Pour la 2ème, j'avais plus de mal pour l'observer

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L'Alsace a écrit :Moral au beau fixe
Après quinze jours de grisaille, le beau temps est revenu hier sur Strasbourg. La même embellie touche son club de football, qui vient d'engranger sept points en trois matches et s'est replacé à la 8e place de la Ligue 2.
Ça sourit, ça chambre. Jean-Pierre Papin, l'entraîneur, Sébastien Migné, son adjoint, et Ferhat Khirat, le coordinateur sportif, ont enfilé maillots, shorts, chaussettes et crampons pour participer au décrassage ludique organisé hier matin, au lendemain de la seconde victoire strasbourgeoise de la saison contre Guingamp (2-0). Au lendemain, surtout, d'un match qui, pour la première fois véritablement, a dégagé l'impression d'une montée en puissance. Alors, sur la pelouse, on « s'asticote » gentiment. Mais pas les chevilles. L'heure est à la bonne humeur. Un soleil radieux baigne de ses rayons le terrain annexe de la Meinau. Il fait surtout beau dans les têtes, et les averses de l'après-midi ne sauraient doucher ce moral au beau fixe. Boka, qui a disputé une mi-temps avec la Côte d'Ivoire mercredi à Tours contre le Sénégal (0-1), puis tout le match avant-hier, est au repos. Le Bulgare Emil Gargorov, qui se ressent toujours de sa cheville gauche, est resté aux soins. En revanche, Abou, qui a joué – 90 minutes — et perdu mercredi avec l'Egypte au Caire contre l'Uruguay (0-2), est bien sur la pelouse. Le Gabonais Eric Mouloungui, premier buteur avec sa sélection en milieu de semaine face à l'Algérie (2-0), n'a fait qu'un passage. Après son prêt avorté à Odense (Danemark), il doit jouer l'après-midi en réserve. « J'attends des nouvelles de mes agents. En attendant, j'ai demandé à jouer en CFA pour garder le rythme. » Kevin Gameiro, lui, attend avec impatience son entrevue avec le professeur Jaeger le 4 septembre. En attendant, le jeune buteur, opéré en février des ligaments croisés du genou, sue sang et eau avec le préparateur physique Jean-Claude Thiry.
« Nous avons le coeur de notre système »
Auteur d'un superbe penalty dans la lucarne, JPP enrage d'avoir raté quelques occasions. Mais une fois cette récréation terminée, il revient vite à l'essentiel, à la victoire de la veille. « Honnêtement, je me fous du classement. Le seul qui comptera sera celui de la 38e journée. Mais se replacer permet d'emmagasiner de la confiance. Depuis trois matches, les gars ont compris les exigences de la L 2. Le travail commence à porter ses fruits. La L 1, c'est fini. On s'en rend compte en jouant le vendredi quand les autres jouent le samedi et ça fait mal. Nous allons passer une année au purgatoire. C'est comme ça. À nous de montrer que nous méritons de remonter. Si nous jouons avec le même état d'esprit, nous pouvons espérer de bonnes choses. Mais ne tirons pas de plans sur la comète. Nous avons eu besoin de quelques matches pour nous mettre en place. Trouver une association Lacour - Cohade a demandé du temps. Aujourd'hui, nous avons créé le coeur de notre système. C'est plus facile de s'articuler autour. » Lui dont le discours convaincu n'est pas sans rappeler, dans un autre registre, celui d'un Raymond Domenech en Allemagne ne cache pas sa confiance dans un groupe qu'il souhaite néanmoins compléter et, donc, bonifier par deux arrivées (voir par ailleurs). Histoire de faciliter un turnover qu'il annonce pour le déplacement à Châteauroux, mardi (20 h), en 16es de finale de Coupe de la Ligue. « Mon but est de garder un maximum de joueurs concernés. C'est le cas en ce moment. Il n'y a rien à changer à l'état d'esprit des garçons. Ce groupe a une âme et ça se voit sur le terrain. » Un groupe qui aura besoin de rester soudé s'il veut se mêler à la lutte pour la montée, sachant que les grosses cylindrées ont démarré sur les chapeaux de roue. Jérémy Perbet, auteur vendredi de son premier but en Bleu, a beau assurer que « la hiérarchie ne s'est pas encore dégagée », le classement provisoire semble prouver le contraire.