à  son homologue strasbourgeois Jacky Duguépéroux : « Merci d'avoir joué le jeu. » Ce résultat longtemps incertain - les Serbes menaient encore 0-2 à  la Meinau à  un quart d'heure de la fin - avait qualifié les Suisses in extremis pour les 16es de finale.
C'était au temps des amabilités. Demain, retour aux hostilités.

Devaux blessé, Johansen malade et Boka écarté

Jacky Duguépéroux a enregistré deux forfaits hier, avant d'écarter de son propre chef un 3e joueur pour « panne de réveil ».
Le retour de Johansen est à  nouveau différé. Victime d'un « début de gastro-entérite » selon Duguépéroux, le milieu de terrain strasbourgeois se contentera de participer aux entraînements du groupe de CFA aujourd'hui et demain, avant de réintégrer l'effectif professionnel vendredi.
Même programme pour Arthur Boka, pourtant frais et dispos, lui. Mais pas très matinal... Arrivé avec une heure de retard à  l'entraînement hier matin, le défenseur ivoirien a en effet été mis à  l'index pour indiscipline.
Enfin, alors que la séance d'entraînement touchait à  sa fin, c'est Jean-Christophe Devaux qui a tiré sa révérence, ressentant soudain une pointe aux ischio-jambiers de la cuisse droite.
Malgré ces défections, Duguépéroux emmènera un groupe de 19 joueurs aujourd'hui à  Bâle, où les Strasbourgeois s'entraîneront à  17h. A savoir : Puydebois, Gurtner (gardiens) ; Abou, Bellaïd, Deroff, Kanté, Haggui, Schneider (défenseurs) ; Abdessadki, P. Farnerud, Faty, Krebs, Hosni, Lacour, Le Pen, Loué (milieux de terrain) ; Carlier, Diané, A. Farnerud (attaquants).
PRATICABLE. - Sauf dégradation brutale des conditions climatiques, le terrain sera praticable. Des 42 centimètres mesurés en début de semaine, il ne restait plus hier qu'une mince couche qui n'inquiétait nullement les dirigeants du FC Bâle, certains d'en venir à  bout grâce à  leur système de chauffage et, le cas échéant, à  un peu d'« huile de coude ».
SIFFLET ITALIEN. - C'est l'Italien Stefano Farina qui dirigera le Bâle - Racing de ce jeudi (coup d'envoi 20h15) au parc Saint-Jacques. Farina est un arbitre chevronné, comme en témoignent ses deux dernières désignations internationales. Il vient en effet de diriger Real Madrid - Arsenal en Ligue des champions, et Angleterre - Uruguay, à  Liverpool, en match de préparation au Mondial-2006.
LE RACING BLANCHI. - Après avoir écopé d'une amende de 40 000 euros parce que le match Racing-PSG du 28 janvier avait été reporté, le club alsacien a été entendu hier par la commission d'appel de la LFP. Au propre comme au figuré, puisque le Racing a été blanchi. « C'est une décision pleinement justifiée. Cette amende était injuste eu égard au travail fourni par les employés du club pour protéger la pelouse. Et bravo à  Serge Cayen, Alain Plet et Jean-Luc Herzog qui sont montés à  Paris pour défendre notre dossier », a commenté le président Ginestet.

Une semaine décisive de plus

C'est le lot quasi hebdomadaire du Racing depuis quelques semaines : partagés entre Coupe UEFA et course au maintien en L 1, les Strasbourgeois enchaînent les matches capitaux.

Certes, l'hiver a décidé de jouer les prolongations. Mais tout de même ! Depuis quelque temps, les entraînements du Racing ne sont plus guère suivis que par une grosse poignée de fidèles. Les soubresauts qui ont agité le club strasbourgeois depuis neuf mois, la situation précaire en championnat et – c'est vrai – les températures souvent négatives ont, semble-t-il, eu raison des ferveurs les plus exacerbées.

Devaux : 2 à  3 semaines d'arrêt

Hier, à  quarante-huit heures d'un 8e de finale aller de Coupe de l'UEFA, ils n'étaient guère plus d'une trentaine à  suivre la dernière séance programmée sur le terrain annexe de la Meinau avant le départ, aujourd'hui à  14 h, pour Bâle et l'entraînement de veille de match prévu au Parc Saint-Jacques à  17 h. « C'est vrai que l'environnement est un peu calme », reconnaît Karim Haggui, « mais nous savons, nous, ce qui nous attend en Suisse, en l'occurrence un match très chaud. Pour un professionnel, ce sont de bons matches à  jouer. Avant de recevoir Le Mans dimanche, il est important de réussir un résultat positif, voire de gagner. En ce moment, chaque semaine, les rencontres sont décisives. Les Bâlois n'ont pas digéré leur défaite contre nous en phase de poules le 20 octobre (2-0). Ils vont tout faire pour prendre une option sur la qualification dès jeudi. Quand on reçoit en premier lors d'une double confrontation, le match aller est souvent le plus important. » Ce déplacement à  Bâle, trois Strasbourgeois n'y participeront pas. Arthur Boka est arrivé hier vers 11 h au stade à  l'heure où la séance se terminait. Son explication – l'obligation de satisfaire à  des formalités administratives à  la Préfecture – n'a pas convaincu Jacky Duguépéroux qui l'a aussitôt mis à  disposition de la réserve. Pascal Johansen, de retour après un mois et demi d'indisponibilité pour une tendinite d'Achille, n'est, lui, pas épargné par la poisse : victime d'une gastro dans la nuit de lundi à  mardi, le Colmarien est sur le flanc. Quant à  Jean-Christophe Devaux, il a quitté l'entraînement après s'être blessé sur la toute dernière action de la traditionnelle opposition de fin de séance. Le stoppeur bas-rhinois souffre d'une élongation de l'ischiojambier droit et devrait absent deux à  trois semaines. L'IRM et l'échographie qu'il passera aujourd'hui et demain confirmeront sans doute ce pronostic.

Les jeunes de retour

Pour compenser ces forfaits imprévus, « Dugué » a donc réintégré tous ses jeunes dans le groupe de 19 qu'il emmènera aujourd'hui à  Bâle, y compris Gaétan Krebs qui n'a pas participé à  la séance d'hier avec le groupe. Habib Bellaïd (déjà  dans les 16 à  Rennes), Rudy Carlier, Yann Schneider, Ricardo Faty et donc Krebs font ainsi leur retour, de même que Karim Haggui, l'international tunisien débarrassé de ses soucis d'abdominaux et qui remplacera Devaux dans l'axe de la défense. « C'est un mal récurrent dont je souffre depuis deux mois, avant même la CAN. Mercredi dernier, Roger Lemerre m'a laissé souffler en sélection. Samedi, le coach en a fait de même à  Rennes. Je me suis entraîné normalement lundi et mardi, sans rien ressentir. J'espère être enfin tranquille avec cette ancienne cicatrice qui redevient parfois douloureuse. » Hier, l'entraîneur a laissé entendre qu'Yves Deroff (17e contre Troyes et à  Rennes) devrait être titularisé au poste de latéral droit à  la place de Guillaume Lacour, le plus utilisé de ses joueurs cette saison, et qu'Alexander Farnerud devrait également retrouver le onze de départ.

« Plus rien à  calculer »

« Alex rencontre des difficultés en ce moment, mais je compte sur lui. Avec Gameiro et Gmamdia out, Nemeth non-qualifié, certains partis (Niang, Pagis), d'autres prêtés (Mphela, Mouloungui), le secteur offensif est très dégarni. Mais Alex a déjà  évolué brillamment en pointe unique et Amara Diané en est capable aussi. J'alignerai à  Bâle l'équipe qui me paraît la plus performante, la plus apte à  réussir un résultat, sans penser que Le Mans arrive trois jours plus tard. De toute façon, on a vu à  Rennes qu'après une semaine traditionnelle de travail, ça n'était pas forcément ça. Je n'ai pas le droit de faire une croix sur la Coupe UEFA. Nous nous retrouvons dans un cas de figure identique à  celui que nous avons connu voici quinze jours, avant d'affronter Lovech, puis Troyes. Aujourd'hui, nous n'avons plus rien à  calculer. C'est ce que j'ai dit aux joueurs. »

Racing : amende annulée

Condamné le 9 février par la COC (commission d'organisation des compétitions) de la LFP (Ligue de Football Professionnel) à  40 000 euros d'amende et au paiement de frais de déplacement des officiels après le report de Strasbourg – PSG le 28 janvier, le Racing a été absous hier par la commission d'appel de cette même LFP. Après une entrevue d'une vingtaine de minutes, les trois représentants strasbourgeois, Serge Cayen, directeur de la sécurité, Alain Plet, directeur administratif, et Jean-Luc Herzog, conseiller du président Philippe Ginestet, ont été informés que le RCS, à  qui la COC avait reproché « de n'avoir pas mis en oeuvre tous les moyens nécessaires au maintien de la rencontre », était blanchi. « Je suis satisfait pour deux raisons », se réjouit le président Ginestet, « d'abord parce que la somme était importante, ensuite parce que pour le principe, compte tenu des efforts consentis par les employés du club pour tenter de rendre la pelouse praticable, le maintien de la sanction aurait été injuste. Je tiens à  féliciter Serge Cayen, Jean-Luc Herzog et Alain Plet qui se sont déplacés à  Paris pour défendre notre dossier. »

Un petit millier de Strasbourgeois à  Bâle.

Les 1400 billets mis à  disposition du Racing par le FC Bâle pour le 8e aller de Coupe de l'UEFA demain (20 h 15) au Parc Saint-Jacques n'ont pas tous trouvé preneur. Hier, à  la fermeture de la billetterie à  la Meinau, un peu moins d'un millier avait été écoulé. Le tarif élevé (22 euros), l'affiche déjà  vue cet automne, le classement du RCS en L 1 et les conditions météorologiques difficiles expliquent sans doute cet engouement très relatif. Sans parler de l'accueil très spécial qu'avaient reçu les supporters strasbourgeois lors du premier match le 20 octobre : contrôle zélé à  la douane, fouille corporelle, parcage durant d'interminables minutes à  l'entrée du stade et accès aux places une bonne demi-heure après le coup d'envoi pour un nombre non négligeable de fans du RCS. De quoi décourager même les plus assidus.

Séance sur synthétique.

Pour préserver une pelouse recouverte ce week-end de 50 cm de neige et en cours de déblaiement (Ndlr : le déroulement de la rencontre n'est a priori pas menacé), le RCS ne s'entraînera pas au Parc Saint-Jacques cet après-midi (17 h), mais sur une pelouse synthétique située à  200 m de l'enceinte. Quatre arbitres italiens. L'UEFA a désigné un quatuor italien pour diriger Bâle - Strasbourg. L'arbitre central sera Stefano Farina, qui a dirigé la semaine passée la rencontre internationale entre l'Angleterre et l'Uruguay (2-1) et a déjà  officié cette saison en Ligue des Champions lors de Rosenborg - Olympiakos, Manchester - Lille, Anderlecht - Chelsea et, très récemment, Real Madrid - Arsenal. Il sera assisté à  la touche de MM. Paolo Calcano et Roberto Romagnoli. Le quatrième arbitre sera M. Paolo Tagliavento.