
[Arrivée] Johan Radet
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[XX] Johan Radet
C'est fait?Johan Radet a donné son accord de principe pour signer un contrat de deux ans et une saison optionnelle avec le Racing club de Strasbourg, a annoncé son président Philippe Ginestet.
Le latéral de 30 ans, libéré de sa dernière année à Auxerre, où il a évolué au plus haut niveau pendant 11 saisons, est attendu lundi en Alsace pour passer sa visite médicale et signer son contrat.
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
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DNA a écrit :Un homme tranquille
Johan Radet est le premier renfort strasbourgeois du mercato estival. L'expérimenté arrière latéral, laissé libre par Auxerre, va s'engager jeudi pour les deux prochaines saisons.
« Je découvre Strasbourg sous le soleil. C'est plutôt sympa ! » Johan Radet a rallié hier matin la capitale alsacienne. Ou plutôt ses centres hospitaliers. En dépit d'une journée consacrée à la traditionnelle batterie d'examens médicaux - suivie aujourd'hui et demain par des examens complémentaires - le trentenaire aux cheveux ras était plutôt d'humeur jouasse.
A la question de savoir pourquoi le défenseur aux presque 200 matches en première division - « 192 exactement », précise-t-il - a choisi le Racing après avoir passé quinze années dans l'Yonne, il a cette réponse facétieuse : « Et pourquoi pas ? »
« Auxerre, j'y ai passé la moitié de ma vie »
A vrai dire, Johan Radet pensait bien ne jamais avoir à quitter le gros bourg bourguignon et le rustique mais néanmoins mythique stade Abbé-Deschamps. Là où le garçon natif de Laon, dans l'Aine, est devenu homme puis père de famille.
« C'est vrai que j'y ai passé la moitié de ma vie, dit-il d'un ton posé. Je suis arrivé à l'âge de quinze ans, au centre de formation. Sportivement, j'y ai tout connu. Et mes deux enfants y sont nés. Quand ma carrière sera terminée, je pense que je retournerai m'y installer. »
Sa carrière pro, justement, Radet l'a débutée en 1996. « C'était le 10 août, à Nice, je m'en souviens parfaitement, récite celui que Guy Roux avait appelé à l'âge de 19 ans. J'ai dû rentrer à dix minutes de la fin sur l'aile droite, parce qu'on menait au score et qu'il fallait gagner du temps. »
Le jeune Radet, lancé dans le grand bain à l'époque où des garçons comme Alain Goma, Franck Sylvestre ou Moussa Saïb étaient encore joueurs, a été élevé à bonne école. La meilleure en France, assurément. De l'aile, le garçon recule rapidement en milieu de terrain, avant de prendre racine en défense.
« Le jour où je marque, je paye le champagne »
« A droite, à gauche, libero ou stoppeur : j'ai joué partout, ajoute-t-il. Mais mon poste de prédilection, c'est arrière droit. » Défenseur de devoir, solide et appliqué, Radet s'en tient strictement à sa mission première. Les débordements, les grandes envolées ou encore les frappes lointaines, ce n'est pas trop sa tasse de thé. « Le jour où je marque un but, je paye le champagne », rigole-t-il.
Quatre entraîneurs - Roux, Rolland, Santini et Jean Fernandez -, six campagnes européennes, deux coupes de France, mais aussi « un maintien arraché lors de la dernière journée (en 1998/99) » plus loin, Johan Radet a donc été "invité" à partir. Devancé dans la hiérarchie de Fernandez par Bakari Sagna et Baptiste Martin, il est contraint de quitter le « club de (mon) coeur. »
« Je préfère être acteur que spectateur », dit-il. Cet hiver, déjà , l'AJA, prête à renoncer à sa dernière année de contrat, avait laissé une porte de sortie ouverte. A peine revenu d'une blessure aux adducteurs, Radet s'était cassé la clavicule en janvier. Point de départ, donc, mais une longue convalescence qui lui a permis de revenir dans le coup pour la toute fin de saison.
Le Racing, déjà sur les rangs en décembre, est donc revenu à la charge. « J'ai eu des touches avec Caen et Metz, mais rien de concret, poursuit-il. Strasbourg a été le seul club à me proposer quelque chose de ferme et définitif. J'arrive ici sans objectif personnel. La seule priorité, c'est de m'inscrire dans le collectif pour assurer le maintien. »
Cet amateur de « chasse, pêche et de golf » a désormais quelques jours pour découvrir la ville, au côté de son épouse, de son fils et de sa fille. A partir de lundi, pour la reprise de l'entraînement, l'homme tranquille entend déjà « prendre du plaisir le plus longtemps possible. » Suffisamment pour ne plus vouloir quitter l'Alsace ? Et pourquoi pas...