[06/07] 16ème CDF : RCS / Lille : 2-3

[Kindskopf67]

Espérons que JPP aligne une vraie équipe compétitive....Moi je suis plutot confiant je sais pas pourquoi....lol peut etre qu'il vont nous sortir un match de fou contre une équipe lilloise qui sera anéantie par le talent et la finition de Tum...

[Stan]

Moi je m'en fous si on perd.. D'ailleurs je le sens bien ce match, le racing est plutôt bon contre les grandes équipes.

[urotsukidogi]

Ca va leur faire tout drôle quand ils vont se qualifier haut la main. Avec l'état d'esprit et la qualité affichée en ce moment je prédis un 4-0 pour Lille bien sur

[Kindskopf67]

Les cadres seront-ils de retour d'ici là ??

[urotsukidogi]

Tu parles des joueurs ou des tirs.... si c'est la dexuème solution , t'as oublié un accent sur cadres

[RIJSEL EN FLANDRES]

Pour vous remonter le moral, Kader popito KEITA a été très décevant lors du derby, mais bon il se reservait pour votre racing

[argueti]

Finalement le moral est retombé très vite ...

[argueti]

Au révélateur nordiste

En souffrance dans le jeu depuis des semaines, le RCS va pouvoir s'étalonner contre Lille samedi (20 h 45) à  la Meinau en 16es de Coupe de France.

L'ex-pro du Racing, Eric Vogel, proche du président Philippe Ginestet et membre du conseil d'administration depuis le printemps dernier, en faisait la confidence dimanche midi à  Orly, en attendant la correspondance qui devait l'emmener, comme les autres dirigeants, à  Montpellier : « Lille est en ce moment l'équipe qui développe le jeu le plus séduisant, celle que je préfère voir jouer. Le LOSC, c'est vraiment très fort. »

La tension monte

Trop fort pour le RCS ? D'aucuns diront que sur un match, tout est possible. A fortiori en Coupe de France. En particulier aussi lorsque l'adversaire – Lille donc – court des lièvres bien plus difficiles à  saisir et y laissera sans doute des plumes. Entre un podium à  aller chercher en championnat pour espérer jouer une 3e Ligue des Champions consécutive en 2007-2008 et un 8e de finale « maousse costaud » contre Manchester United (le 20 février et le 7 mars) dans l'édition 2006-2007, les Dogues lillois ont – façon de parler - d'autres chats à  fouetter, d'autres os à  ronger. Mais le turnover prôné par Claude Puel a, ces dernières années, suffisamment bien fonctionné pour qu'on écarte d'un revers de la main l'hypothèse d'une impasse nordiste samedi à  la Meinau en 16es. Hier, les Strasbourgeois, au repos, ont rechargé les batteries après un match à  Montpellier (0-0) qu'ils n'ont « pas su emballer », comme en convenait Pascal Camadini à  la Mosson. Bien davantage à  cause du jeu élaboré (?) que des résultats, la tension monte dans l'encadrement. L'inquiétude aussi. Jean-Pierre Papin avoue lui-même chercher en vain des solutions offensives. L'engagement probable du Brésilien de Berne, Daniel Joao Paulo (voir ci-dessus), devrait lui en offrir une supplémentaire. Dimanche, le RCS ne s'est, une fois de plus, véritablement montré dangereux que sur coups de pied arrêtés. En ce début 2007, il continue à  balbutier son football, sur la lancée d'une poussive fin 2006 à  peine éclairée par sa courte, mais ô combien précieuse victoire contre Amiens le 21 décembre (1-0). Grâce – rappelons-le - à  un nouveau coup de pied arrêté et une belle boulette du portier picard Cyrille Merville.

« Nous allons prendre des tempêtes »

Habib Bellaïd, encore une fois l'un des seuls Strasbourgeois à  surnager, se montre lucide. Il stigmatise le manque de fraîcheur du groupe alsacien, même s'il assure « avoir personnellement très bien digéré le stage à  Hendaye », et se projette sur le rendez-vous contre Lille avec un amusant – ou inquiétant, c'est selon – sens de la formule : « Si nous n'abordons pas ce match très frais, nous allons prendre des tempêtes (sic !). En championnat, nous comptons toujours deux points de plus que nos poursuivants. Il faut gagner dans deux semaines contre Niort, remporter le plus vite possible ces 10 victoires qui nous manquent pour assurer l'accession. Nos déplacements chez nos rivaux, Le Havre, Caen, Grenoble ou Dijon, seront décisifs.» Une prédiction qui, journée après journée, s'impose un peu plus comme une évidence mâtinée d'un soupçon d'appréhension.

[Kindskopf67]

pour urotsukidogi
des deux! mdr

[Keating]

Lille ne veut pas choisir

Encore engagé en Ligue des Champions, toujours placé en championnat, le LOSC n'a pas l'intention de brader la Coupe de France.

Et si Lille était le porte-bonheur de Strasbourg ? En 1/8 de finale de la Coupe de la Ligue, le 21 décembre 2004, les 7 844 mordus de la Meinau qui avaient bravé une température sibérienne de moins 10 degrés n'ont pas oublié que le Racing avait éliminé l'équipe nordiste aux tirs au but (4-2).
Sur une pelouse complètement gelée, Alex Farnerud avait répondu à  Makoun, Lille ayant évolué à  dix pendant plus d'une heure de jeu après l'expulsion de Plestan à  la 54e pour un tacle par derrière sur Niang.
« Je n'ai pas oublié ce match. Les conditions étaient dantesques, se souvient Yohan Cabaye, le milieu défensif du LOSC. Cette fois, les conditions climatiques seront différentes. Mais Strasbourg est une équipe qui joue bien au ballon avec un effectif de qualité et un coach très médiatique. A nous de refaire le coup de Metz. Il nous reste trois compétitions à  jouer à  fond (Ligue des Champions, championnat et Coupe de France), ce n'est pas le moment de se relâcher. »

De ce 1/8 de finale annonciateur du sacre au Stade de France face à  Caen (2-1), il ne reste plus que Cassard, Devaux, Lacour, Abdessadki, Johansen et Camadini dans les rangs du Racing. Par contre, l'ossature du LOSC de 2004 (Malicki, Tafforeau, Debuchy, Audel, Plestan, Makoun, Cabaye, Fauvergue, Odemwingie) ne sera pas forcément très éloignée de celle alignée demain soir à  la Meinau.
D'autant qu'il ne faudra pas compter sur Claude Puel pour faire l'impasse sur la Coupe. « C'est une génération qui n'a pas encore gagné de titre, ni de trophée, insiste l'entraîneur lillois. Strasbourg, c'est un bon tirage dans la mesure où ce match va nous obliger à  rester hyperconcentré. Le Racing possède une ossature de L1. Comme Metz, il s'agit d'un adversaire de qualité et qui vise la montée. C'est intéressant de disputer ce genre de match où nous ne sommes par archi favoris. C'est pourquoi, il n'y aura aucun relâchement de notre part. »
Spécialiste du turn-over, Claude Puel communiquera aujourd'hui une liste de 20 joueurs à  l'issue du dernier entraînement.
De son côté, Jean-Pierre Papin ne pourra pas compter sur sa nouvelle recrue brésilienne Joao Paulo qui doit encore obtenir les visas nécessaires en tant que joueur extra-communautaire et qui de toute façon ne s'est pas encore entraîné avec le groupe.
Par ailleurs, Yacine Abdessadki qui reprend l'entraînement collectif en début de semaine, Hervé Tum qui s'est contenté de courir, Emil Gargorov en phase de reprise et Eric Mouloungui touché aux adducteurs sont d'ores et déjà  forfaits. Un doute continue de planer sur Jean-Christophe Devaux et Guillaume Lacour, ainsi que sur Jean-Christophe Vergerolle.
Mais pour le Racing, outre une qualification pour le tour suivant, l'enjeu va au delà  d'une simple parenthèse enchantée. Un gros coup demain soir face à  Lille permettrait de rebooster l'effectif pour la suite du championnat.

Allez, avec tous les attaquants qui manquent, c'est la dernière chance pour Gameiro de se montrer ...

Attention Lillois, si vous voulez passer par les côtés ça va être dûr, Deroff à  droite, Kantari à  gauche, voilà  une forteresse qui parait solide