Cette fois Antoine Kombaouré n'a pas pu échapper à la sanction. Après avoir été condamné à deux matches de suspension avec sursis en décembre, l'entraîneur de Valenciennes a logiquement été suspendu pour trois matches fermes, jeudi, par la commission de discipline de la LFP à la suite de son «comportement agressif» et de ses «propos injurieux» envers le Niçois Frédéric Antonetti, le 17 février dernier.
Avant de se rendre devant la commission, Kombouaré a reconnu «avoir dépassé les bornes» et s'en est excusé. Pour sa défense, il a évoqué l'attitude du quatrième arbitre et le comportement d'Antonetti qui n'aurait pas arrêté de l'interpeller pendant la rencontre. «Je ne l'ai jamais provoqué», a assuré de son côté le coach azuréen.
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Lourdement sanctionné jeudi soir par la Commission de discipline de la Ligue, suite à son expulsion survenue le 30 mars contre Lyon (1-2), Antoine Kombouaré (Photo L'Equipe) n'a pas caché sa colère en apprenant la décision. «J'ai eu affaire à des gens malhonnêtes, s'emporte-t-il vendredi dans L'Equipe. Les dés étaient pipés. Ils avaient déjà décidé de mon sort. Je suis venu avec un montage vidéo. La Commission a refusé de le voir. Elle doit normalement être impartiale. Je n'ai plus de respect pour les gens de la Commission. Je suis scandalisé !»
Si bien que l'entraîneur de Valenciennes s'interroge même sur la suite à donner à sa carrière. «Je ne vais plus pouvoir coacher comme avant, explique-t-il. Les arbitres vont m'épier, me surveiller. Je suis le vilain putain canard ou quoi ? Il y a un contrat sur moi ?» Sûr d'être dans son bon droit, il finit quand même par se reprendre. «Je crois qu'on veut que je ferme ma gueule. Mais je ne vais pas la fermer».