[06/07] 19ème J: Metz / Strasbourg : 4-1
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				baskath
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Bon, allez, j'y vais de ma petite analyse.
J'étais en tribune sud, juste derrière le banc messin. Comme d'autres, j'ai été surpris de la "fouille". On était 3 gars et une fille, la fille se fait fouiller par une dame, et le gars de la sécurité était occupé avec un autre, nous on est passé tranquillement, avec 2 sacs à dos, sans être fouillé. Pour un match à haut-risque...
Ma seule joie du match: regarder De Taddeo. Il est ridicule . Emmitouflé dans sa grosses parka, les mains dans les poches, les manches relevées, les crampons rouges pétants aux pieds, et pas un mot, pas un sourire lors de tout le match. Et l'eau, il l'avale pas, il la crache.
. Emmitouflé dans sa grosses parka, les mains dans les poches, les manches relevées, les crampons rouges pétants aux pieds, et pas un mot, pas un sourire lors de tout le match. Et l'eau, il l'avale pas, il la crache.
Sinon coté messin, bah on a vu du foot. une équipe simple, capable d'accélérer le jeu avec Obraniak, Aghouazi ou Cardy, avec un Béria énorme derrière, et un Marichez qui a fait son (maigre) boulot. Et devant des attaquants qui percutent, qui ont des ballons.
Chez nous, c'est le contraire. Derrière, on est pas sur. On balance devant. On fait des fautes inutiles. On se met en danger tout seul. On est stéréotypé dans le jeu. Et donc les conséquences c'est que la défense rigole, et qu'on a pas d'occasions...
Niveau marquage aussi, ya du boulot. Sur le but de Cardy (le 1er je crois, celui ou il reprend après le dégagement de Cassard), Obraniak est tout suel aux 16 mètres, mais vraiment tout seul, et pas juste avant de tirer, mais durant toute l'action sur le coté droit, tout seul pendant quoi, 5-10 secondes... Et ça, j'veux bien qu'on dise qu'on était à 10, mais quand même.
Mon top:
Cassard: Bah voilà quoi, suffisait d'être là les 10 premières minutes pour comprendre qu'on a un grand gardien... et vu des tribunes, il peut rien faire sur les buts.
Devaux: Je l'ai trouvé vraiment très bon hier. Il récupérait beaucoup de ballons, il était bien placé, ne se faisait pas avoir bêtement. Pour moi, le patron de la défense, c'est lui.
En gros tout le reste il est dans le flop.
Deroff: J'pense que ça se passe de commentaires. Même si on ne peut pas mettre la défaite que sur son dos.
Othon: Il était pas censé couvrir Cardy sur le 4ème but? enfin bon, il a eu du mal.
Strasser: moi, il me fait peur. Il ne m'inspire pas du tout confiance, et hier je l'ai trouvé absent, et naïf.
Cohade: Beaucoup trop de ballons perdus par rapport à d'habitude. Il a eu son occase que dommage il a foiré. Sinon j'ai bien aimé le fait qu'il encourage beaucoup Othon.
Lacour: Pareil que Cohade, pas mal de déchets. Et en arrière droit, c'était pas top non plus.
Abde: mmm? j'ai vu qu'il été repositionné 2-3 minutes en arrière droit, puis ensuite qu'il est remonté d'un cran. Mais il a joué?
Mouloungui: A tenté de provoqué quelques fois, a obtenu un péno, a continué de joué en début de match alors qu'un messin était à terre et que les défenseurs lui demandaient de sortir la balle.
Mathlouti: Bah quand un gars court plus vite que lui, on a vu le résultat.
Tum: Il a fait rire mes 2 potes messins sur sa frappe. Il a fait des têtes, et c'est tout.
Schneiderlin: envoyé au casse-pipe. le faire entrer en jeu comme ça contre un milieu messin niveau L1, c'est dur.
Gameiro: pas vu
Sinon niveau ambiance: Les strasbourgeois ont donné de la voix. C'était quasi le kop que j'entendais le +. les messins chantaient fort, mais par intermittence. A partir de 3-1, et 4-1, là y avait plus photo
			
			
									
									
						J'étais en tribune sud, juste derrière le banc messin. Comme d'autres, j'ai été surpris de la "fouille". On était 3 gars et une fille, la fille se fait fouiller par une dame, et le gars de la sécurité était occupé avec un autre, nous on est passé tranquillement, avec 2 sacs à dos, sans être fouillé. Pour un match à haut-risque...
Ma seule joie du match: regarder De Taddeo. Il est ridicule
 . Emmitouflé dans sa grosses parka, les mains dans les poches, les manches relevées, les crampons rouges pétants aux pieds, et pas un mot, pas un sourire lors de tout le match. Et l'eau, il l'avale pas, il la crache.
. Emmitouflé dans sa grosses parka, les mains dans les poches, les manches relevées, les crampons rouges pétants aux pieds, et pas un mot, pas un sourire lors de tout le match. Et l'eau, il l'avale pas, il la crache.Sinon coté messin, bah on a vu du foot. une équipe simple, capable d'accélérer le jeu avec Obraniak, Aghouazi ou Cardy, avec un Béria énorme derrière, et un Marichez qui a fait son (maigre) boulot. Et devant des attaquants qui percutent, qui ont des ballons.
Chez nous, c'est le contraire. Derrière, on est pas sur. On balance devant. On fait des fautes inutiles. On se met en danger tout seul. On est stéréotypé dans le jeu. Et donc les conséquences c'est que la défense rigole, et qu'on a pas d'occasions...
Niveau marquage aussi, ya du boulot. Sur le but de Cardy (le 1er je crois, celui ou il reprend après le dégagement de Cassard), Obraniak est tout suel aux 16 mètres, mais vraiment tout seul, et pas juste avant de tirer, mais durant toute l'action sur le coté droit, tout seul pendant quoi, 5-10 secondes... Et ça, j'veux bien qu'on dise qu'on était à 10, mais quand même.
Mon top:
Cassard: Bah voilà quoi, suffisait d'être là les 10 premières minutes pour comprendre qu'on a un grand gardien... et vu des tribunes, il peut rien faire sur les buts.
Devaux: Je l'ai trouvé vraiment très bon hier. Il récupérait beaucoup de ballons, il était bien placé, ne se faisait pas avoir bêtement. Pour moi, le patron de la défense, c'est lui.
En gros tout le reste il est dans le flop.
Deroff: J'pense que ça se passe de commentaires. Même si on ne peut pas mettre la défaite que sur son dos.
Othon: Il était pas censé couvrir Cardy sur le 4ème but? enfin bon, il a eu du mal.
Strasser: moi, il me fait peur. Il ne m'inspire pas du tout confiance, et hier je l'ai trouvé absent, et naïf.
Cohade: Beaucoup trop de ballons perdus par rapport à d'habitude. Il a eu son occase que dommage il a foiré. Sinon j'ai bien aimé le fait qu'il encourage beaucoup Othon.
Lacour: Pareil que Cohade, pas mal de déchets. Et en arrière droit, c'était pas top non plus.
Abde: mmm? j'ai vu qu'il été repositionné 2-3 minutes en arrière droit, puis ensuite qu'il est remonté d'un cran. Mais il a joué?
Mouloungui: A tenté de provoqué quelques fois, a obtenu un péno, a continué de joué en début de match alors qu'un messin était à terre et que les défenseurs lui demandaient de sortir la balle.
Mathlouti: Bah quand un gars court plus vite que lui, on a vu le résultat.
Tum: Il a fait rire mes 2 potes messins sur sa frappe. Il a fait des têtes, et c'est tout.
Schneiderlin: envoyé au casse-pipe. le faire entrer en jeu comme ça contre un milieu messin niveau L1, c'est dur.
Gameiro: pas vu
Sinon niveau ambiance: Les strasbourgeois ont donné de la voix. C'était quasi le kop que j'entendais le +. les messins chantaient fort, mais par intermittence. A partir de 3-1, et 4-1, là y avait plus photo

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				fl0w
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Perso ça fait des plombes que j'aurai mis LACOUR arrière droit... (à la place de notre ami deroff) parce que bon tout le monde parle de la "doublette" magique Lacour/Cohade en milieu récupérateur, mais bon moi j'ai rien vu contre Metz... (contre Bastia non plus...)Keating a écrit :Je le répète, c'est le problème de notre milieu, il ne sait pas quoi faire des ballons qu'il récupère ...

- argueti
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La moitié du match, il y a 25 mètres entre notre attaque et notre milieu. Alors comment voulez vous jouer   
   
 
			
			
									
									
						 
   
 L'Alsace a écrit :En trépassant par la Lorraine
Privé de Johansen, écarté du groupe la veille, puis de Deroff, expulsé à la 50e minute, un Racing réduit à dix a rompu hier soir à Metz sous les coups de boutoir d'un leader lorrain décidément irrésistible à Saint-Symphorien (4-1).
Une sale soirée : comment résumer autrement ce dernier opus du cycle aller pour le Racing hier soir à Metz ? Entre l'affaire Johansen, dont il est bien difficile de mesurer l'impact dans un vestiaire où certains joueurs grinçaient déjà des dents, le but contre son camp d'Yves Deroff dès la 20e et son expulsion dès le début de la seconde période (50e), le RCS est reparti de Saint-Symphorien comme trop souvent depuis 23 ans, date de sa dernière victoire en championnat en Lorraine : bredouille. À mi-parcours de la saison, le voilà relégué à 12 longueurs de son rival (accessoirement à 6 de Caen), à attendre avec un brin d'angoisse le résultat du 4e, Dijon, lundi à domicile contre Grenoble. Et à redouter d'être éjecté, au moins provisoirement en cas de succès dijonnais, d'un podium qu'il fréquente depuis bientôt deux mois. De sa 3e défaite de la saison, le RCS ne retiendra sans doute pas grand-chose. Yves Deroff non plus qui a cumulé en une demi-heure toutes les tuiles possibles et imaginables. A la 19e, il commet une faute sur Babacar Gueye et écope d'un premier avertissement. Sur le coup franc de Cardy qu'Agouazi laisse passer entre ses jambes, le latéral droit strasbourgeois propulse le ballon au fond de ses propres filets (20e). Après une première mi-temps guère enlevée, M. Coué va alors débuter son show. Il expulse d'abord Deroff pour une nouvelle faute sur Gueye, totalement inexistante cette fois. Le Racing va donc jouer à 10 pendant 40 minutes. Ce qui ne l'empêche pas de se créer deux énormes occases. La première est intervenue juste avant l'exclusion de Deroff. Mais Mouloungui, idéalement servi par Mathlouthi, a trop croisé sa frappe (49e). Sur la seconde, Cohade bénéficie d'un contre favorable pour aller au bout de son action, mais bute sur Marichez (54e). Cassard ne chôme pas non plus. Déjà décisif à deux reprises à la 5e sur un tir puissant d'Obraniak, puis une tête d'Agouazi, le portier bas-rhinois repousse deux missiles de Cardy (65e) et Obraniak (66e). En supériorité numérique, la pression messine monte soudain d'un cran. Sur une chevauchée de Béria, Mathlouthi, pris de vitesse, se rend coupable d'une poussette sur le défenseur messin. P. Cissé transforme le penalty – son 9e but en L 2 cette saison – et double la mise (69e).
Un espoir de courte durée
Une minute plus tard, le RCS va pourtant reprendre espoir sur un coup de pouce de l'arbitre, qui sanctionne un tacle très propre de l'ex-Strasbourgeois Malick Diop sur Mouloungui. Le penalty est aussi imaginaire que la faute de Deroff un peu plus tôt. Cohade, parfait dans l'exercice depuis le début de saison, inscrit son 6e penalty sur 6 tentatives et remet son équipe dans le sens de la marche (70e). Mais l'embellie sera de courte durée. Les vagues messines submergent de plus belle une défense aux abois. En deux coups de cuiller à pot, Cardy va sonner le glas des dernières illusions alsaciennes. À l'affût sur une frappe de mule d'Obraniak encore repoussée par Cassard, il redonne d'abord de l'air aux Messins (75e), avant d'en remettre une couche à la 84e. Son doublé signe la 9e et plus large victoire lorraine à domicile (sur 9 réceptions) en même temps qu'il scelle la plus sévère défaite strasbourgeoise de la saison. La conclusion presque logique d'un dernier mois à l'énergie.
Stéphane Godin
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Les dirigeants messins ont parfaitement compris la ligue2.
Ils ont su monté une équipe pour cette division , à savoir une défense de "dobermans" et un jeu de contre très efficace.
Alors je me dis, vu le fossé qui sépare ces équipes , que nos dirigeants ont moins bien compris cette horrible ligue 2.
PS: Très prometteur ce petit Quentin Othon et JPP doit mettre Mouloungui devant (et pas à gauche) avant qu'il ne soit trop tard....
			
			
									
									
						Ils ont su monté une équipe pour cette division , à savoir une défense de "dobermans" et un jeu de contre très efficace.
Alors je me dis, vu le fossé qui sépare ces équipes , que nos dirigeants ont moins bien compris cette horrible ligue 2.
PS: Très prometteur ce petit Quentin Othon et JPP doit mettre Mouloungui devant (et pas à gauche) avant qu'il ne soit trop tard....
- argueti
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La où je suis enervé c'est dans le faite qu'on peut perdre mais avec dignité !
Hier soir c'etait tout le contraire. Alors biensur on etait à 10, etc ... mais quand meme. Tous les joueurs n'ont pas l'air d'etre sur la meme longueur d'onde et il va falloir vite fait recruter pour avancer !
C'est bien beau des jeunes, mais les envoyer au casse pipe comme ca bonjour ...
On dira quand meme merci aux quelques joueurs qui sont venus saluer les supporters ...
Car c'est bien eux qui ont payé de leur poche ce déplacement, en se privant d'autres choses pour certains, pour voir le spectacle de clowns de hier soir ...
			
			
									
									
						Hier soir c'etait tout le contraire. Alors biensur on etait à 10, etc ... mais quand meme. Tous les joueurs n'ont pas l'air d'etre sur la meme longueur d'onde et il va falloir vite fait recruter pour avancer !
C'est bien beau des jeunes, mais les envoyer au casse pipe comme ca bonjour ...
On dira quand meme merci aux quelques joueurs qui sont venus saluer les supporters ...
Car c'est bien eux qui ont payé de leur poche ce déplacement, en se privant d'autres choses pour certains, pour voir le spectacle de clowns de hier soir ...
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C'est clair qu'on prend une branlée, mais le Racing reste troisième... au pire quatrième... pour l'instant, on est tout à  fait dans l'objectif. Cette saison en L2 devait aussi servir à  faire des essais, ce qui est fait... espérons que JPP en tire des leçons. C'est plus cet aspect là  qui me fait peur  : certains joueurs qui visiblement alignent les contre-performances et qui sont toujours sur le terrain malgrè les remplaçants potentiels... espérons que cette douche froide sera à  l'origine d'un changement d'orientation.
			
			
									
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						- RV
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DNA a écrit :En-dedans, clairement
Balayé vendredi soir sur la pelouse de Metz (4-1), le Racing a affiché ses limites. Inconsistants, à court de « jus », en manque d'inspiration, les Strasbourgeois dilapident leur crédit chèrement acquis au début de l'automne. Il faut réagir, et vite...
Aux quatre coins de Saint-Symphorien, qu'on les a retrouvés, les Bleus. Eparpillés par petits bouts, façon puzzle. Vendredi soir, le Racing en a pris une bonne, de correction. Ça aurait pu être pire, tant les Messins s'en sont donnés à coeur joie dans les dernières minutes d'une partie qui prenait des allures de terrible calvaire. En vingt-trois ans d'insuccès en terre lorraine, jamais encore les Alsaciens n'avaient encaissé quatre buts en une soirée. Même à l'époque des « pépés flingueurs », Pires - Pouget, le dynamitage avait causé moins de dégâts. Le constat a de quoi refroidir les ardeurs des âmes habitées d'un optimisme béat. L'an dernier, Valenciennes en avait bien pris trois au Havre (3-0). Quant à Sedan, il s'était fait chahuter du côté de Brest (4-1). Des incidents de parcours qui n'ont pas empêché les deux clubs de valider leur ticket pour la Ligue 1. Sûr que pareille dérouillée fait tache dans le paysage d'un candidat autoproclamé à la montée. Histoire d'adoucir la pilule au moment de l'avaler, il est toujours tentant de se chercher quelques excuses.
Les mouvements offensif sont d'une pauvreté confondante
Hier matin, au sortir du décrassage, comme la veille dans les travées de Saint-Symphorien, la principale échappatoire concernait l'expulsion d'Yves Deroff. Il est vrai que le deuxième avertissement est consécutif à une faute imaginaire. Réduit à dix à l'entame de la seconde période, le Racing se voyait infliger un handicap supplémentaire alors que Metz avait déjà ouvert le score. Jusqu'à cette sentence injustifiée, le Racing n'avait pourtant pas montré grand-chose d'emballant. Dans la continuité de leurs dernières prestations, toutes poussives, les hommes de Papin ont fait preuve d'une passivité assez alarmante. En fait, dans le jeu, les Bleus n'y sont plus. Hormis quelques accélérations de Mouloungui, que la défense a fini par canaliser, les mouvements offensifs sont d'une pauvreté confondante. Aucune action construite, à proprement parler, n'est venue perturber l'équilibre lorrain. Un mal endémique qui ne date pas d'hier. La belle série du mois d'octobre, où Grenoble, Caen, Gueugnon et Istres avaient tour à tour subi la loi alsacienne, semble bien loin. Depuis cinq matches maintenant, le Racing file un mauvais coton.
Quatre penaltys sur les cinq derniers buts
Outre le bilan comptable - cinq points pris sur 15 possibles -, indigne d'un cador du championnat, c'est donc la manière qui inquiète. On notera ainsi que sur les cinq derniers buts inscrits, quatre sont l'oeuvre de Cohade, à chaque fois sur penalty. Le milieu de terrain, actuellement nettement en-dedans quant à son implication - rayonnante jusque-là -, est même devenu le meilleur buteur du club, avec ses six réalisations dans cet exercice périlleux. A titre de comparaison, Papiss Cissé et Babacar Gueye, les deux artificiers messins, ont eux compilé dix-neuf buts, dont seulement deux penaltys... S'il faudra assurément casser la tirelire au mercato hivernal histoire de débaucher un vrai buteur, celui que JPP appelle de tous ses voeux, le manque de réalisme offensif n'explique pas tout. Car pour trouver le chemin des filets, encore faut-il que les attaquants aient des ballons exploitables entre les pieds.
« Pas le droit de se louper contre Amiens »
« On n'arrive plus à poser le jeu, reconnaît Jean-Christophe Devaux. Notre force réside dans le groupe, dans un excellent mental. » L'ambiance, voilà donc la panacée à tous les maux. Entretenue par Jean-Pierre Papin, celle-ci n'a jamais décliné. On doute toutefois qu'elle résiste, à terme, à une accumulation de mauvais résultats. Déjà , l'épisode Johansen (lire notre édition d'hier) est venu lézarder l'entente cordiale.
D'ici à la trêve, que les organismes semblent désormais réclamer, il s'agira pourtant de faire front dans l'adversité. Après la sympathique parenthèse en Coupe de France, samedi prochain contre Ostwald, le Racing devra impérativement renouer avec le succès en L 2. « On n'a pas le droit de se louper contre Amiens », clame en choeur les Bleus. Après avoir été ventilé dans la tempête lorraine, il va falloir recoller les morceaux.
Sébastien Keller
L'histoire est en marche ...
						- argueti
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L'Alsace a écrit :La « positive attitude »
Alors qu'il essuie un fort vent contraire depuis un mois (5 points en 5 matches), le Racing, toujours installé dans le fauteuil de troisième, en attendant le Dijon – Grenoble de demain, refuse de céder à la panique.
Après le soufflet (comprenez la gifle) de la veille à Saint-Symphorien (1-4), le soufflet est retombé hier matin à la Meinau. Rentrés de Metz dans la nuit en bus avec les valises pleines, les Strasbourgeois les avaient encore sous les yeux au sortir du décrassage. Un coup de fatigue qui, en fait, dure depuis un bon mois et cette défaite à Reims (2-0) le 7 novembre.
Depuis - et compte tenu de ce revers en Champagne -, le RCS présente un bilan négatif : 1 victoire (arrachée à la 95e contre Libourne), deux nuls à Brest et face à Bastia et, donc, deux revers à Delaune et avant-hier dans l'antre d'un FC Metz taillé pour la remontée, avec ses 12 points d'avance sur Yacine Abdessadki et les autres. À Saint-Symphorien, les partenaires d'un Stéphane Cassard qui a évité le pire, notamment en fin de rencontre où l'addition aurait pu être plus salée, ont – soyons honnêtes – été plombés par des circonstances défavorables : « autogoal » malencontreux d'Yves Deroff, expulsion inique du latéral droit strasbourgeois à la 50e, sans parler d'une à deux occasions nettes manquées qui auraient pu changer le cours des choses. « Après une claque comme ça, tu es toujours abasourdi dans le bus du retour », admet le second expulsé bas-rhinois de la saison, une semaine après Habib Bellaïd contre Bastia. « Mais ce matin (hier), nous essayons de positiver. Nous sommes toujours virtuellement troisièmes en attendant le résultat de Dijon lundi contre Grenoble. Beaucoup d'équipes aimeraient être à notre place, surtout après une défaite 4-1. » Yacine Abdessadki refuse, lui aussi, de céder à la morosité. « Cette claque va peut-être nous faire du bien. Depuis le début, nous savons que nous avons des lacunes. Mais après 19 journées, nous sommes toujours troisièmes malgré ces lacunes, notre jeunesse et toutes les critiques qu'on entend autour de nous. Jusqu'à aujourd'hui, nous avons souvent souffert pour prendre des points. Et s'il faut aller jusqu'au terme de la saison en ne mettant que du cÅ“ur pour arracher la montée, nous saurons le faire. Nous avons le potentiel pour réagir. Mais il n'y a pas de raison que nous ne retrouvions pas notre jeu. Si le championnat s'arrêtait aujourd'hui, nous serions en L 1. »
« Nous aurons les ressources »
Malgré cette dépression automnale, les Bleus sont en effet toujours dans les clous. Mais pour combien de temps ? Stéphane Cassard ne se pose même pas la question. « N'oublions pas qu'à Metz, le carton rouge nous a fait beaucoup de mal. Il est très dur à avaler. À 10 à l'extérieur, sur le terrain du leader, ça devenait mission impossible. Nous traversons une période moins faste, mais il vaut mieux que ce coup de moins bien survienne maintenant que lors des cinq dernières journées. L'an dernier, Bastia a fait la course en tête, mais s'est écroulé dans la dernière ligne droite. Pour l'heure, nous sommes encore dans le trio de tête et c'est positif. Nous devons nous servir de ça, mais aussi de ce lourd échec à Metz, pour rebondir. Nous avons déjà montré notre capacité à réagir dans des circonstances difficiles. Nous aurons les ressources, j'en suis sûr. Nous avons beaucoup donné pour revenir dans les trois premiers et nous n'avons peut-être pas tout de suite pris conscience de l'énergie que ça nous a coûté. Mais il faut encore donner pendant quinze jours, nous faire plaisir en Coupe de France contre Ostwald samedi et battre Amiens pour finir 2006 sur une bonne note. » Sur le plan comptable, la situation est effectivement moins préoccupante que le jeu développé par les Bleus ces dernières semaines. Le tout est de savoir si c'est une consolation.
Stéphane Godin
L'histoire est en marche ...
						
 
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 ! Faut y croire, et d'ailleurs, on a même des supporters à  Orléans...
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