[Ex] Guillaume Lacour
- argueti
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Pas d'accord avec toi, Bassila est tres fort cette saison (enfin plus que les dernieres saisons...) et son entente avec Pontus est magistrale...
Sur le point la ou je sui d'accord, c'est que Lacour est beaucoup mieux que Abdessaki, enfin sur les dernieres prestations...
PS: Chris, svp ORTHOGRAPHE et GRAMMAIRE
Sur le point la ou je sui d'accord, c'est que Lacour est beaucoup mieux que Abdessaki, enfin sur les dernieres prestations...
PS: Chris, svp ORTHOGRAPHE et GRAMMAIRE
L'histoire est en marche ...
- Its_me
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Moi, je verrai plutot Lacour comme le joker de luxe pour le milieu du racing. Il est jeune et sort de blessure. Il ne faut pas qu'il en fasse de trop. Il a meilleur temps de jouer au début quelques demi heures par ci par là . Et vu sa prestation il se peut qu'il soit décisif en fin de match face à des joueurs qui commencent à fatiguer.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
- Its_me
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- Maneo
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Lacour c de la balle !
Contre Nantes s'il y a un joueur qui m'a impressionné c'est bien Lacour. Malgré la pluie, il a su rester debout là où d'autres s'écroulaient. Il a su tirer juste là où d'autres dévissaient leurs frappes ! Franchement impressionant ce Guillaume. Du coups je pense que Farnerud a trouvé sa doublure et son remplacant pour l'année prochaine. Abdessadki vient de s'enterrer avec son match à Sochaux, un-peu comme il y a quelques années à Bastia !
pour Abdessadki je crois qu'il n'évolue pas dans le même registre que Lacour ; c'est un joueur plus technique et moins accrocheur , peut-être plus créatif que récuperateur . Mais je pense également que Lacour est intrasèquement superieur à Abde .
Modifié en dernier par Mebahiah le 5 oct. 2003 8:59, modifié 1 fois.
- Maneo
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Article des DNA
Patience, travail, humilité. Le genre de profil qui ne peut que plaire à tout entraîneur. C'est celui de Guillaume Lacour, auteur d'un retour remarqué sous les couleurs du Racing, face à Nantes. Comme il y a un an, lorsqu'il avait séduit dès ses débuts en Ligue 1.
Guillaume Lacour sait attendre son heure. Tout en cherchant à forcer le destin, à force d'exemplarité à l'entraînement. Il sait aussi saisir sa chance lorsqu'elle se présente. Chômeur à l'été 2001, alors qu'il vient de décrocher un titre de champion de France CFA avec l'Olympique Lyonnais, il accepte, à 21 ans, un contrat amateur au Racing. Six mois plus tard, il passe pro, disputant son premier match en équipe 1 à Nancy. Il dit aujourd'hui qu'il s'agit là de son meilleur souvenir.
Rapide promotion
Après le retour du Racing en Ligue 1, la saison n'est pas vieille de deux journées lorsqu'il découvre l'univers impitoyable de l'élite. A Nice, il entre à huit minutes de la fin... pour participer au naufrage (4-0). Deux sorties plus tard, il est titulaire à Bordeaux et offre le but d'une surprenante victoire à Danijel Ljuboja. Modeste et lucide, il attribue sa rapide promotion « aux blessures et au départ de Pascal Johansen à l'OM ». A 22 ans, décrit comme le digne successeur de ce dernier, il honore sa première année en Ligue 1 de 20 présences dont onze d'entrée de jeu. Durant le cycle retour, au sortir de quelques blessures, il avait été relégué au statut de second choix d'Ivan Hasek. Jamais, il ne s'en est plaint. « Déjà , je ne m'attendais pas à jouer en une... » Cet été encore, une cheville récalcitrante opérée le 16 juillet a contrarié sa préparation. Qu'à cela ne tienne. Il a remis les bouchées doubles à l'entraînement, ce qui n'a pas échappé à Antoine Kombouaré.
Deux heures avant
Yacine Abdessaki faisant les frais de la désastreuse prestation, certes collective, en terre sochalienne, Lacour gagnait directement sa place de titulaire devant Nantes, sans même être passé par la case remplaçant entré en jeu. Dimanche, il a appris la nouvelle au moment de la causerie, deux heures avant le coup d'envoi. « Au moins, je n'ai pas eu le temps d'y réfléchir. Je ne m'y attendais pas. Mais j'avais joué deux ou trois matches en CFA et je savais que j'étais prêt. » Prêt mais pas plus impatient que ça. « J'avais envie de jouer, mais l'équipe tournait bien. Il n'y avait aucune raison de la changer. J'ai continué à travailler sérieusement et avec application. Je savais que j'aurais ma chance. » Il l'a saisi à pleines dents. Il a assumé son rôle de récupérateur tout en mettant le nez à la fenêtre. Deux de ses trois superbes frappes ont contraint Landreau à user de toute sa classe. « Sur la première, j'étais masqué, je ne l'ai pas vu se détendre et franchement, je la voyais dedans », témoigne Lacour, qui n'a pas encore défloré son compteur chez les pros.
« Progresser, donc jouer »
Ça viendra. « L'an passé, j'évoluais dans un registre plus défensif. Là , le coach nous encourage à prendre plus de risques, tout en imposant la même rigueur. » Mais l'essentiel n'est pas là . « Mon objectif est de progresser et pour ce, jouer un maximum. Physiquement, je serai toujours là . Mais je dois travailler pour progresser dans le jeu, en y mettant peut-être plus de simplicité. » Humble, toujours humble. « Lorsque Pontus (NDLR ; Farnerud) sera rétabli, il y des risques, c'est vrai, qu'il reprenne sa place. Il est trop important pour le groupe. En attendant, j'essaie de profiter au maximum des matches ou des bouts de match que je suis appelé à jouer. » A commencer par Nice. « Ce sera chaud. Je me souviens de l'an dernier. Nous en avions pris quatre. Il faudra être fort dans les duels pour éviter la même mésaventure qu'à Sochaux. »
Patience, travail, humilité. Le genre de profil qui ne peut que plaire à tout entraîneur. C'est celui de Guillaume Lacour, auteur d'un retour remarqué sous les couleurs du Racing, face à Nantes. Comme il y a un an, lorsqu'il avait séduit dès ses débuts en Ligue 1.
Guillaume Lacour sait attendre son heure. Tout en cherchant à forcer le destin, à force d'exemplarité à l'entraînement. Il sait aussi saisir sa chance lorsqu'elle se présente. Chômeur à l'été 2001, alors qu'il vient de décrocher un titre de champion de France CFA avec l'Olympique Lyonnais, il accepte, à 21 ans, un contrat amateur au Racing. Six mois plus tard, il passe pro, disputant son premier match en équipe 1 à Nancy. Il dit aujourd'hui qu'il s'agit là de son meilleur souvenir.
Rapide promotion
Après le retour du Racing en Ligue 1, la saison n'est pas vieille de deux journées lorsqu'il découvre l'univers impitoyable de l'élite. A Nice, il entre à huit minutes de la fin... pour participer au naufrage (4-0). Deux sorties plus tard, il est titulaire à Bordeaux et offre le but d'une surprenante victoire à Danijel Ljuboja. Modeste et lucide, il attribue sa rapide promotion « aux blessures et au départ de Pascal Johansen à l'OM ». A 22 ans, décrit comme le digne successeur de ce dernier, il honore sa première année en Ligue 1 de 20 présences dont onze d'entrée de jeu. Durant le cycle retour, au sortir de quelques blessures, il avait été relégué au statut de second choix d'Ivan Hasek. Jamais, il ne s'en est plaint. « Déjà , je ne m'attendais pas à jouer en une... » Cet été encore, une cheville récalcitrante opérée le 16 juillet a contrarié sa préparation. Qu'à cela ne tienne. Il a remis les bouchées doubles à l'entraînement, ce qui n'a pas échappé à Antoine Kombouaré.
Deux heures avant
Yacine Abdessaki faisant les frais de la désastreuse prestation, certes collective, en terre sochalienne, Lacour gagnait directement sa place de titulaire devant Nantes, sans même être passé par la case remplaçant entré en jeu. Dimanche, il a appris la nouvelle au moment de la causerie, deux heures avant le coup d'envoi. « Au moins, je n'ai pas eu le temps d'y réfléchir. Je ne m'y attendais pas. Mais j'avais joué deux ou trois matches en CFA et je savais que j'étais prêt. » Prêt mais pas plus impatient que ça. « J'avais envie de jouer, mais l'équipe tournait bien. Il n'y avait aucune raison de la changer. J'ai continué à travailler sérieusement et avec application. Je savais que j'aurais ma chance. » Il l'a saisi à pleines dents. Il a assumé son rôle de récupérateur tout en mettant le nez à la fenêtre. Deux de ses trois superbes frappes ont contraint Landreau à user de toute sa classe. « Sur la première, j'étais masqué, je ne l'ai pas vu se détendre et franchement, je la voyais dedans », témoigne Lacour, qui n'a pas encore défloré son compteur chez les pros.
« Progresser, donc jouer »
Ça viendra. « L'an passé, j'évoluais dans un registre plus défensif. Là , le coach nous encourage à prendre plus de risques, tout en imposant la même rigueur. » Mais l'essentiel n'est pas là . « Mon objectif est de progresser et pour ce, jouer un maximum. Physiquement, je serai toujours là . Mais je dois travailler pour progresser dans le jeu, en y mettant peut-être plus de simplicité. » Humble, toujours humble. « Lorsque Pontus (NDLR ; Farnerud) sera rétabli, il y des risques, c'est vrai, qu'il reprenne sa place. Il est trop important pour le groupe. En attendant, j'essaie de profiter au maximum des matches ou des bouts de match que je suis appelé à jouer. » A commencer par Nice. « Ce sera chaud. Je me souviens de l'an dernier. Nous en avions pris quatre. Il faudra être fort dans les duels pour éviter la même mésaventure qu'à Sochaux. »
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