[06/07] 22ème J: Strasbourg / Niort : 1-0

[télésupporteur]

niort éliminé par bordeaux aux tirs au but après son match nul 3-3

[Pinon]

Et encore un but de Chapuis

[argueti]

Peut-on esperer voir un match complet comme en deuxieme mi-temps

[Keating]

Et encore un but de Chapuis

quel rapport avec le match de Niort

[Pinon]

Car le Chapuis de Niort à  marqué ce soir mais je l'ai confondu avec notre ancien joueur ...

[67 en force]

Jespere voir Daniel vendredi sinon l'affluence ? 13 000 ?

[argueti]

Le déclic attendu ?

Malgré la déception et l'élimination en Coupe de France face au LOSC, le Racing a puisé samedi soir des motifs de satisfaction pour la suite du championnat. Qu'il faudra mettre en pratique dès vendredi contre Niort.

Comme souvent les absents ont eu tort. 5 buts, des rebondissements et une dernière demi-heure haut de gamme d'un Racing qui a fait oublier ses atermoiements et ses errements de la première mi-temps. « Je n'ai pas eu besoin de hausser le ton à  la pause, explique Jean-Pierre Papin. Les joueurs ont compris qu'il fallait laisser nos complexes au vestiaire. Même si l'organisation lilloise nous avait beaucoup gênés. On a attaqué la seconde mi-temps avec une grosse envie. Même à  2-0, j'y croyais dur comme fer. Et dès que le Racing a pris le jeu à  son compte, nous les avons mis en danger. Il faut maintenant apprendre la constance et jouer de cette façon durant 90 minutes. Cette équipe est capable de belles choses, mais elle a encore trop d'absences. »

« Le ballon me tape le tibia ou la cuisse, je ne m'en rappelle même plus... »

Dommage néanmoins que le sort de la rencontre ait été scellé sur un but-gag, au moment où les Strasbourgeois déployaient les ailes de la victoire, au moment aussi où Kevin Gameiro ne put dégainer sur un ballon trop fuyant consécutif à  un centre de Samy Yachir et qui avait pris de la vitesse et du lift après une déviation de Schmitz. « Mon but ? Je vois Kevin (Mirallas) qui me la met en retrait. Je suis à  la lutte avec un défenseur et le ballon me tape le tibia ou la cuisse, je ne m'en rappelle même plus, raconte Yohan Cabaye. La façon dont il a franchi la ligne est anecdotique. L'essentiel est pour nous la qualification. A 2-0, on a cru à  tort que le match était plié. Et pourtant, on s'attendait à  une forte entame de Strasbourg en seconde mi-temps. Mais même quand ils ont recollé au score, personne n'a plié, tout le monde est resté soudé. »

« C'est dans ce type de défaite que nous allons forger nos victoires »

Personne ne tiendra rigueur au Racing de ce premier faux-pas à  la Meinau. « C'est dans ce type de défaite que nous allons forger nos prochaines victoires », dit joliment JPP qui a par ailleurs apprécié la confirmation de la génération Gambardella. Longtemps blessé, on sent que Romain Gasmi a envie de tout déchirer en 2007. Face à  Lille, il a pris son pied. Ses frappes ont toutes constitué un danger pour Malicki et son bijou de but doit le conforter dans cette prise de risque. En voyant débarquer Papis M'Bodji, puis Daniel Joao Paulo, Kevin Gameiro pouvait justement s'interroger. Depuis son retour après son opération du ligament croisé du genou, celui que JPP considérait comme « son joker » de la fin d'été, n'avait trouvé qu'une seule fois le chemin des filets en championnat. C'était face à  Caen. Samedi soir, il a jailli de sa boîte pour un des plus beaux coups de tête de la saison. De quoi lui (re)donner confiance. Et que dire aussi d'Ali Mathlouthi. Dès qu'il quitte le banc, il se passe toujours quelque chose. « C'est vrai. A chaque fois qu'il rentre, il met le feu dans les défenses », se réjouit Papin. Gasmi, Gameiro, Mathlouthi sont dans l'année de leurs 20 ans, dont on dit qu'on ne l'oublie jamais et qu'elle ne ressemble à  aucune autre. Surtout si en guise de cerise, le gâteau pouvait porter la mention : « Bienvenue en Ligue 1 »...

Patrick Schwertz

[argueti]

Echec pour rebondir

« Certaines défaites forgent les futures victoires. » Jean-Pierre Papin ne s'est pas attardé sur l'élimination du Racing avant-hier contre Lille en 16es de finale de la Coupe de France. Sauf pour relever que l'objectif du club strasbourgeois était « de bien figurer dans l'épreuve » et que cet objectif a été atteint, avec une belle résistance offerte à  un LOSC d'envergure continentale (2-3).

Malmené en première mi-temps, au point que son coach l'a cru « coulé », le RCS a su faire preuve d'orgueil. Mais pas seulement. Le temps d'une période – la seconde –, il a retrouvé une cohérence, autant qu'une cohésion, dans le jeu. Ce qui lui laisse quelques regrets, mais aussi de solides espoirs. Illustration de cette embellie dont personne ne peut prévoir si elle sera durable : il a inscrit deux buts sur actions de jeu. Un fait suffisamment rare ces dernières semaines pour être souligné.
Kevin Gameiro, déjà  buteur à  Ajaccio en 32esil y a quinze jours, en a profité pour inscrire son 3e but officiel de la saison. Romain Gasmi, le meilleur Strasbourgeois de l'été, a lui aussi retrouvé le chemin des filets et, surtout, récité une partition sans fausse note. « Kevin revient de loin et a besoin de temps pour retrouver la plénitude de ses moyens. Malheureusement, nous n'en disposons pas », observe Papin. « Ali n'est pas un titulaire en puissance, mais on sait que lorsqu'il entre en jeu, il est capable de mettre le feu à  n'importe quelle défense. Quant à  Romain qui avait bien débuté avant d'être freiné par une blessure, il a été le plus dangereux. »

« De belles choses et des absences »

Ce net regain de forme, après deux premières prestations 2007 mitigées (2-1 au Gazélec d'Ajaccio et 0-0 à  Montpellier), véhicule toutefois encore les germes de la maladie qui ronge le Racing cette année : l'inconstance. Y compris au sein d'un même match. « On a eu confirmation que cette équipe était capable de belles choses, mais aussi d'absences », reconnaît un JPP sans doute plus lucide en privé qu'en public sur les carences de son groupe. Pourquoi, sinon, aurait-il réclamé à  cor et à  cri la refonte de son secteur offensif durant le mercato d'hiver ? Aligné pour la 3e fois consécutive – la première à  la Meinau -, Papys M'Bodji est encore resté muet et n'a pas retrouvé l'efficacité qui lui avait permis d'inscrire 15 buts en L 2 la saison passée avec Créteil. Dernier arrivé, le Brésilien Joao (2e buteur de D 1 suisse – 19 buts – en 2005-2006 avec les Young Boys de Berne) n'est pas encore qualifié. « En jouant comme contre Lille, il ne devrait pas y avoir photo en L 2 », n'en pronostique pas moins le gardien Nicolas Puydebois. A confirmer dès vendredi à  la Meinau contre le relégable Niort qui, à  10 contre 11 pendant près de 110 minutes, a frôlé l'exploit avant-hier à  Bordeaux avant d'être sorti aux tirs au but.

S.G.

[popus cornus]

nouveau match charnière...

obligation de gagner pour rester dans le bon wagon, sinon.....

J'avoue toutefois que je le sens pas trop ce match

[Seb T.]

Avec un Joao plus axial devant, Gameiro va vite retrouver une place de titulaire, il aura à  nouveau un point de fixation qui lui permettra de prendre les espaces...

Le brésilien va sans doute faciliter la grosse deuxième partie de saison de Gameiro qui se profile...