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A la veille du déplacement de Guingamp à Créteil (8eme journée de L2), Yvon Pouliquen a fait son choix concernant l'identité de son nouveau capitaine. L'entraîneur breton a misé sur l'expérience de Thierry Debès, 31 ans et par ailleurs très bon depuis le début de la saison.
L'Alsace a écrit :Debes doute
Le gardien strasbourgeois de Guingamp, adversaire du Racing vendredi (20 h 30) à la Meinau, reconnaît qu'En Avant, 17e avec 2 points, peine à rebondir après sa relégation en 2004.
Officiellement, il n'est plus Strasbourgeois depuis 2003. À l'été de cette année-là , Thierry Debes, que l'ex-président Roland Weller a fait venir du Sporting Schiltigheim au milieu des années 1990, rompt son contrat avec le Racing. Lui qui, en 1999-2000, avait profité de la blessure d'Alexander Vencel (aujourd'hui entraîneur des gardiens) au coeur de l'hiver pour lui chiper sa place, était repassé dans l'ombre encombrante de José Luis Chilavert, recruté par un Patrick Proisy désireux de réaliser un coup médiatique. Pourtant, lors de cette fameuse année 1999-2000, il avait accompli une deuxième moitié de saison de L 1 de très haut calibre, jouant 18 matches. Mais dès 2002, au sortir d'une saison presque blanche derrière le Paraguayen, il fut prêté à Grenoble, avant, donc, d'y être définitivement transféré en 2003, puis de rejoindre Yvon Pouliquen, l'ex-joueur et coach du RCS, à Guingamp l'année suivante. En Bretagne, après un mois de compétition seulement, une pubalgie le tint éloigné des terrains durant cinq mois. Depuis, Thierry Debes, qui fêtera ses 33 ans le 13 janvier, a repris le cours d'une carrière essentiellement accomplie en L 2. Pour la première fois depuis son départ en 2002, il reviendra à la Meinau dans la peau de l'adversaire ce vendredi (20 h 30).
Thierry, Guingamp vient de débuter sa saison par deux nuls et deux défaites. Ce n'est pas terrible…
Après la descente en 2004, l'ambition était de remonter immédiatement. Mais nous avons traversé des périodes extrêmement délicates, émaillées de blessures très longue durée de joueurs majeurs, et nous n'avons jamais été en mesure d'atteindre cet objectif (Ndlr : 7e en 2005, 9e en 2006). Le doute s'est installé et nous ne savons plus comment en sortir. Il faut s'accrocher, parce qu'en ce début de saison, nous n'avons pas davantage de réussite. Les graves blessures s'accumulent. Sans compter que le groupe est jeune et plus restreint que les autres années. Il a du potentiel, mais a besoin de temps pour mûrir. Nos ambitions sont moins élevées cette saison que les précédentes.
Votre carrière avait démarré très fort à Strasbourg en L 1. Mais vous en aurez finalement fait la quasi-totalité en L 2…
L'épisode Chilavert ne m'a pas aidé. Je me devais de partir. Je suis très heureux de l'avoir fait. Je me suis ouvert d'autres horizons. Ma carrière me satisfait, parce que je n'oublie pas que je ne suis pas passé par un centre de formation. Mes expériences à Grenoble et Guingamp me correspondent. Ces deux clubs à l'ambiance familiale ont su apprécier en moi autant l'homme que le joueur. Ça me plaît.
Avez-vous des regrets ?
Sur mon parcours, non. Mais sur la saison à l'issue de laquelle nous sommes descendus en L 2 (Ndlr : 2000-2001), oui. Non seulement à cause de l'arrivée de Chilavert. Mais aussi parce qu'avec l'effectif dont nous disposions - les Luyindula, Ljuboja et Beye - je suis persuadé que nous aurions pu aller haut les années suivantes. C'est dommage.
Aujourd'hui, Strasbourg est redescendu en L 2. Que vous inspire son début de saison hésitant ?
Qu'il est toujours meilleur que le nôtre et que nous nous attendons à un très gros match là -bas, face à un club qui reste l'un des grands favoris à la montée. La sauce va finir par y prendre. Les Strasbourgeois sont revenus au score à Niort alors qu'ils comptaient deux buts de retard (2-2). Ils doivent être gonflés à bloc. Nous devrons faire front et miser sur les contres pour l'emporter. Les trois points sont impératifs pour nous.
Cela signifie-t-il que vous ne viendrez à Strasbourg que pour défendre ?
Pas du tout. Notre coach (Patrick Remy) aime et prône le jeu vers l'avant. Il ne joue jamais petit bras, même en déplacement. Nous ne nous déplacerons pas à la Meinau simplement pour faire le dos rond.
DNA a écrit :« Le Racing mérite mieux »
Après un début de saison raté et aucune victoire au compteur, l'En-Avant-Guingamp arrive à Strasbourg pour engranger des points. Etat des lieux avec Thierry Debès, le très alsacien portier de l'équipe bretonne.
« On a débuté par deux nuls et deux défaites. On a hâte de se rattraper, même si on sait que face au Racing ça va être dur », lance Thierry Debès. Le portier originaire de Strasbourg et formé au RCS fait le bonheur de l'En-Avant-Guingamp depuis maintenant trois saisons. Après six années pro au Racing (entre 1996 et 2002), Thierry Debès est ensuite parti à Grenoble durant deux saisons, avant de filer en Bretagne.
Pourtant, à 32 ans, il est loin d'avoir oublié sa ville d'origine. « C'est le club de mon coeur, quand on est alsacien, le Racing ça reste le Racing », lance le gardien de but.
Et même s'il est parti depuis 5 ans, sans jamais avoir remis les pieds sur la pelouse de la Meinau, il suit toujours de prêt l'évolution du club. « Je n'ai pas peur pour le RCS, qui mérite mieux que la Ligue 2. Je me souviens de l'année 2001, on était descendu et on était tout de suite remonté. Mais bon, il y avait un super groupe à l'époque, toute l'équipe de L 1 était restée, avec Beye, Johansen...parce que sinon, c'est super difficile de se sortir de L 2 », poursuit Debès.
« C'est une très bonne chose pour le Racing que Vencel soit revenu »
Et le portier sait de quoi il parle : la Ligue 2, il connaît comme sa poche. « C'est ma 5e saison, je suis un des plus anciens dans mon équipe et chaque année, c'est la même chose, on voit des favoris qui occupent le fin de tableau à Noël », raconte le portier, qui rappelle aussi qu'à « Guingmap, on a été dans la peau du favori attendu au tournant. Pas évident. » Debès ne tarit pas d'éloges sur les quelques coéquipiers strasbourgeois qu'il a eu l'occasion de côtoyer et qui sont toujours au club. « Cassard, je le connais comme ça, mais c'est un très bon gardien et il l'a prouvé l'an dernier. J'ai aussi gardé contact avec Vencel. C'est une très bonne chose pour le RCS qu'il soit revenu. C'est un pédagogue, qui aime son travail », ajoute le gardien.
« On court déjà après les points »
Idem quand Debès parle des « espoirs » du début des années 90, Johansen et Abdessadki. « Ce sont deux très bons joueurs de L 1, qui doivent retrouver cette division », assène-t-il. « Je me rappellerai toujours d'Abdessadki, à l'époque où on jouait ensemble à Grenoble (NDLR : Yacine Abdessadki avait été prêté). Il m'a dit "tu verra, je reviendrai à Strasbourg et je m'imposerai". Et il l'a fait », se rappelle le gardien.
Mais même si son coeur est strasbourgeois, Thierry Debès ne revient pas à la Meinau « en victime ». « Il nous faut à tout prix un point et, si possible, trois. On court déjà après les points, il nous faut un déclic. Au niveau du jeu, on n'a pas démérité, on a fait de belles séquences », poursuit-il. « Je ferai mon métier, je viens pour gagner... et même si ça me ferait plaisir de revoir Strasbourg en Ligue 1, pour nous, gagner vendredi, contre un gros club, ça serait extraordinaire », achève Thierry Debès.
Et je pense qu il a eu tort...cette équipe de Guingamp a pour moi un super groupe, miné cette année par les blessures et le mauvais départ en championnat...je suis certain qu avec un groupe inchangé (avec un bon gardien de plusenzy a écrit :Il a signé un contrat de 2 ans à Ajaccio
) Guingamp sera dans les 5 ou 6 premiers l année prochaine. 
