Les arbitres ne serreront que la main des joueurs lors du protocole d'avant-match (« le bal des hypocrites » selon Tony Chapron), pour protester contre les critiques qui s'abattent sur eux. « Il y a eu des déclarations d'un certain nombre de dirigeants le week-end passé et on s'est dit qu'il fallait que ça cesse, a expliqué à l'AFP M. Chapron. Pour attirer l'attention sur cette situation, on va boycotter une partie du protocole en ne serrant que la main des joueurs avant les matches (et non plus celle des entraîneurs ou dirigeants, ndlr). »
« Si ce genre de déclarations cesse, on arrêtera (ce mouvement de protestation), a précisé M. Chapron. On espère un retour à la raison. »
Une décision intelligente qui va vraiment calmer le jeu
Il y avait une très instructive discussion pendant les spécialistes sur Canal plus sport où les intervenants étaient d'accord pour dire que les arbitres étaient en partie responsables des problèmes de relation avec les joueurs de part leur comportements. Images à l'appui les arbitres ne se laissent plus toucher (genre amical) par les joueurs et entraineurs (cf la dernier match de Nancy) et lorsqu'ils sanctionnent ont une attitude vraiment désagréable.
Duguarry indiquait qu'en Angleterre ou en Italie les arbitres font partie du jeu et ont des relations cools avec les joueurs alors qu'en France ces relations sont pourries. Les arbitres devraient réfléchir là dessus plutôt que de réagir comme ci dessus ....
En tous les cas il faut faire quelque chose et c'est à la FFF d'agir !!
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.
Le président de la Ligue de Franche-Comté, Roland Coquard, a indiqué hier qu'aucun match de football amateur ne devrait se tenir le week-end prochain dans cette région après une sixième agression d'arbitre en six semaines, clamant « trop c'est trop ». À ce sujet, M. Coquard regrette les polémiques dans le football professionnel : « comment voulez-vous qu'on appelle au respect alors qu'en haut lieu on met en doute les compétences, l'honnêteté des arbitres ?, relève-t-il.
Un arbitre a été agressé dimanche en Haute-Saône, quelle est votre réaction ?
Ca fait six ! C'est la sixième agression de ce type en six semaines. Ils arrivent à faire très fort chez nous ! Là , il s'agit d'un match de quatrième division de district. L'arbitre a été frappé par un joueur et a été emmené à l'hôpital. La première agression remonte à un mois et demi : trois joueurs en même temps s'en étaient pris à l'arbitre et l'avaient frappé à terre. Il a été hospitalisé et a eu 10 jours d'arrêt de travail. Au final, on ne peut plus parler de cas isolés, c'est un phénomène grave. C'est désespérant, on est tous un peu choqué. Trop, c'est trop.
Quelle attitude comptez-vous adopter face à ce constat ?
Le week-end prochain devrait être un week-end + blanc +, sans match de football amateur dans tout le district. J'attends encore la réponse d'un président de club, mais tous les autres sont d'accord. Nous devons être solidaires avec nos arbitres. C'est à nous, instances élues, d'agir. C'est le seul moyen d'essayer d'obtenir une prise de conscience, avec les sanctions qui vont arriver derrière. Quoique, sur ce dernier point, chez nous il y a eu deux gardes à vue il y a trois semaines. Mais ça n'a pas empêché d'autres agressions… J'ai aussi alerté la Fédération (française, FFF) et je vais évoquer le sujet vendredi lors d'un Conseil d'administration de la Ligue amateur.
Croyez-vous que les sévères critiques à l'encontre des arbitres dans le milieu professionnel influent négativement sur le monde amateur ?
Cette flambée de violence chez nous, on ne se l'explique pas vraiment… Il est sûr que ça n'arrange pas, même s'il ne faut pas faire d'amalgame. Ces agressions reflètent sans doute la violence de notre société. Pour autant, comment voulez-vous qu'on appelle au respect alors qu'en haut lieu on met en doute les compétences et l'honnêteté des arbitres ?
Doit-on redouter un "calciopoli" à la française? Si l'on se réfère aux propos tenus par Michel Vautrot dans une interview accordée au journal l'Equipe daté du 22 novembre, ce n'est pas impossible. En conflit ouvert avec l'Unaf, la Ligue et la FFF ces dernières années, l'ancien directeur technique national de l'arbitrage n'exclut pas l'éclosion d'un scandale à l'image de celui qui a secoué le football italien cet été. Partant du principe que les arbitres ont aujourd'hui perdu leur indépendance, le Bisontin dresse un portrait noir du sifflet français.
Trois ans après ses révélations, Michel Vautrot relance la polémique.Voilà plus de trois ans que Michel Vautrot a jeté un lourd pavé dans la mare du football français. En juin 2003, celui qui officiait alors à la tête de la DTN de l'arbitrage, n'avait pas hésité à dénoncer un important trafic de téléphones et ordinateurs portables, entre autres denrées, impliquant directement plusieurs hommes en noir de l'Hexagone. Une révélation qui n'avait pourtant pas engendré le séisme attendu, les instances du ballon rond tricolore, à l'image de la FFF de Claude Simonet, ayant choisi de ne pas ébruiter outre mesure l'affaire.
Aujourd'hui principale victime de ce scandale avorté, Michel Vautrot, démissionnaire de ses fonctions à l'époque en réponse au silence pesant des grands pontes du football national, revient à la charge, quelques mois après la mise en examen pour "escroquerie commise par personne chargée du service public" d'un certain Xavier Pettinato, élément incontournable du dossier sus évoqué. Présenté comme un ersatz du trop fameux Christophe Rocancourt, ce dernier, désigné comme un maillon influent - pour ne pas dire moteur - de l'entourloupe, s'était en effet distingué par ses relations politico-sportives particulièrement haut placées. Des connivences troublantes qui n'avaient pas manqué d'émouvoir l'UEFA même, surprise que le personnage "ait ses entrées un peu partout dans le football français et dans l'arbitrage en particulier", selon un rapport de l'inspecteur disciplinaire Edgar Obertà¼fer.
Trafics d'influence dans le foot français
Autant dire que les nouveaux démêlés avec la justice de cet ancien pensionnaire de la mairie de Nice au bras long doivent en faire frémir plus d'un à l'heure actuelle dans le landerneau du football français. Un rebondissement auquel n'osait plus croire un Michel Vautrot exténué par trois ans d'une lutte acharnée contre des moulins. "J'ai été lâché, mais aussi lynché", s'apitoie l'ancien arbitre dans les colonnes de L'Equipe. "Malgré toutes mes demandes, je n'ai jamais été entendu. J'ai démissionné mais en fait on m'a viré comme une merde. Je n'oublierai jamais qu'on m'a traité de fou, de parano, de malade".
Excité à l'idée que la lumière puisse enfin être faite sur cette affaire qui aura eu raison de ses illusions, ce Bisontin de 61 ans n'est pas soulagé de son fardeau pour autant. Amer et quelque peu désabusé, Michel Vautrot dépeint un tableau pour le moins sombre de l'arbitrage français actuel et déplore la perte inexorable d'indépendance des hommes en noirs. "Contrairement aux usages et aux règlements internationaux, en discutant directement de l'augmentation de leurs émoluments avec la Ligue, certains ont vendu leur âme et tous ont perdu leur indépendance". Et l'ancien directeur technique national de l'arbitrage de mettre en cause Frédéric Thiriez, le président de la LFP, qui compte également parmi les vieilles connaissances de Pettinato: "Je regrette que Frédéric Thiriez parle publiquement de vidéo, ce qui n'engendre pas de sérénité pour nos arbitres quand il y a des erreurs. J'aurais souhaité qu'il soit plus attentif aux fréquentations de certains de ses arbitres".
Impossible dès lors de se voiler la face en s'épargnant une triste comparaison au "calciopoli" qui secouait encore il y a peu le football transalpin. Un parallèle naturel qui tient dans la notion de "trafic d'influence" selon Michel Vautrot qui décèle toutefois une dissemblance entre les deux affaires: "En Italie, on a broyé les responsables de l'arbitrage au prétexte d'avoir fermé les yeux. Moi, j'ai été laminé pour les avoir ouverts. On a étouffé l'homme, j'espère qu'on n'étouffera pas la vérité". Aujourd'hui sur le point de refaire surface en France, l'imbroglio dénoncé par cet ancien sifflet de renom ne devrait pourtant pas être jeté à nouveau précipitamment aux oubliettes. Il en va désormais de la crédibilité de ses pairs.
Parti comme c'est parti , on va sans doute rester !
Une puce électronique aidera les arbitres à valider ou non les buts litigieux. Il ne s'agit pour l'instant que d'une expérimentation qui sera menée l'an prochain lors de compétitions de jeunes. Joseph Blatter, le patron de la FIFA l'a annoncé lundi à Dubaï, en même temps qu'il rejettait une nouvelle fois tout recours à l'arbitrage vidéo.
Le président de la Fédération internationale de football a annoncé qu'un système de détection sur la ligne de but serait testé en 2007 lors de tournois juniors au Canada et en Corée du Sud. Le système serait constitué d'une puce électronique dans le ballon et d'une caméra disposée derrière la ligne de but et reliée à un ordinateur. «Mais nous n'aurons pas d'assistance vidéo et n'arrêterons pas les matches», a insisté le responsable du football mondial, en expliqaunt qu'à son avis «cela enlèverait de la spontanéité et du pouvoir de fascination à notre sport».
Y'a canal aussi qui a développé une caméra spéciale pour voir si le ballon est entré ou non, pourquoi n'est ce pas utilisé officiellement ? La puce dans le ballon j'y crois moyen au niveau fiabilité, elle a intérêt à être solide, surtout en Allemagne !!
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.
Il s'agit de l'arbitre qui a laissé jouer le coup franc de Manchester contre Lille...
Il s'est apparemment expliqué sur ce geste en disant qu'il venait de laisser jouer un avantage et qu'il était content d'avoir pris la bonne décision en n'arrêtant pas le jeu.... Mouais....
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