Ah bon ?
ben c'est une grande gueule comme la plupart des Marseillais...
[05/06] Coupe de France
- argueti
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Humeur de l'Alsace a écrit :0 billet, 0 tracas
Ça y est, la finale de Coupe de France PSG - OM, samedi, est lancée et bien lancée. Comme d'habitude, ce qui se passera sur le terrain risque d'être anecdotique. Dès hier, les premiers incidents ont éclaté à la billetterie à Marseille - entre supporters de l'OM -, où des personnes ont forcé les files d'attente alors que certains attendaient depuis 5 h du matin pour acheter les dernières places pour la finale. Comme d'habitude, la rencontre des deux équipes et surtout de leurs supporters donnera lieu à des mesures de sécurité exceptionnelles, qui n'éviteront vraisemblablement pas les débordements et affrontements entre les deux camps. Au risque de paraître totalement « réac », on est quand même en droit de se demander si les deniers publics sont bien dépensés lorsqu'il s'agit d'éviter ce sempiternel cirque de violence de se mettre en branle. Ne serait-il finalement pas plus simple d'organiser tous les PSG - OM à huis clos, jusqu'à ce que les supporters des deux camps se décident à adopter une attitude enfin responsable ? On a même la formule pour vendre l'idée : « PSG - OM, c'est 0 billet, 0 spectateur, 0 tracas, 0 bla-bla, 0 blessé ». Et puis, ça nous ferait des vacances !
L'histoire est en marche ...
- bennysev
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L'Alsace a écrit :Pauleta à la chasse à l'OM
Pauleta, qui a porté à bout de bras une équipe du Paris SG chancelante cette saison en marquant la moitié des buts parisiens, est une nouvelle fois attendu comme le messie, demain face à Marseille en finale de la Coupe de France.
Sans faire injure à ses coéquipiers, il est le seul à pouvoir faire basculer la finale sur un coup de génie, comme à Nantes, où son exceptionnelle reprise de volée a qualifié le Paris SG pour le Stade de France (2-1). Principale arme du PSG, Pauleta sait qu'il est indispensable, même s'il le dit avec élégance : « C'est vrai que je sens que je suis un joueur important pour l'équipe, mais le plus important, c'est tous les joueurs de l'équipe », explique le Portugais, qui refuse de tirer la couverture à lui. Un supporteur, amer, est plus brutal : « C'est vrai que c'est un peu un gâchis. Un tel talent dans un club qui n'arrive à rien gagner, c'est une aberration ».(Ce rôle primordial de Pauleta prend toute son essence en Coupe, où le Portugais tourne à plus d'un but par match cette saison (il a marqué 6 buts en 5 rencontres), dans la lignée de ce qu'il réalise dans cette compétition depuis son arrivée au club parisien en 2003 (14 buts en 12 matches) ou de ses statistiques bordelaises (12 buts en huit matches). La Coupe est d'ailleurs le seul trophée qu'il a remporté avec le Paris SG, en mai 2004 face à Châteauroux (L2). En finale, il avait marqué de la tête l'unique but d'un match qui ne lui laisse forcément que « des bons souvenirs ».
« Pas un grand club »
De « bons souvenirs » qui cachent sans doute quelques regrets. A son arrivée à Paris, le Portugais avait annoncé vouloir « gagner des titres ». Derrière cette formule de footballeur toute faite, il entendait naturellement « Championnat de France ». Or en trois ans, Paris en a toujours été loin. Pour la première fois cette saison, Pauleta, dont les mots sont rares et mesurés, a d'ailleurs laissé percer une pointe d'amertume en lâchant que « Paris n'était pas un grand club ». Signe qu'il est devenu intouchable aux yeux du public parisien, pas un sifflet des supporteurs ne suivit cette peu respectueuse sortie, que personne d'autre n'aurait pu prononcer impunément. De fait, malgré une telle force de frappe, le Paris SG ne s'est qualifié qu'une fois pour la Ligue des champions en trois ans, en 2004. Cette saison, alors que le Portugais est au sommet de son art, le club ne pointe qu'à la 8e place de L1, et a perdu toute chance d'accrocher la C1. En cas de défaite samedi, le seul titre parisien de la saison serait donc… celui de meilleur buteur de Ligue 1 quasiment promis à « L'Aigle des Açores » qui a inscrit 20 buts sur les 41 du Paris SG cette saison. Rarement Paris n'aura connu une telle dépendance. Mais l'intéressé affiche la même modestie consensuelle : « Je sens que l'équipe a besoin de moi bien sûr, mais moi aussi j'ai besoin d'eux, qu'ils me donnent de bons ballons, c'est pour ça que je marque des buts aussi ». Le Paris SG, actuellement en négociation pour tenter de prolonger son contrat qui court jusqu'en juin 2007, serait très mal inspiré de ne pas conserver ce joyau.
Les Marseillais sont à Paris
Marseille: au complet. Le groupe marseillais s'est envolé hier après-midi pour Paris, pour prendre ses quartiers à Enghien, après un dernier entraînement léger à la Commanderie. Le coach marseillais Jean Fernandez a retenu le même groupe de 18 joueurs que lors de la demi-finale contre Rennes (3-0), et devrait aligner la même équipe que lors des dernières prestations convaincantes. «La fraîcheur physique sera un paramètre important», rappelle Fernandez, qui a insisté sur la récupération en début de semaine et ne déplore aucun blessé. La soirée de jeudi sera consacrée aux soins, avant un entraînement sur la pelouse du Stade de France vendredi après-midi. Paris SG: au vert. Après un entraînement à huis clos jeudi matin au Camp des Loges, le groupe parisien a pris ses quartiers hier dans un lieu tenu secret se trouvant «dans les Yvelines» a simplement consenti à révéler le Paris SG, pour une courte «mise au vert». Le coach parisien Guy Lacombe va pouvoir préparer cette finale face à Marseille avec un groupe au complet, aucun joueur n'étant blessé ni suspendu. L'attaquant parisien Pedro Pauleta, qui ressentait encore quelques douleurs à une cuisse après la demi-finale face à Nantes, est totalement rétabli.
L'histoire est en marche ...