Nouveaux Actionnaires ?

[D520]

je n'ais pas trop compris le montage financier ...

[argueti]

Specht serait le représentant de Lohr au Racing et c'est bien Lohr qui met des sous dans le club

[FM17]

le Racing ou la folie des grandeurs "Senor il est lohr..."

[argueti]

L'actionnariat bouge encore

Après l'entrée de Dominique Pignatelli au printemps 2006 dans le capital d'EuroRacing, la holding qui contrôle le club, puis une hausse de sa participation (12 % des parts) en fin d'année, l'industriel Robert Lohr s'apprête à  devenir actionnaire du RCS.

Philippe Ginestet ne s'en est jamais caché : le président du Racing est toujours en quête d'investisseurs susceptibles de l'aider à  porter le (lourd) fardeau financier que constitue le club. En quelques mois en 2006, Dominique Pignatelli, directeur général de l'entreprise Intergraphic à  Schiltigheim, avait ainsi injecté 1,075 million d'euros (dont la moitié en compte courant d'actionnaire) pour racheter en deux temps 12 % des parts d'EuroRacing, la holding qui contrôle le club (en l'occurrence, sa SASP – société anonyme sportive professionnelle) à  98 %. En ce début juillet 2007, l'industriel bas-rhinois Robert Lohr se prépare, lui aussi, à  placer des billes dans un RCS qui en a bien besoin. Il y a quatre ans, le même Robert Lohr était déjà  du tour de table Keller – Gindorf lors du rachat à  Mc Cormack. Il devait, à  l'époque, investir 600 000 , mais s'était rétracté au dernier moment. Cette fois, deux ou trois déjeuners avec Philippe Ginestet l'ont convaincu. Il amène dans ses bagages celui qui occupe les fonctions de Directeur des Ressources Humaines dans son entreprise, Léonard Specht, champion de France 1979, puis entraîneur d'un Racing dont il est aujourd'hui encore président de l'association amateurs. « Que l'année de l'Alsace, que nous avons lancée la semaine passée, commence avec l'arrivée d'un capitaine d'industrie alsacien reconnu comme Robert Lohr ne peut que me réjouir », se félicite Philippe Ginestet depuis l'Argentine où il séjourne, « Quant à  Léonard, il est déjà  actif au club et entrera au conseil d'administration. »

« Aucune volonté de racheter le club »

Dans les faits, R. Lohr devrait acquérir 20 % de la SASP. Le montant de son investissement ? Si l'on se réfère à  celui de D. Pignatelli, il pourrait se chiffrer à  1,8 million (dont une partie en compte courant ?). Avec la perspective d'une implication plus grande à  terme, comme un rachat pur et simple du club ? « Pas du tout. Pas plus M. Lohr que moi n'en avons l'intention », coupe Léonard Specht, « Je suis très bien dans mon rôle au sein de l'entreprise Lohr. Il m'occupe du lundi matin au dimanche soir et je n'ai pas le temps de prendre une responsabilité de haut niveau au club. Entrer au conseil d'administration, c'est autre chose. Ça ne réclame que très peu de temps. » « Le peaufinage de l'accord de principe que nous avons avec M. Lohr devrait demander une dizaine de jours », enchaîne le président Ginestet dont le montage présente pour lui un avantage incontestable : revendre 20 % de la SASP lui permettra de garder une marge de manÅ“uvre au sein d'EuroRacing dont il détient 70 % des parts. En clair, s'il a de nouveau besoin de liquidités dans quelque temps, notamment lorsqu'il s'agira de rembourser fin novembre 2,7 millions aux ex-actionnaires Patrick Adler, Marc Keller, Egon Gindorf, Thierry Wendling et Pierre Schmidt (Ndlr : les trois derniers sont encore actionnaires minoritaires), il pourra envisager de céder 20 % des parts d'EuroRacing tout en conservant la majorité. De quoi, peut-être, franchir alors un cap financier difficile qui alimente depuis plus d'un an la thèse de son prochain départ. Thèse qu'il a toujours formellement démentie, mais qu'il aura bien du mal à  empêcher de circuler encore.

Pignatelli « J'attends de voir »

Actionnaire minoritaire nullement associé aux prises de décision, Dominique Pignatelli attend de connaître les détails de l'arrivée de Robert Lohr – dont il ignorait tout – pour se positionner. « Sur le principe, je suis favorable à  la venue d'un homme d'affaires aussi avisé, Alsacien de surcroît, que M. Lohr. Mais je ne le suis pas à  la vente des actions de la SASP. Pourquoi ? Parce que l'actif des actionnaires d'EuroRacing - dont je détiens 12 % - sera réduit de 98 à  78 %. Par conséquent, le mien aussi. J'ignore d'ailleurs si juridiquement, ce montage est possible. Et j'estime que si Philippe a besoin de liquidités, il doit d'abord vendre ses actions d'EuroRacing. Ceci dit, pour me prononcer plus avant, j'attends tous les éléments. Au jour d'aujourd'hui, ils ne sont pas en ma possession. » Dominique Pignatelli et les actionnaires de la SASP en sauront bientôt davantage sur le degré exact d'implication de Robert Lohr : de retour d'Argentine vendredi matin, Philippe Ginestet a en effet convoqué pour le jour même (18 h) un conseil d'administration.

[Pinon]

Une question de détails

C'est la semaine prochaine que Robert Lohr et Léonard Specht doivent entrer dans le capital du Racing. Reste encore à  définir les modalités et la forme de ce qui s'apparente à  une belle opération.

Sur le fond, Philippe Ginestet et Robert Lohr ont trouvé un accord. Comme nous l'écrivions dans notre édition d'hier, le président du Racing est parvenu à  convaincre l'industriel alsacien d'entrer dans le capital du Racing.
Retenu par ses affaires à  Moscou, Robert Lohr ne tient pas à  s'épancher sur le sujet. Peut-être parce que tous les détails ne sont pas encore ficelés. « Il est encore prématuré d'en parler, explique le PDG de Lohr Industrie. De toute façon, c'est à  Monsieur Ginestet d'annoncer les conditions d'accueil d'un nouveau partenaire minoritaire. »

Un investissement à  hauteur de 20%

Léonard Specht, le directeur des ressources humaines de la société internationale spécialisée dans les portes voitures et le tramway sur pneus, n'est guère plus bavard. « Il faut respecter les accords et les discussions entre MM. Lohr et Ginestet, dit celui qui représentera son patron au Racing.
L'ancien international tient toutefois à  préciser que son rôle ne sera pas prépondérant dans le club de son coeur. « Vous savez, j'ai beaucoup de travail dans mon entreprise, ajoute-t-il. Il faut que les salariés et les gens sachent que c'est ma priorité. Philippe Ginestet, de son côté, gère bien les affaires du Racing. Qu'il cherche de nouveaux partenaires n'est pas un secret. Mais je laisse la primeur de l'annonce à  Philippe et à  M. Lohr. »
Cette primeur n'a pas été éventée, même si le président a levé hier une partie du voile. « C'est un grand honneur pour le club que d'accueillir un homme passionné et attaché aux valeurs de la région, explique Philippe Ginestet, actuellement en vacances à  Buenos Aires. Selon notre accord verbal, M. Lohr entrera à  hauteur de 20% dans le capital de la SASP Racing. »
Comme par un fait exprès, les actionnaires de la société anonyme sportive professionnelle (SASP) - dont fait partie Robert Lohr au titre des « petits » porteurs dits historiques - sont convoqués en assemblée générale ce vendredi. Pas prévu initialement, le point concernant le rôle accru de partenaires ne manquera pas d'être évoqué.
D'autant que les administrateurs (*) n'ont visiblement pas tous été mis dans la confidence. A l'image de Dominique Pignatelli, qui voit certes « d'un bon oeil » l'investissement du binôme Lohr-Specht, mais qui attend d'en connaître « les modalités et le cadre juridique. »
C'est que la nouvelle donne risque de causer une perte d'influence des actionnaires principaux, ceux qui détiennent les parts d'EuroRacing (**), la holding gérant à  98% la SASP. En cas de cession de 20% des parts, la valeur de leur actif serait diminuée...

« La meilleure formule dans l'intérêt du club »

Plutôt que d'acheter des quotes-parts d'Euroracing, Robert Lohr peut aussi opter pour une augmentation du capital. Ce qui aurait pour principal mérite « d'enrichir » le club, et non simplement d'apurer les dettes. A moins qu'une solution hybride ne soit privilégiée.
« Cette affaire est relativement "fraîche", et je pense que tout le monde va encore réfléchir d'ici à  ce week-end, tempère Egon Gindorf, ex-président reconnu pour sa sagesse. Robert Lohr saura trouver la meilleure formule dans l'intérêt du club. »
En intégrant la SASP - qui représente le club - plutôt qu'EuroRacing - l'équipe de Ginestet -, l'homme se préserve une marge de manoeuvre et garde une main libre. Passionné, oui, mais pas né de la dernière pluie : le « capitaine d'industrie » ne s'engage jamais à  l'aveugle.

(*) Les sept administrateurs de la SASP Racing sont Philippe Ginestet, Egon Gindorf, Dominique Pignatelli, Thierry Wendling, Eric Vogel, Jean-Luc Herzog et Nicolas Wiltberger (**) Philippe Ginestet (70%), Egon Gindorf (17%), Dominique Pignatelli (12%) et Thierry Wendling (1%) sont les actionnaires d'EuroRacing

[Goose]

Robert Lohr, accompagné de l'ancien joueur Léonard Specht, est entré dans le capital du RC Strasbourg à  hauteur de 20% ce vendredi.

Dans un communiqué, le RC Strasbourg a indiqué que « le Conseil d'Administration du Racing Club de Strasbourg, dans sa réunion du Vendredi 6 juillet 2007, a approuvé à  l'unanimité l'entrée au capital à  hauteur de 20% de la SASP Racing Club de Strasbourg-Football de M. Robert Lohr ainsi que l'arrivée de M. Léonard Specht en qualité de futur administrateur. Le Conseil d'Administration remercie M. Robert Lohr de la confiance qu'il témoigne ainsi au Racing Club de Strasbourg-Football. »

Robert Lohr s'est fait connaître en créant le numéro un mondial des des remorques, appelées portes voitures qui transportent les véhicules sortis d'usine. Il produit également un tramway sur pneu qui équipe plusieurs villes européennes.

[Barwadel]

C'est clair, Lohr se positionne pour reprendre le racing au prochain blème de Ginestet

[télésupporteur]

çà  alors

[argueti]

Avec Lohr, le Racing serait-il dans le bon wagon

[FM17]

a t il de l argent Lohr ?