[06/07] 11ème J: Strasbourg / Grenoble : 1-0

[silex57]

On ne change pas un association qui marche .... pas

[télésupporteur]

d'après le dernier entraînement (DNA ), ce serait
tum
abdessadki johansen mouloungui
lacour cohade
la défense habituelle

[argueti]

Je sens que ca sera Tum - Perbet devant et que Mouloungui (ou Gameiro?) fera son entrée vers la 70e..

Racing: le groupe

Jean-Pierre Papin a communiqué, jeudi après-midi, un groupe de dix-sept joueurs appelés à  affronter Grenoble, ce vendredi soir (20h30) à  la Meinau. L'entraîneur strasbourgeois est privé de Dimitar Rangelov, touché à  une cuisse. En revanche, Kevin Gameiro, qui a repris l'entraînement cette semaine, est dans le groupe. A noter la première apparition de Morgan Schneiderlin, 17 ans. Avec la réception de Grenoble puis de Caen, dimanche prochain, Jean-Pierre Papin sait que son équipe aborde deux rendez-vous importants pour le classement. « Le championnat est encore long mais c'est vrai que ces deux rencontres constituent un tournant d'un point de vue comptable, admet l'entraîneur strasbourgeois. Je pense que sur les gros matches, mes joueurs répondront présents. C'est bien d'avoir ces deux matches maintenant parce que je sens l'équipe monter en puissance. En plus, nous restons sur une belle série d'invincibilité. Il faudra montrer ce que l'on sait faire. Mais attention à  Grenoble. On n'est pas troisième par hasard. Il faut se méfier de cette formation. »

Le groupe:

Cassard, Puydebois;
Bellaid, Deroff, Ekobo, Strasser, Vergerolle;
Abdessadki, Cohade, Gasmi, Johansen, Lacour, Schneiderlin;
Gameiro, Mathlouthi, Mouloungui, Tum.

Les absents: L. N'Diaye (convalescent), De Gea (cheville), Mphela (cuisse), Rangelov (cuisse), Abou, Devaux, Gargorov (reprise), Celestini, Kantari, Gurtner, Loué, Perbet (choix entraîneur).

[Keating]

Tum seul devant ça serait vraiment la misère ... Tout sauf ça

[enzy]

En même temps Perbet était tellement transparent lors des dernier matchs qu'il vaut peut être mieux jouer en 4-5 1 en attendant le retour de Gameiro.

Mais c'est clair que Tum seul devant ça fait peur

[Stan]

Quand je vois le groupe de JPP, la première chose qui me vient à  l'esprit c'est : Qu'est ce qu'on a une équipe jeune quand même..

[Gotcha]

Schneiderlin dans le groupe !!!

[urotsukidogi]

Vivement Dhorasoo alors.....

[argueti]

L'indispensable accélération

Tenu en échec lors de ses deux dernières sorties, contre Le Havre et à  Ajaccio, le Racing n'a plus le temps de lambiner. Ce soir, face à  des Grenoblois à  l'aise dans leurs crampons, les Strasbourgeois doivent accélérer.

Il est décontracté, Jean-Pierre Papin. Souriant, sûr de son fait, l'entraîneur du Racing paraît imperméable à  la pression. Ça doit être sa marque de fabrique, puisque l'homme dégageait déjà , à  son époque dorée, la même sérénité. A la question de savoir si sa jeune équipe est animé du même état d'esprit, JPP est formel: « Je sens bien mes joueurs. Quand il s'agit d'aborder les gros matches, je ne suis pas inquiet. »

Une marge de manoeuvre pas si importante que ça

En ordre de bataille, le Racing est donc prêt à  entamer sa quinzaine capitale de l'automne. Celle qui le verra successivement recevoir deux membres du trio de tête: Grenoble et Caen. « On vise les six points, affirme l'entraîneur strasbourgeois. Les matches nuls, c'est bien, mais ça ne fait pas beaucoup avancer. Or, maintenant, on doit avancer. D'un point de vue comptable, on peut parler de tournant. » En dépit des apparences, Papin sait pertinemment qu'il joue gros sur ces deux sorties à  la Meinau. Soit son équipe répond à  ses aspirations, et elle s'invitera à  son tour au trio de tête. Soit elle rentrera dans le rang. Peut-être même définitivement. Une perspective que les Strasbourgeois refusent d'envisager avec sérieux. A la lumière des événements récents, le Racing ne dispose pas d'une marge de manoeuvre si importante que la confiance de son coach pourrait le laisser croire. La faute à  « quelques erreurs de jeunesse » qui ont plombé les deux dernières soirées, pourtant bien engagées. Face au Havre, Mouloungui et les siens ont naïvement dilapidé la rançon d'un dur labeur (1-1). Cette première leçon aurait dû éveiller leurs soupçons. Las, la désillusion ajaccienne (2-2), une semaine plus tard, est venue rappeler que ces Bleus-là  sont capables du meilleur comme du pire. Mener de deux buts à  l'extérieur, par exemple, avant de se faire reprendre en l'espace de deux minutes... Au moment d'affronter Grenoble, qui brille de par son réalisme et la qualité de son jeu offensif, un petit rappel à  l'ordre semblait s'imposer. Hier soir, les Strasbourgeois ont eu droit à  une séance vidéo retraçant leurs dernières boulettes, sorte de bêtisier à  vocation pédagogique et, on l'espère, curative.

« De bons attaquants, mais pas des buteurs »

Si le salut passe par une bonne assise défensive et une attention de tous les instants, Papin se montre aussi plus exigeant avec ses attaquants. « Ils sont nombreux, appliqués, en progrès, mais ce ne sont pas des buteurs », déplore-t-il, après avoir fait savoir à  son président qu'il aimerait bien voir arriver prochainement un garçon capable de pousser la balle au fond des filets... Comme ce voeu risque fort de ne pas être exaucé dans l'immédiat, Papin compte sur les hommes en forme du moment. Exit Perbet, qui marque le pas - « il est cuit, c'est l'apprentissage du haut niveau », dit Papin -, place à  Mathlouthi.
Le gamin, déjà  apparu à  trois reprises cette saison, sera titularisé aux côtés de l'indéboulonnable Tum. « Ali m'apporte ce que je n'ai pas, ajoute JPP. A savoir la vitesse, la percussion. » Face à  une équipe iséroise suffisamment insouciante pour tenter de ravir les trois points - « Pouliquen doit avoir les dents jusqu'à  par terre, tant mieux », rigole Papin -, le Racing devra relever un double défi. A la fois gommer toutes ses petites imperfections pénibles à  la longue et passer la vitesse supérieure. Jusque-là , JPP est encore décontracté. Faudrait pas nous l'énerver, hein...

Une paire reconstituée

Renaud Cohade et Guillaume Lacour, de retour de blessure, devraient à  nouveau être associés pour cadenasser le milieu de terrain strasbourgeois.



LACOUR DE RETOUR. - JPP peut à  nouveau compter sur Lacour. Après plusieurs semaines d'arrêt à  cause d'une élongation au mollet, le Strasbourgeois - sauf surprise de dernière minute - va faire son retour à  la Meinau aux côtés de Cohade. L'efficacité de la paire de récupérateurs, enfin reconstituée, était l'une des satisfactions strasbourgeoises en début de saison.
BUTEURS. - Les Grenoblois ont marqué 15 buts en 10 journées (16 si on compte le but contre son camp du Cristolien Amirèche). Leur dernière rencontre, qui s'est soldée par un 0-0 face à  Brest, est d'ailleurs l'unique match où les Grenoblois n'ont pas scoré.
Le trio de tête des tirailleurs isérois est composé de l'expérimenté Akrour (déjà  4 buts cette année, 12 l'an dernier), du défenseur central néo-brésilien Matheus (3 buts) et du jeune Juan (2 buts), ancien Monégasque passé par Ispwich Town.
L'ancien Strasbourgeois Cyril Chapuis n'a, quant à  lui, pas encore trouvé le chemin des filets.
HISTOIRE DE BULGARES. - Les Bulgares du Racing ne seront pas sur le terrain pour affronter leur compatriote Hristo Yanev. Le milieu âgé de 27 ans, qui a marqué un but face à  Tours, a été titularisé à  9 reprises par Yvon Pouliquen. Arrivé cette année en Isère, Yanev a effectué pratiquement toute sa carrière au CSKA Sofia, où il a notamment côtoyé Emil Gargorov. Un Gargorov qui n'a repris l'entraînement qu'en début de semaine et qui est encore trop juste. Quant à  Rangelov, il est forfait et soigne sa tendinite.
SERIE EN COURS. - Le RCS et le GF 38 ont en commun de ne pas avoir perdu de match depuis la 2e journée de championnat, soit 8 rencontres d'affilée. Le Racing s'était incliné à  Amiens (1-0) tandis que Grenoble avait perdu à  Niort (2-1).

[argueti]

Attention, virages dangereux

Relégué à  quatre points du podium, le Racing aborde deux rencontres consécutives à  la Meinau d'une importance capitale, face au troisième, Grenoble, ce soir (20 h 30) et au dauphin, Caen, le dimanche 22. Presque du quitte ou double.

On parle décidément beaucoup du côté de la Meinau ces temps-ci. Du centenaire auquel le Racing a consacré toute la semaine passée ou presque. Et, depuis quelques heures, de l'arrivée utopique de Vikash Dhorasoo, que Jean-Pierre Papin a appelé voici quinze jours pour le sonder. C'était avant que l'international ne soit congédié ce mercredi et ne s'engage dans un long bras de fer aux Prud'hommes avec le club parisien. Ceux qui connaissent les émoluments de l'ex-Lyonnais au PSG (on parle de 150 à  175000 euros mensuels, voire de 220000) n'ont pu réprimer un sourire en apprenant le contact. À l'exception d'un seul : le président Philippe Ginestet, qui a été informé de l'initiative de son entraîneur par voie de presse et sait que les cordons de la bourse du Racing, à  défaut de l'étrangler, sont tout de même serrés. Indépendamment de l'aspect financier, les dirigeants ne cachent de toute façon pas leurs réticences à  la venue d'un Dhorasoo qui a, ces derniers mois, plus occupé les gazettes pour ses déboires hors du terrain (de la polémique sur le film tourné chez les Bleus pendant la Coupe du monde à  son licenciement) que par ses performances dessus. « Je lui ai téléphoné comme ça, en pensant que si le PSG souhaitait le prêter (Ndlr : sous-entendu, en prenant en charge une – énorme – partie de son – énorme — salaire), Vikash pourrait être intéressé », répétait hier encore JPP, « mais aujourd'hui qu'il a été licencié, c'est carrément impossible. » CQFD. Mardi pourtant, l'entraîneur strasbourgeois lâchait encore : « L'aspect financier n'est pas mon problème. Moi, je noue les contacts. »

Deux équipes invaincues depuis huit journées

Bref, cette agitation fait diversion et occulte finalement l'essentiel : le double crucial rendez-vous qui attend Yacine Abdessadki (1) et ses partenaires à  la Meinau, ce soir (20 h 30) contre Grenoble, le 3e, et le dimanche 22 (16 h) face à  Caen, le 2e. « Le championnat est encore long, mais sur le plan comptable, affronter le 3e et le 2e dans la foulée à  la maison constitue automatiquement un tournant », ne nie pas le Ballon d'Or 1991, « La seule chose à  laquelle nous devons penser, ce sont les trois points. Mes joueurs seront motivés. Les Grenoblois aussi. Ils sont dans le même état d'esprit que nous : ils se déplacent pour gagner. Je connais Yvon Pouliquen : il va, logiquement, venir à  la Meinau avec les dents qui traînent par terre. » L'intéressé ne dément pas, mais se garde bien d'endosser le costume de favori. Pensionnaire de la maison bleue pendant dix ans (1991-2001), Y. Pouliquen fait du Racing l'un des favoris à  l'accession : « Strasbourg monte en puissance, s'adapte petit à  petit à  la Ligue 2 et devrait rapidement s'installer parmi les trois premiers. » À la condition expresse de bien négocier deux prochains virages qui peuvent tout autant replacer les Bleus sur la bonne trajectoire que les envoyer dans le décor, en cas d'échec. Ces tournants-là  sont assurément piégeux. « Je ne crains personne. Mes joueurs non plus, j'espère. En revanche, Grenoble est une équipe qu'il faut respecter. Elle n'est pas troisième par hasard », se méfie naturellement Papin. Freiné par deux nuls consécutifs face au Havre (1-1) et à  Ajaccio (2-2), le RCS met en jeu sa série d'invincibilité de huit matches en L 2. Grenoble affiche la même. Les deux antagonistes tenteront tout à  l'heure d'apporter la preuve par neuf qu'ils méritent leur place dans le peloton de tête.

Du travail de pros ?

Il était le seul titulaire à  n'être pas pro. C'est fait : le jeune latéral gauche Jean-Christophe Vergerolle, qui bénéficiait d'une convention amateur depuis l'été 2005, vient de parapher un premier contrat professionnel de trois saisons (jusqu'en 2009). Après Rudy Carlier (prêté à  Gueugnon), Yann Schneider (prêté à  Siegen, en Allemagne), Habib Bellaïd, Romain Gasmi, Ali Mathlouthi, Régis Gurtner, Kevin Gameiro et Morgan Schneiderlin (qui figure dans le groupe de 17 qui reçoit Grenoble ce soir), Vergerolle, qui a profité du départ d'Arthur Boka à  Stuttgart et de la méforme, puis de la blessure de l'Egyptien Abou pour creuser son sillon sur le flanc gauche de la défense alsacienne, est le 9e produit du centre de formation à  signer pro en 2006. Il sera évidemment aligné d'entrée en soirée, au sein d'un onze remanié à  deux postes : Guillaume Lacour, de retour de blessure, récupère sa place aux côtés de Renaud Cohade comme milieu axial et Mathlouthi supplée Rangelov, blessé, en attaque pour sa première titularisation en L 2. « Exit » Pascal Johansen, pourtant buteur à  Ajaccio lors de la journée précédente et que la rentrée de Lacour renvoie cirer le banc. « Renaud et Guillaume ont un jeu complémentaire », justifie Papin, « Ils m'offrent des certitudes. Ce sont des machines à  laver. Ils prennent le linge sale et le rendent propre. » A Grenoble, le Racing devrait retrouver un certain Cyril Chapuis, météorique recrue strasbourgeoise de janvier à  mai 2004 et qui aura davantage marqué son passage en Alsace par ses frasques extrasportives que par ses prestations (9 matches, 1 but). « Cyril n'est pas un tricheur », s'inscrit en faux Yvon Pouliquen, « et même s'il n'a pas encore marqué avec nous, je me félicite tous les jours de l'avoir dans mon effectif. C'est quelqu'un qui réagit à  l'affectif. Il aurait pu choisir une destination plus exotique et plus lucrative que Grenoble. Mais il a préféré venir se relancer chez nous.