[Ex] Yacine Abdessadki
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DNA a écrit :Retour en grâce
Revenu au Racing voilà deux mois après une expérience toulousaine inachevée, Yacine Abdessadki n'a perdu aucun des matches qu'il a disputés intégralement depuis son retour. A l'aise dans son bleu de chauffe, il met du coeur à l'ouvrage et croit dur comme fer au maintien.
- Le Racing se retrouve aujourd'hui à trois points du premier non-relégable, ce qui ne lui était plus arrivé depuis la 8e journée. Avez-vous le sentiment de tenir le bon bout ?
- C'est vrai que depuis mon retour au club, nous n'avons jamais été aussi proches de la 17e place. Disons que tout est remis en cause aujourd'hui. Il faut en être conscients et rester concentrés. Comme d'habitude après une victoire, il est capital de confirmer. Maintenant, il reste sept journées et nous ne pouvons plus nous permettre de rater le coche. Prendre trois points contre Lille samedi est indispensable. Cela nous permettrait au moins de ne pas être distancés si Troyes venait à s'imposer à Rennes.
« Nous ne sommes pas encore morts, il faut en être conscients »
- Encore un match décisif, donc...
- Oui, mais celui-là le sera peut-être vraiment. Nous n'aurons absolument pas le droit de faire la même bourde que contre Le Mans (1-2 le 12 mars). Nous ne sommes pas encore morts, il faut en être conscients, et rester concentrés.
- L'ambiance dans le groupe évolue-t-elle au gré des résultats et du classement ?
- Elle n'a pratiquement pas changé. Ni par rapport à ce que j'ai connu quand je suis parti en fin de saison dernière, ni par rapport à ce que j'ai retrouvé en janvier. A ce moment-là , il est vrai que la situation était critique, mais le groupe vivait bien quand même. C'est peut-être pour ça aussi que nous sommes en train de revenir.
« Notre public ne nous hue pas à la moindre occasion ratée »
- En somme, vous abordez tous les matches de la même manière...
- Oui, pour les gagner, à domicile comme à l'extérieur. De toute manière, cela fait longtemps que nous n'avons plus le choix, que nous ne pouvons plus calculer. Nous avons démontré à Saint-Etienne que nous étions capables de monter crescendo dans un match, de marquer et de garder notre avantage. C'est grâce à cette rigueur et à cette concentration que nous pourrons faire face au réalisme lillois.
- Mais vous allez jouer à domicile, ce qui ne vous réussit guère cette saison...
- C'est vrai. Pourtant, notre public ne nous hue pas à la moindre occasion ratée. Le problème ne vient donc pas du contexte et je reste convaincu que jouer à domicile demeure un avantage pour le Racing. Tout cela est assez difficile à expliquer. Il y a deux semaines contre Le Mans, par exemple, nous avons perdu notre rigueur à la mi-temps sans trop savoir pourquoi ni comment.
- Un relâchement à proscrire à tout prix contre Lille !
- C'est clair. Il n'y a que par la rigueur que nous nous en sortirons. Nous n'aurons pas le choix : il faudra se défoncer, se mettre chiffon. Titulaire ou remplaçant, chacun devra apporter quelque chose dès son apparition sur le terrain, sans état d'âme, comme cela a été le cas dimanche dernier à Saint-Etienne.
L'histoire est en marche ...
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Abdessadki: « Se mettre chiffon »
Il est peut-être l'un des symboles du nouvel état d'esprit qui anime le Racing. Joueur qui ne lâche rien, qui veut tout donner pour sauver le club de la relégation, Yacine Abdessadki incarne le vent nouveau qui souffle au sein du groupe strasbourgeois. Le milieu de terrain a conscience de l'opportunité qui se présente au Racing, ce samedi soir.
Pour la saisir, dit-il, il faudra tout donner jusqu'au bout.
Le groupe a-t-il conscience de l'opération qu'il y a à réaliser en cas de victoire samedi face à Lille ?
Oui, nous en avons tous conscience. Nous devons confirmer, contre Lille, le résultat ramené de Saint-Etienne. Il faudrait pouvoir bénéficier de trois nouveaux points pour rattraper Troyes ou garder la même distance. Le tout est de démontrer cela sur le terrain, maintenant, et ne pas reproduire les mêmes erreurs que face au Mans. Ce qui nous attend samedi est très motivant, je trouve.
Quel est l'état d'esprit du groupe actuellement ?
Nous avons tous l'envie de nous accrocher. De montrer que nous ne sommes pas morts. A nous d'être concentrés et de répondre présent le jour J.
« Rester costaud derrière »
Avez-vous commencé à faire quelques calculs ?
Non, nous ne fonctionnons pas comme ça. Nous prenons les matches les uns après les autres en ce moment. Nous ne faisons pas de projection, c'est inutile. Par contre, nous savons ce que nous devons faire, c'est-à -dire montrer la même harge et la même rigueur qu'à Geoffroy-Guichard. Nous sommes capables de nous créer des occasions à chaque match mais il faut rester costaud derrière. Encore plus face à une formation comme Lille qui est hyper-réaliste.
Le souci de ce match c'est que vous jouerez à la Meinau. Jouer à domicile ne semble pas réussir au Racing cette saison.
Pourtant, jouer à la maison est toujours un avantage, pour n'importe quelle équipe. En plus, ici, notre public est toujours derrière nous. Il a été présent tout au long de la saison. Mais si nous avançons un tel bilan à la Meinau, cela vient, à mon sens, d'un problème de concentration.
« Tout le monde a sa place »
Quel sera le mot d'ordre pour samedi soir ?
Il faudra se mettre chiffon. Nous n'avons pas le choix. Dans notre situation, nous ne pouvons pas gérer. Et puis le coach commence à enregistrer le retour de blessés, donc la concurrence va jouer à plein d'ici la fin de la saison. C'est à chacun de se défoncer aux entraînements et en match pour conserver sa place. On l'a vu à Saint-Etienne: tout le monde a sa place et c'est à ceux qui sont titulaires de prouver qu'ils méritent de débuter le match suivant.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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