[06/07] 31ème J: Strasbourg / Gueugnon : 2-1

[Its_me]

Il faut arrêter avec les "sauf Lacour", je suis désolé mais le fait qu'il court comme un lapin pour récupérer la balle ne suffit pas, dans un milieu à  quatre, tu dois savoir utiliser le ballon une fois celui-ci récupéré...

Sans ce lapin on ne récupérait pas la balle en toute fin de match qui nous a permis de marquer le deuxième but.
Sans ce lapin on se prendrait je ne sais combien de but alors qui Strasser décide de rester 3, 4 voire 5 minute en tant qu'avant centre.
Sans ce lapin on aurait vu que Abdé était totalement dépassé sur son côté.
Et enfin, s'il court comme ça c'est peut être parce qu'il est le seul à  apporter une solution alors que les autres joueurs sont parfois statiques comme des pierres tombales.

Sur ce match là  je suis désolé mais Lacour on l'a vu partout : devant, derrière, sur les côtés et au milieu. Je ne dis pas que c'est un monstre physiquement, loin de là  ... mais faut rendre à  César ce qui appartient à  César. Lacour a été un des, voire le meilleur, Strasbourgeois hier soir.

[enzy]

Pareil, en plus on ne demande pas à  un milieu défensif d'avoir la technique d'un Zidane.

Dire que hier soir Lacour n'a pas pesé sur le jeu c'est tout aussi débile que de dire que JPP a fait un mauvaix coaching

[argueti]

Et franchement, je pensais qu'il y avait moins de débiles dans les tribunes qu'il y a quelques années, je crois qu'il faut que les associations de supporters commencent à  faire un peu de ménage dans leur quart de virage...

C'est pas des gars des assocs, c'est bien des petites racailles qui viennent en plus dans le kop pour foutre le bordel !

Un jour faudra autoriser l'accès au quart que pour les abonnés ou/et membre d'une associaiton de supporters.

[argueti]

Ce Racing est béni !

Encore mené à  la 83e minute hier soir à  la Meinau contre Gueugnon, le Racing, qui avait égalisé par Kevin Gameiro, a arraché la victoire après cinq minutes d'arrêt de jeu sur un penalty discutable transformé par Abdessadki (2-1).

On ne les compte plus. Quoi ? Les points arrachés avec une insolente réussite par le Racing à  la Meinau cette saison. Dans un fief décidément imprenable, les Bleus de Jean-Pierre Papin ont ajouté hier soir contre Gueugnon un nouvel épisode à  leur heureuse série devant leur public. Ils s'étaient déjà  imposés à  la 95e contre Libourne et avaient renversé la vapeur sur la fin contre Tours (pour ne citer que les exemples les plus fameux). En ce vendredi Saint qui, pour eux, n'a jamais aussi bien porté son nom, ils ont dû à  un coup du sort, en l'occurrence un penalty généreux, de s'en tirer sans dommages face à  des Gueugnonnais qui ne méritaient pas ça. Pourtant, une heure plus tôt, quand les deux équipes regagnent les vestiaires à  la pause, une bordée de sifflets descend des tribunes. Le difficile public de la Meinau, qui est l'un des trois seuls de la L2 à  n'avoir pas vu perdre son équipe cette saison (avec ceux de Metz et Caen), ne passe rien à  un RCS mené 1-0 et qui, à  cet instant de la partie, sent déjà  le vent d'Amiens et du Havre sur sa nuque. Que peut bien dire à  ses hommes un Jean-Pierre Papin qui n'est pas le dernier à  avoir vu un Racing poussif ? Sans doute leur rappeler « l'implication sans faille » qu'il évoquait la veille, en référence à  leurs dernières sorties, et qu'ils n'ont pas manifestée en première mi-temps. Car indéniablement, Lacour et les autres n'ont pas mis toute la conviction souhaitée dans cette première moitié de match. Un jeu approximatif, une défense pas dans son assiette : le RCS a déjoué, sans se créer d'occasions vraiment franches. Gueugnon ne demandait pas tant de compassion. Et à  la 21e, Marty, totalement délaissé au second poteau sur un corner de Niflore, a jailli pour catapulter une merveille de volée du droit sous la transversale d'un Cassard impuissant. Il n'en fallait pas plus pour que les Bleus regagnent les vestiaires à  la pause sous la bronca de la Meinau.

Gameiro et Abdessadki signent leur retour

Comment vont-ils réagir à  leur retour sur la pelouse ? Il ne faut attendre que 11 secondes pour connaître la réponse. Le temps nécessaire à  Mouloungui pour adresser un centre que Joao reprend parfaitement aux 6 mètres. Mais un Peiser inspiré ôte au Brésilien la joie de l'égalisation. Le ton est donné. Jean-Pierre Papin change ses batteries et lance Bellaïd, Tum et Gameiro. Camadini est le premier à  en remettre une couche, mais Rodrigues sort sur sa ligne la frappe du Corse (74e). Gameiro rate ensuite le cadre d'un rien (75e), avant que Peiser ne détourne sur sa transversale un coup franc de Johansen prolongé de la tête par Camadini (79e). La révolte a enfin lieu et, comme un symbole, Kevin Gameiro, de retour dans le groupe pro pour la première fois depuis deux mois et demi, va remettre les Bleus à  flot. A la 83e, il fusille Peiser après un service de Johansen et confirme la forme étincelante qu'il affichait ces derniers temps en réserve (4 buts lors des 4 derniers matches de CFA). La Meinau s'enflamme. Le Racing pousse de plus belle. Et avec la complicité d'un arbitre assistant qui voit une improbable main gueugnonnaise dans la surface après cinq minutes d'arrêt de jeu, il va arracher un succès qu'il ne méritait pas. Renaud Cohade sorti, Yacine Abdessadki se charge de l'exécution de la sentence. Le coup est passé tout près. En ce vendredi Saint, le Racing a ressuscité d'entre les morts. Comme par miracle.

Stéphane Godin

[Manu]

Et franchement, je pensais qu'il y avait moins de débiles dans les tribunes qu'il y a quelques années, je crois qu'il faut que les associations de supporters commencent à  faire un peu de ménage dans leur quart de virage...

C'est pas des gars des assocs, c'est bien des petites racailles qui viennent en plus dans le kop pour foutre le bordel !

Un jour faudra autoriser l'accès au quart que pour les abonnés ou/et membre d'une associaiton de supporters.

On appelle pas cela de la discrimination ?

[Michel]

Match encore une fois très brouillon face à  une équipe plus faible, comme quoi on arrive pas à  jouer les petits.
Une première mi-temps catastrophique, si ce n'est les 8 premières minutes avec de l'envie.
Le but gueugnonais arrive à  la 21', le but de Marty est logique en plus d'être magnifique.
En tout cas nous avons vu une équipe remarquable en face qui n'a pas peur de se découvrir pour aller de l'avant, on voit pas beaucoup ça en L2 donc il faut le souligner.
Seconde mi-temps qui repart sur les chapeaux de roue mais Joao Paulo, qui n'a presque rien montré sur ce match, rate une grosse occasion.
Après, on a cherché à  construire sans grand succès.
Arbitrage très litigieux, tantôt favorables aux Forgerons, tantôt en notre faveur...
Enfin, le Racing se met à  jouer à  15 minutes de la fin comme à  son habitude (trop de suffisance ? attention ça peut jouer des tours !).
Entrée de Bellaïd à  la place de Cohade (je ne vois pas trop l'intérêt de sortir Cohade, mais plutôt Lacour moins à  l'aise que d'habitude), et Tum à  la place de Joao Paulo (logique, même si Mouloungui commençait à  être cuit et s'est complètement éteint en fin de match alors que les autres poussaient).
On touche la barre, on rate des occasions, des enchaînements, beaucoup de corners vendangés...
Coup du sort, blessure d'Abou et rentrée de Gameiro, qui égalise sur une demi-volée en force dans la surface. Le match est alors débridé, et l'arbitre siffle un pénalty (à  mon goût extremement litigieux). Abdessadki le frappe, Peiser part du bon côté mais elle est dedans, 2-1.

Joueurs :

Cassard : Ne peut rien faire sur le but, n'a pas eu grand chose à  faire non plus. Correct. (5,5/10)
Abou : Bien moins à  l'aise que face à  Caen. Dommâge pour sa blessure. (5/10)
Devaux : Lent, pas vraiment à  son aise dans la relance et le jeu à  une touche de balle, il reste néanmoins un défenseur solide et efficace. (5,5/10)
Strasser : A souffert, mais ça reste correct. (5,5/10)
Abdessadki : Très offensif, doit retrouver une place au milieu parce que la défense ne lui correspond pas ! A participé au jeu offensif avec de bons centres mais qui n'ont malheureusement rien amenés. A tout de même marqué le pénalty qui scelle le match. Je lui met 6/10 pour son courage à  son poste.
Camadini : Travailleur de l'ombre, il a tenté d'organiser le jeu et de donner un peu de cohésion à  une équipe qui en manquait le plus souvent. (5,5/10)
Cohade : Rien à  lui reprocher, il participe au jeu, il fait des appels, il créé des solutions où qu'il soit. Un très bon apport dans l'équipe.
Parfois des longs ballons qui ne servent à  rien cependant. (6,5/10)
Lacour : Moins à  l'aise que d'habitude, le capitaine a su remotiver les troupes en montant dans la surface de temps à  autre. (5,5/10)
Johansen : Un match correct, à  vrai dire je ne l'ai pas beaucoup vu, mais il se bat tout le temps et fait rarement des erreurs. (5,5/10)
Mouloungui : Des erreurs comme un joli coup de rein qui efface deux gueugnonais en deux temps trois mouvements, une entrée dans la surface et une simulation grossière en début de match.
Reste cependant très actif et une bonne arme offensive. (6/10)
Joao Paulo : Un peu endormi, peut créer le danger à  tout moment comme à  la 13ème seconde de la seconde période, mais ce n'était pas son soir. (5/10)

Gameiro : Une entrée salvatrice, très actif sur le front de l'attaque.
Tum : Pèse sur une défense mais maladroit comme à  son habitude.
Bellaïd : Bonne rentée en défense, on a pas vu les gueugnonais attaquer sous l'orage strasbourgeois.

Voilà , un match cohérent mais moyen.
Du courage, de la générosité et du courage, mais en fin de match. Il faut apprendre à  se mettre à  l'abri plus tôt, ça ne sera pas tout le temps comme ça !
Objectif gagner à  Istres puis l'emporter à  Grenoble en match en retard.
Il reste 24 points à  prendre, on pourrait souffler déjà  si on en prend environ 16.

[Keating]

Le profil de l'emploi

Que peut-il donc arriver de fâcheux au Racing ? La question peut légitimement se poser, au regard du nouveau retournement de situation, vendredi contre Gueugnon. A sept journées du verdict, la Ligue 1 se profile doucement mais sûrement...

En début de saison, Jean-Pierre Papin a instauré la coupe du couillon. Un trophée qui vient « sanctionner » chaque semaine, dans la joie et la bonne humeur, le Strasbourgeois le moins adroit, celui qui touche en dernier la transversale lors de la séance d'entraînement. Cette coupe du couillon, devenue une institution, devrait servir à  d'autres fins. A l'export, elle pourrait être solennellement décernée à  tous ceux dont la soirée à  la Meinau s'est achevée en eau de boudin. Tours, Libourne-Saint-Seurin, Gueugnon et, à  un degré moindre, Bastia, pourraient chacun revendiquer leur part. Ces quatre-là  ont eu le malheur d'ouvrir le score à  la Meinau. Au regard de l'apathie affichée par les locaux et de l'indigence décelée dans leur jeu, ils y ont logiquement cru. Quand le vent de la révolte a fait frémir les premières brindilles, ils ont fait le dos rond. Puis est tombé le but égalisateur. Le doute a alors commencé à  s'immiscer dans les esprits.

Bastia, plus chanceux que les trois autres, en est resté là . Les Corses ont pu quitter la Meinau sans avoir à  serrer les dents et ravaler leur rancoeur, le point du nul atténuant la frustration. Les autres, eux, ont dû avoir une furieuse envie de se cogner la tête contre les murs. Vendredi soir, dans le réduit qui fait office de salle de presse, Victor Zvunka et le staff gueugnonnais n'en revenaient toujours pas. A la vue du résumé de la rencontre, sur le petit poste de télé suspendu au mur, injonctions désabusés et râles proches du borborygme emplissaient l'espace. Le ralenti du but égalisateur, oeuvre du petit Gameiro, déclenche la première salve de soupirs. L'intéressé, également venu voir les images, en sourit. Sur l'ouverture, l'attaquant se loupe sur sa reprise du gauche, mais insiste et finit par catapulter la balle au fond du but avec le pied droit.

« Ce n'est peut-être pas mon plus beau but mais il est important, reconnaît le joker, entré en jeu quelques minutes auparavant après trois mois d'éclipse. On peut y voir de la chance. Encore faut-il la provoquer. A vingt minutes de la fin, le coach a lancé deux attaquants de plus et ça a marché. » L'attaque à  outrance, déjà  prônée dans les situations désespérées citées plus haut, aurait pu faire « pschiiit ». Non, le Racing parvient invariablement à  en tirer profit, aidé en cela par un petit coup de pouce du destin. Cette fois, c'est un drapeau qui s'agite dans la nuit. L'assistante voit une main dans la surface. Abdessadki transforme le penalty. Gueugnon est au tapis. A croire que le Racing est verni. A moins que la réussite de l'entraîneur, à  l'audace souvent récompensée quand il tentait sur les terrains les gestes les plus fous, ait déteint par camaïeu sur ses hommes. Lui parle de « générosité », de « coeur » et « d'abnégation », soit autant de valeurs forcément mises en lumière dans ce genre de renversement de situations.

S'il paraît illusoire et vain de vouloir déterminer la part d'audace et celle de chance qui balisent le parcours du Racing, le bilan comptable est implacable. A sept journées de la fin, les Bleus sont bien partis pour retrouver la Ligue 1. D'autant qu'ils disposent d'un « joker » supplémentaire par rapport à  leurs adversaires, à  savoir le match reporté à  Grenoble. Amiens a beau ruer dans les brancards et maintenir la pression - avec trois longueurs de retard - sur les épaules alsaciennes. Le Havre, qui a retrouvé le chemin de la victoire, n'a peut-être pas encore dit son dernier mot. Peu importe. Le Racing est au-dessus de tout cela. Sûr de sa force et du succès de son entreprise. Sa principale qualité réside certainement là , dans cette capacité à  ne jamais douter. De rien. N'en déplaise à  tous les nominés dans la catégorie « couillon ».

[Dropsy]

cette victoire me fait plaisir, surtout ca leur fait la b**e au joueur de geugnon. D'abord au gardien qui prenai tout son temps et a certain joueur qui nous narguer quand le gardien était a terre

SCANDALEUX

Exact, comportement totalement inadmissible de 2 joueurs (dont le 24-Colleau) gueugnonais, qui, alors que Gueugnon menait au score, ont envoyé des gestes obsènes et déplacés à  l'attention de la tribune Ouest.

Colleau et le 2nd Gueugnonais (le 9 ou le 10, je sais plus) si vous deviez me lire, je vous maudit et vous souhaite sincèrement une fin de carrière digne de votre état d'esprit, à  savoir ... dans les tribunes !!!!!!!!!

De tels gestes (heureusement rares) devraient néanmoins mener à  une suspension de quelques matchs de ces deux joueurs, rien qu'à  la vue des images !

[silex57]

C'est peut être pour ça que JPP s'est pris la tête en fin de match avec le dit Colleau !!

[67 en force]

J'avais pas vu ces gestes