 
 Si c'est pas du réalisme ceci !
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L'Alsace a écrit :Ce Racing est épatant
Grâce à un Mouloungui des grands soirs (un but, deux passes décisives), le RCS est allé chercher hier chez l'Européen Toulouse sa première victoire à l'extérieur (3-1). La deuxième en quatre jours qui lui permet de se hisser à la 5e place de L 1.
Dans les couloirs du Stadium, les sourires sont de sortie. Le Racing vient de signer chez un Téfécé estampillé Ligue des Champions — malgré sa défaite au 3e tour préliminaire aller mercredi contre Liverpool (0-1) - sa deuxième victoire de la saison (3-1). La deuxième en quatre jours, avec six buts à la clef : trois contre Auxerre (3-0), autant en Haute Garonne.
Cette victoire, il la doit à son indéfectible fidélité aux principes de jeu édictés par Jean-Marc Furlan. De l'audace, toujours de l'audace. Sous la baguette de l'ancien technicien troyen, les Strasbourgeois se donnent les moyens de leurs ambitions. Hier, les Toulousains s'en aperçurent dès les premiers instants. Mis sur le reculoir par des Alsaciens culottés, les hommes d'Elie Baup souffrirent pour imposer leur jeu. Les « Ciel et Blanc » soutinrent aisément la comparaison. Etincelant depuis son retour à Nice, Yacine Abdessadki orchestrait la manÅ“uvre avec discernement. Histoire, sans doute, de se rappeler au bon souvenir de son ancien club. D'ailleurs, l'international marocain distilla sa seconde passe décisive en quatre jours. Mercredi contre Auxerre, il avait offert un caviar à Renteria pour l'ouverture du score. Hier, il en servit un sur un plateau d'argent à Mouloungui. Le Gabonais s'en goinfra d'une imparable volée du gauche pour inscrire son premier but de la saison (20e). Un but superbe à la conclusion d'un mouvement qui l'était tout autant, amorcé par Lacour sur le côté droit et relayé à une touche par Fanchone pour « Abde ». On connaît la suite. « On a su après l'OM de quoi nous étions capables », souligne l'international marocain. « Le potentiel est là , nous l'optimisons au fil des matches, notamment en nous accrochant dans les moments difficiles, comme ce soir (hier). » En ce début de saison, le Racing a pourtant un talon d'Achille : les coups de pied arrêtés. Il avait cédé sur un coup franc à Nice l'autre samedi. Hier, il baissa pavillon sur un autre. Cassard boxa bien la tentative de Mathieu, mais à la retombée, pas un Strasbourgeois ne se précipita pour contrer la demi-volée de Gignac. Et le gardien alsacien, masqué, fut surpris (35e). Il intervint en revanche avec autorité dans les pieds de Paulo Cesar et permit ainsi à ses coéquipiers de rester à hauteur de Toulouse à la pause (45e). N'allez cependant pas croire que l'égalisation toulousaine avait inhibé Lacour et les autres. La preuve en fut administrée sitôt le repos quand Mouloungui le buteur devint passeur pour James Fanchone. L'ancien Manceau, en embuscade au second poteau, reprit instantanément un ballon sur lequel Gameiro, entré quelques instants plus tôt, avait été trop court. Il le glissa entre les jambes de Douchez pour doucher le Stadium (54e).
Gameiro, joker marquant
Les Bleus continrent alors sans trop de difficultés des Toulousains empruntés. Mais ils ne s'en contentèrent pas. À la 72e, Mouloungui s'élança à la vitesse d'un cheval au galop pour ajuster sa deuxième passe décisive de la soirée. Kévin Gameiro, déjà buteur contre Auxerre, fusilla le gardien toulousain d'une impeccable volée du droit. Hier comme lors des trois premières journées, le Racing en a étonné plus d'un. Sauf lui-même, à en croire le gardien Stéphane Cassard : « Nous avons des certitudes dans le jeu. Et nous ne sommes pas ni surpris, ni épatés de bien jouer. » Après quatre journées, l'effet de surprise est sans doute passé. Mais ce Racing-là n'en est pas moins épatant.
En jeu
Cassard 5,5. Lacour 6,5. Bellaïd 6,5. Paisley 5,5. Dos Santos 5,5. Cohade 6. Rodrigo 6. Fanchone 6,5. Abdessadki 7,5. Mouloungui 8,5. Renteria 4,5.
Stéphane Godin



