caen favori de la L2
 
   
 le racing gagne et il se retrouve derrière le racing, qui sera loin du 1er
alors, les journalistes faites ce que vous êtes censés faire, du journalisme

PS je n'avais pas remarqué que c'était l'alsace

 Les inscriptions au forum sont rouvertes
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Jean-Pierre Papin a convoqué seize joueurs pour le rendez-vous de ce dimanche (16h) face à Caen. L'entraîneur strasbourgeois fait confiance aux mêmes joueurs qui ont battu Grenoble (1-0) la semaine passée. Seul changement, Romain Gasmi, blessé, laisse sa place au jeune Morgan Schneiderlin, qui endosse le maillot numéro 33.
Le groupe:
Cassard, Puydebois;
Bellaid, Deroff, Ekobo, Strasser, Vergerolle;
Abdessadki, Cohade, Johansen, Lacour, Schneiderlin;
Gameiro, Mathlouthi, Mouloungui, Tum.
Les absents: L. N'Diaye (convalescent), Gurtner (main), Gasmi (cheville), Abou, De Gea, Devaux, Mphela, Rangelov (reprise), Gargorov, Kantari, Loué, Perbet (choix entraîneur).




DNA a écrit :A l'épreuve du jeu
Positionné à une victoire du podium, le Racing devra hausser d'un cran son niveau de jeu. Face à la redoutable machine caennaise, le coffre et le coeur ne suffiront peut-être pas. Cet après-midi, un supplément de maîtrise et de réalisme est souhaité.
C'est peut-être le tournant de la saison. Allez savoir. Dans une Meinau endimanchée et bien garnie, le Racing joue gros. Une victoire domestique, la deuxième en dix jours après Grenoble (1-0), lui permettrait de prendre racine dans le haut du tableau. Si ça veut rigoler, les hommes de Papin peuvent même poser un pied sur le podium, et ce pour la première fois de la saison. Une perspective alléchante qui se concrétiserait à la seule condition de réaliser un petit « carton » contre Caen, du genre 3-0 ou quelque chose dans ce registre-là . Du coup, les Bleus passerait sous le nez de leur adversaire du jour mais aussi de celui du Havre, actuel troisième à la différence de buts. Si ce fabuleux scénario venait à se réaliser, les Strasbourgeois marqueraient les esprits.
« Il ne faut surtout pas perdre ce match »
A contrario, une défaite contre « le » favori du championnat - comme dit Papin -, dernière équipe encore invaincue, les renverrait violemment dans les cordes. Comme Metz, Châteauroux et Le Havre ont eu la mauvaise idée de s'imposer vendredi soir, le fameux podium commencerait à s'éloigner. Et le moral s'en verrait d'autant affecté.
Il faut croire que cette tournure peu réjouissante accapare plus les esprit que la vue idyllique sur les sommets dégagés. « Il ne faut surtout pas perdre ce match, explique ainsi l'entraîneur alsacien. Au pire, il faut que l'on reste à trois points de Caen. Pas à six. En gagnant, en revanche, on réalise une excellente opération. Si on gagne tous nos matches 1-0, ça me va très bien. » Comprenez par là que les Alsaciens ne se jetteront pas à corps perdu dans une entreprise risquée, celle de l'attaque à tout va. Les Caennais, qui voient se succéder dans leur antre de Michel-d'Ornano de fastidieux bataillons à vocation archi-défensive, rêvent de tomber cet après-midi sur une formation joueuse. « Strasbourg devra prendre des risques, jouer au ballon, croit savoir Yoann Gouffran, l'international espoir revenu de blessure. C'est une situation qui nous convient mieux, parce qu'on devrait avoir un peu plus d'espace que d'habitude. »
Passer avec succès l'épreuve du jeu
Le voeu normand risque donc fort de ne pas être exaucé. Attendu sur le terrain du jeu, le Racing n'a pas l'intention de se découvrir. En s'appuyant sur sa défense, qui a encore plié mais n'a pas rompu vendredi dernier contre Grenoble (1-0), Papin entend limiter les risques. « Si on parvient à contenir Deroin, leur maître à jouer, on aura abattu une grosse partie du boulot, prédit JPP. Cette équipe ne m'inquiète pas plus que ça, même si elle a l'habitude de la Ligue 2 et dispose d'une paire d'attaquants d'un très bon niveau. » Mais l'entente entre Mazure et Compan inquiète moins que le manque de réalisme offensif dans les rangs alsaciens. Ces derniers temps, Tum et ses compagnons tournent un peu en rond. La titularisation possible du revenant Gameiro, auteur d'une rentrée intéressante contre Grenoble - « C'est peut-être le buteur qu'il nous manque », convient Papin -, pourrait redonner une nouvelle impulsion à l'ensemble. Quoi qu'il en soit, le Racing devra aujourd'hui franchir un pas. S'il passe avec succès l'épreuve du jeu, il en sortira grandi. Les rêves de montée, alors, pourront germer.
Et les numéros gagnants sont...
Ce sommet de la 12e journée risque d'être verrouillé à double tour entre deux candidats à la montée. Qui entre le Racing et Caen trouvera la bonne combinaison du coffre ?
PASSEPORT POUR L'OFFENSIVE. - Si l'attaque caennaise inscrit beaucoup de buts en déplacement (11 en 6 matches), par contre la défense n'est pas d'une imperméabilité à toute épreuve. Or, cette semaine à l'entraînement Jean-Pierre Papin a beaucoup insisté sur l'animation offensive et l'efficacité devant le but.
« On n'arrive pas toujours à concrétiser toutes nos occasions. Il nous manque encore le dernier geste devant le but. La solution peut venir de Kevin Gameiro qui a effectué une bonne rentrée contre Grenoble », souligne JPP.
TROU NORMAND. - La dernière visite caennaise à la Meinau remonte en février 2005 et avait laissé des traces... Grâce à un triplé de Pagis et des buts de Niang et Abdessadki, le Racing s'était imposé 5-0 ! Cassard, Lacour, Devaux, Abdessadki et Johansen s'en souviennent encore. En face, les rescapés caennais de ce trou normand (Planté, Hengbart, Seube blessé et forfait cet après-midi, Deroin, Lemaître et Mazure) gardent également cette déroute en mémoire.
POUR TOI, PUBLIC. - 12 531 spectateurs contre Grenoble. Seulement...serait-on tenté d'ajouter. Or, pour ce sommet de la 12e journée 12 500 places ont déjà été vendues. Ce qui laisse espérer une affluence de 20 000 spectateurs cet après-midi à la Meinau. Il est juste dommageable que le Racing soit privé de son vivier de footballeurs amateurs engagés à la même heure en Coupe de France ou en championnat. Ce qui représente une perte non négligeable de supporters... A noter que la location se poursuit aujourd'hui à la Meinau à partir de 10h en non stop jusqu'à l'heure du coup d'envoi.
BRELAN D'AS. - Dans la famille des buteurs, je demande la paire Lesage-Traoré. Avec 14 buts à eux deux, soit 70 % de la division offensive havraise, c'est ce qui se fait de mieux actuellement en Ligue 2. Mais le brelan caennais n'est pas mal non plus.
Si Sébastien Mazure qui a rejoint le cocon familial après une saison frustrante à St.-Etienne, est encore en retard sur ses stats (2 buts), Lilian Compan (4 buts) est dans le bon rythme, tandis que le Stade Malherbe peut aussi compter sur son joker, Stéphane Samson (2 buts), meilleur buteur du club la saison écoulée avec 11 réalisations. Va falloir nous surveiller tout ça de près, cet après-midi !
TABLEAU DE MARCHE. - Le Stade Malherbe est un poil en retard sur son tableau de marche, car le match nul lundi face à Montpellier (0-0) n'était pas prévu au menu. « Si l'on veut récupérer ces deux points perdus face à Strasbourg, il faudra être costaud, estime le défenseur Jérémy Sorbon. Mais notre situation est plutôt enviable : Caen est toujours invaincu. »
Séb.K.

L'Alsace a écrit :Un choc sous tension
Après les résultats de vendredi, le Racing sait qu'il joue gros aujourd'hui (16 h) à la Meinau face à celui que beaucoup, dont Jean-Pierre Papin, présentent comme le favori de Ligue 2, le Stade Malherbe de Caen.
Il n'y a décidément pas intérêt à traîner en route. Parfois, jouer en match décalé offre un avantage : celui de connaître les résultats des autres. Mais cet avantage-là peut vite se muer en inconvénient quand, précisément, vos rivaux ne vous ont pas attendus pour se faire la belle. En clair, après l'ouverture de la 12e journée de L 2 avant-hier, le Racing ressent un peu plus la pression qu'avant. Metz, qui continue à mener grand train, s'est imposé 2-0 à Guingamp. Le Havre, grâce à l'inévitable Jean-Michel Lesage (meilleur buteur de L 2 avec 9 buts), a arraché son 6e succès contre un coriace Stade de Reims (1-0, 89e). Châteauroux, que tout le monde en Alsace s'étonne de voir figurer aussi haut dans la hiérarchie, a « écrasé » Brest sur un penalty de l'ex-capitaine du RCS, Teddy Bertin, et en profite pour se hisser sur la 2e marche du podium. Bref, hormis Reims, seul Grenoble a lâché du lest, en évitant le pire à domicile contre Gueugnon (nul 2-2 sauvé à la 89e). Du coup, le Racing est un peu rentré dans le rang. Ce qui satisfera sans doute un Jean-Pierre Papin qui réclamait avant-hier : « Ce serait pas mal qu'on nous laisse tranquilles. On parle beaucoup de Strasbourg, pas trop des autres. C'est vrai que nous avons le plus gros budget de L 2 et que nous disposons de très bons joueurs. Mais l'équipe est jeune et a le défaut de ses qualités. » Sous-entendu : une jeunesse qui lui fait parfois perdre les pédales. « Nous n'avons pas les joueurs capables de mettre le pied sur le ballon », constate l'entraîneur strasbourgeois. « Dès qu'une équipe expérimentée monte d'un cran pour nous presser haut, nous sommes en difficulté. »
Caen veut rester invaincu
C'est justement le genre d'adversité que risque de rencontrer le Racing à 16 h face à Caen. Un Stade Malherbe provisoirement éjecté d'un podium qu'il occupait depuis la 2e journée et qui compte bien y remonter tout à l'heure. L'international espoirs Yoan Gouffran, de retour après son forfait contre Montpellier, ne le cache pas. « L'avantage à Strasbourg, c'est que nous allons tomber sur une équipe qui joue bien au ballon. Je suis persuadé que ça nous conviendra davantage que les formations très regroupées qui viennent chez nous. L'un de nos objectifs est de préserver le petit challenge que nous nous sommes fixé : rester invaincus. » Les hommes de Franck Dumas sont en effet les derniers à n'avoir pas perdu en L 2. « Il y a un début à tout et on espère que ce sera à Strasbourg », sourit Papin. « Caen est une équipe habituée aux joutes de L 2. C'est LE favori du championnat. Mais sur ce que j'en ai vu, elle ne m'impressionne pas plus que ça. Le minimum, c'est de la garder à trois points. Après, tout est possible. Aucun club n'est au-dessus du lot. » Au-dessus du lot, peut-être pas. A distance respectable, sûrement. Sans parler de Metz qui compte ce matin 9 points de plus, une défaite relèguerait le RCS à cinq longueurs du podium. Car en battant Grenoble à l'arraché (1-0), JPP n'ignore pas que son groupe « n'a fait que la moitié du chemin » sur ses deux rencontres de rang à domicile. La deuxième moitié ne sera pas la plus simple. Mais au bout se profile, en cas de victoire, la perspective d'intégrer le trio de tête pour la première fois. « Il ne faut pas perdre de terrain », songe d'abord le coach alsacien, « nous ferons ce que nous pourrons. Si la pression augmente avec les résultats des autres vendredi ? Franchement, nous ferons les calculs après. »
L'heure de Gameiro
Jean-Pierre Papin avait annoncé vendredi qu'il ne dévoilerait exceptionnellement pas son équipe de départ. Il n'avait pas changé d'idée hier soir après l'ultime entraînement à huis clos. Mais après avoir testé un 4-3-3 mercredi face au club de PHR de la région lyonnaise, Marcy Etoile (succès 2-0 sur un doublé de Perbet), l'entraîneur bas-rhinois devrait revenir à son traditionnel 4-4-2. Qui alignera-t-il en pointe aux côtés d'un Hervé Tum un peu dans le dur actuellement, mais dont l'expérience devrait lui valoir d'être reconduit ? Ali Mathlouthi, qui ne démérite pas – au contraire – depuis qu'il est régulièrement appelé, ou Kevin Gameiro, très attendu après sa rupture des croisés et auquel il n'a fallu que quelques minutes pour se montrer dangereux contre Grenoble? On mettrait bien une petite pièce sur le second que JPP rêve d'associer au Camerounais alors que son attaque peine à se montrer efficace. Du côté normand, le capitaine Nicolas Seube, victime d'une légère entorse du genou contre Montpellier, cède son brassard à Cédric Hengbart et sa place de latéral gauche à Reynald Lemaître, habituel milieu de terrain qui a toutefois déjà évolué dans ce registre inhabituel contre Metz le 7 septembre. Jean-Pierre Papin se méfie particulièrement de la plaque tournante Anthony Deroin. « C'est le maître à jouer de Caen. Tout le jeu normand passe par lui. Si nous arrivons à le maîtriser, nous aurons fait une partie du chemin. » Mais le RCS devra aussi museler le trio offensif Lilian Compan (4 buts), Sébastien Mazure (2) et Stéphane Samson (2). Si ce dernier est cantonné à un rôle de joker et débutera d'ailleurs sur le banc, il a souvent brillé face au Racing : il a ainsi signé un doublé avec Clermont Foot à la Meinau le 19 janvier 2005 en quart de Coupe de la Ligue (succès bas-rhinois 3-2), puis a inscrit le but de la revanche caennaise, toujours en Coupe de la Ligue, mais en 16es cette fois (1-0 à d'Ornano le 26 octobre 2005) face à des Alsaciens qui avaient battu les Normands en finale de l'épreuve le 30 avril précédent.
Stéphane Godin

