Les Groupes de Supporters
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L'Alsace a écrit :Sept interpellations, quatre convocations devant la justice
Les incidents provoqués par les durs des « Meinau Boys », vendredi soir, connaîtront une suite judiciaire.
Ce sont sept personnes qui ont finalement été interpellées vendredi soir au stade de la Meinau lors du match Strasbourg-Bastia. Comme nous l'écrivions hier, un petit groupe de pseudo-supporters a cru devoir rendre hommage au hooligan parisien abattu jeudi 23 novembre alors qu'il menaçait un policier. Lors de l'intervention des stadiers strasbourgeois pour arracher la banderole, ce groupe a obtenu le renfort de plusieurs hooligans hollandais du Feyenoord Rotterdam, sans doute issus de la bande qui avait déjà saccagé le centre-ville de Nancy, la veille. Les sept interpellés de la Meinau ont été remis en liberté après avoir passé la nuit et une partie de la journée en garde à vue. Quatre sont convoqués devant le tribunal de Strasbourg au mois de janvier prochain pour répondre d'outrages en réunion par geste ou par paroles aux forces de l'ordre. Deux autres, qui nient toute participation, devraient également être poursuivis, si le visionnage des enregistrements vidéo confirme leur participation. Enfin un dernier a été libéré sans être poursuivi, alors même qu'il était l'un des deux porteurs de la banderole « Etat assassin. R.I.P. Julien » brandie dans la tribune Ouest, et qui a provoqué l'intervention des stadiers. Il a reconnu avoir participé à la confection du calicot par solidarité avec le spectateur du PSG tué par un policier après la rencontre PSG-Tel-Aviv. Selon ses explications, il s'agissait d'un geste de solidarité envers une « victime » de violences policières, le texte de la banderole n'étant que la reproduction d'un slogan vu lors d'un reportage à la télévision. Les interpellés, âgés de 17 ans à 33 ans, sont originaires de la région, deux du Haut-Rhin (Lièpvre et Sainte-Marie-aux-Mines), et les autres du Bas-Rhin (Sélestat, Erstein, Lingolsheim et Strasbourg). Aucun n'était connu des services de police, en particulier pour des faits de hooliganisme ou de racisme.
Serge Cayen : « La plus grande sévérité »
Le directeur de la sécurité du Racing, Serge Cayen, attend, comme le milieu du football, que les autorités administratives et judiciaires les aident à éradiquer les hooligans extrémistes des stades. Il fêtait vendredi ses 60 ans. A quelques semaines d'une retraite qu'il prendra le 31 décembre (il restera au club comme bénévole), le directeur de la sécurité du Racing Strasbourg, Serge Cayen, a vécu un drôle d'anniversaire contre Bastia à la Meinau. Un regroupement d'une centaine de hooligans, entre nazillons alsaciens et énergumènes hollandais du Feyenoord Rotterdam venus de Nancy où ils avaient déjà fait le coup de poing la veille en Coupe UEFA, a semé la perturbation dans la tribune Ouest.
Serge Cayen, que s'est-il vraiment passé vendredi à la Meinau ?
Les hooligans qui suivent le Feyenoord Rotterdam et ceux qu'à Strasbourg, on appelle les skins, les extrémistes de droite, s'étaient donné rendez-vous pour une action concertée.
Pourquoi ne pas leur avoir purement et simplement interdit l'accès au stade ?
Parce que nous n'en avons pas le droit. Pas en l'absence d'une décision de justice ou d'un arrêté administratif signé par le préfet. Sans jugement à leur encontre, nous ne pouvons pas les empêcher d'entrer s'ils achètent leur billet. Ces gens-là ne sont pas supporters du Racing. Ils sont une trentaine. Leur mouvement ne grandit pas et nous faisons tout pour éviter qu'il ne se développe.
A combien d'interpellations la police a-t-elle procédé ?
A sept, toutes d'extrémistes locaux. Les Hollandais, eux, sont de vrais pros. Ils ont excité les autres, mais se sont bien gardés d'affronter la police. Résultat : ils sont repartis libres comme l'air. J'ai demandé aux forces de l'ordre de n'intervenir qu'à la mi-temps, car il y avait dans cette tribune des familles avec des enfants qui auraient pu être blessés si le groupe qui défendait la banderole avait été chargé pendant le match. Je ne voulais surtout pas que la situation devienne plus grave qu'elle n'était.
Qu'encourent les interpellés ?
Ils seront poursuivis pour incitation à la haine et outrage aux forces de police, mais pas pour banderole injurieuse, ce qui m'étonne. Traiter l'Etat d'assassin n'est pas acceptable. Au nom du club, j'ai déposé une plainte. Le Racing le fait et le fera systématiquement contre tout acte de racisme et de xénophobie. Il n'y a aucun doute sur l'idéologie extrémiste de droite de ces gens-là , qui multiplient les bras tendus en tribune et pour lesquels le RCS n'a aucune complaisance. Depuis des années, nous fournissons aux autorités photos et vidéos sur lesquelles ces faux supporters sont clairement identifiés. Des victimes de leurs actes ont, dans un passé récent, elles aussi porté plainte. Tous les éléments sont réunis pour les confondre. Nous attendons maintenant des autorités administratives et judiciaires qu'elles fassent preuve de la plus grande fermeté et manifestent leur volonté de mettre un terme à des agissements qui ne peuvent plus durer. Qu'en fait, elles appliquent des textes de loi déjà existants pour éradiquer le hooliganisme de nos stades.
Reportage : les Ultra Boys 90 n'ont rien vu des incidents
Seuls quelques individus se sont tristement distingués, vendredi. Dans les rangs des vrais supporters, l'ambiance était plutôt bon enfant.
Les incidents de vendredi soir se sont déroulés dans la tribune Ouest de la Meinau au cours de la première mi-temps derrière le but de Strasbourg. A une vingtaine de mètres à gauche, dans le virage, les UB 90, n'en ont presque rien vu ni deviné. Ces super supporters se définissent sur leur site web, http://www.ub90.com, comme « les groupes moteurs des tribunes françaises ». A Strasbourg, logés dans leur virage, ils « font » l'ambiance des matchs, ne relâchant pas une minute la pression à coup de chants, slogans, fumigènes, drapeaux ou bâches, c'est-à -dire d'immenses banderoles.
« Par fidélité »
Ils sont pris en main dès la première minute de jeu par un « capo », un chef qui anime la tribune micro en main. L'ambiance attire les très jeunes spectateurs et beaucoup de jeunes filles qui vivent le match comme une grande surprise partie. Pacôme, collégien de 14 ans, raconte : « J'ai été déposé par mes parents qui viennent me reprendre à la fin de la rencontre ». Pour lui le kop strasbourgeois, « c'est d'abord une ambiance, des chants, 90 minutes de fête ». Son père est assis ailleurs dans une tribune. Car chez les UB90 être assis est une faute de goût, sinon une honte. Un vrai fan est debout pour son équipe. « Qu'il neige ou qu'il vente, nous sommes là pour eux, par fidélité ». Et, mais ce n'est pas accessoire, pour partager ensemble une passion. « Il y a une bonne ambiance. Il y a des filles. On n'est pas assises. On bouge, on chante », résument Nathalie et Marie qui n'hésitent pas à suivre leur équipe en déplacement quand elles en ont les moyens. « Le stade n'est plus réservé aux hommes. On n'est pas ici pour les beaux garçons mais pour le sport », racontent deux autres filles répondant à l'instant aux ordres de l'animateur : « Lève-toi si tu es Strasbourgeois ». « Ecoute chanter les supporters strasbourgeois. Ils sont toujours là . » Vendredi soir, la dernière feuille d'info des UB 90, « Les dernières nouvelles du virage N°9 », revenait sur la question de la violence. « Si vous sentez que vous n'êtes plus vous-même sous l'emprise de l'alcool, arrêtez de boire. Si vous venez dans le groupe pour vous défouler et exprimer cette violence que vous refoulez pendant la semaine, passez votre chemin. Notre but, c'est de soutenir le Racing, de l'encourager par nos chants et nos animations, pas d'être bourré, de frapper telle ou telle personne parce que vous sentez en vous une force exacerbée sous prétexte que vous êtes UB90 et que vous êtes avec vos potes. On n'est pas là pour jouer les durs, on est juste là pour le Racing ».
Michel Arnould
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Re: Les Groupes de Supporters
L'Alsace a écrit :Fontenla au sprint
Le propriétaire du RCS a rencontré hier toutes les composantes du club et pu mesurer le chemin qui lui reste à parcourir pour convaincre.
Un passage au conseil d’administration de l’association Racing, un déjeuner avec le staff technique, une entrevue d’un quart d’heure avec les salariés, un discours de 3 minutes devant des joueurs qui le rencontraient pour la première fois, une discussion musclée d’une bonne heure avec les supporters (UB 90, Hansi Elsass, Kop Ciel et Blanc et Club Central), une conférence de presse d’une heure aussi, puis une participation à la soirée des partenaires à Vendenheim : Alain Fontenla n’a pas chômé hier pour sa 2 e visite à Strasbourg.
L’homme d’affaires s’est efforcé d’asseoir la légitimité de sa démarche. « Ma crédibilité, c’est d’avoir mis les 3 millions d’euros pour que le club ne meure pas en repassant ce mardi devant la DNCG », martèle-t-il, lui qui continue à considérer l’ordre du gendarme financier de la Ligue « toujours injustifié. Mais bon, désormais, le club a la garantie de pouvoir fonctionner jusqu’à la fin de saison. Ensuite, l’objectif sera d’effacer le déficit structurel d’exploitation de sept millions. Nous voulons rééquilibrer dépenses et recettes. Sur le plan sportif, la priorité est évidemment le maintien en L 2 pour y viser un bon classement la saison prochaine et envisager le retour en L 1 après la suivante (2011-2012) . »
Des prévisions à long terme alors que l’avenir du club va se jouer ces prochaines 48 heures. Car si H. Ancel estime que « le dépôt des 3 millions est un geste fort du propriétaire qui doit être pris en compte », c’est pour mieux ajouter que rien n’est acté. « Nous devons nous entendre sur trois paramètres : la répartition de l’actionnariat, le projet sportif sur lequel nous n’avons pas du tout échangé et le mode de gouvernance avec la nomination d’un président qui agrée toutes les parties. » Sachant que l’attelage à deux têtes (le fameux 50/50) paraît bancal.
« Il part d’une bonne intention, mais fait tout mal »
Autant dire que l’équation à résoudre d’ici jeudi recèle pas mal d’inconnues qu’ont bien identifiées des supporters toujours sceptiques. « On a l’impression qu’il est parti d’une bonne intention, mais que comme il ne connaît rien au foot, il fait tout mal », observe le vice-président du KCB Thierry Rothan, « En début de discussion, le ton est monté. Alain Fontenla a semblé mal à l’aise. Il nous a rassurés sur certains points, éclairé sur son implication financière et nous a confié avoir demandé à Bercy (le ministère des finances) d’ouvrir une expertise sur ses comptes pour prouver que tout est nickel. Mais sur le projet sportif, nous n’avons rien appris. Nous ne nous sommes pas quittés amis amis. Le bilan est mitigé. »
Il l’est aussi pour le responsable des UB 90, Olivier Kost, dont l’association a souvent été taxée de complaisance avec Philippe Ginestet. « La différence, c’est qu’avec Ginestet, nous pouvions discuter, l’appeler, échanger par mail, le rencontrer. Là, pendant un mois et demi, Fontenla est resté sourd à nos appels. Avec les banderoles déployées contre Laval, nous sommes peut-être allés un peu trop loin. C’est regrettable et triste d’avoir dû en arriver là pour nous faire entendre. Ce soir (hier), nous avons été francs. On ne peut pas nous reprocher de ne pas l’être. On attend de voir. Il nous reproche de vouloir des repreneurs alsaciens. C’est de la foutaise. Ce que nous voulons, c’est que les valeurs du club soient respectées. »
Alain Fontenla et Olivier Kachkach ayant annoncé leur présence lors de Strasbourg – Ajaccio vendredi, les supporters leur referont sans doute passer le message.
L'histoire est en marche ...
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Re: Les Groupes de Supporters
je suggère aux représentants de certains groupes de supporteurs de remplacer leurs présences à un match par la présence à un cours d'éducation à la langue française  
			
			
									
									
						

 
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