[Ex] Éric Mouloungui
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Il me semble qu'ils doivent gagner 6-0 leur match contre les Elephants ivoiriens pour espérer se qualifier, du moins c'est ce que dit ce site 

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Une nuance sur le match étincelant de mouloungui à toulouse :
il avait en face de lui Sirieix alors que d'abitude à toulouse c'est Ebondo.
Sirieix c'est du lacour en pire (bricolage) ; Ebondo c'est un ailier dans le pur style Angloma voir Thuram
Moulou ne passera pas à chaque fois mais tant que ça dure y faudra pas s'en priver.
il avait en face de lui Sirieix alors que d'abitude à toulouse c'est Ebondo.
Sirieix c'est du lacour en pire (bricolage) ; Ebondo c'est un ailier dans le pur style Angloma voir Thuram

Moulou ne passera pas à chaque fois mais tant que ça dure y faudra pas s'en priver.
- C'est pas parce qu'on à rien à dire qu'il faut la fermer
- Et vous vous en pensez quoi ?
- Moi ? Oh rien..
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DNA a écrit :L'homme du moment
Sur la lancée de la saison écoulée, Eric Mouloungui a attaqué le nouvel exercice pied au plancher. Après son doublé à Toulouse, le grand échalas gabonais a marqué les esprits. Et si l'éternel espoir du Racing avait mûri ?
François « Pantxi » Sirieix n'y a vu que du feu. Celui qui grésillait ce soir-là dans les jambes d'Eric Mouloungui. Le milieu de terrain toulousain, improvisé latéral droit, a souffert le martyre. Face à lui, c'est un danseur, un contorsionniste, un esthète des envolées fulgurantes qui lui a déballé, comme ça, l'espace d'un match, toute la panoplie de l'attaquant fuselé et porté par le vent.
Au final, Mouloungui a inscrit un but - le premier du large succès (1-3) - et délivré deux passes décisives dans les pieds de Fanchone et de Gameiro. Ce qui constitue sans conteste son « meilleur match en Ligue 1 (*). » Un improbable scénario pour qui se souvient que le gaucher de Port-Gentil avait failli être expédié à Odense, entre Baltique et mer du Nord, il y a tout juste un an...
« Je me suis bougé »
Dire qu'Eric Mouloungui est revenu de nulle part est un euphémisme. « Oui, mais j'ai toujours cru en moi », dit-il dans un large sourire. Il est vrai que son cursus a de quoi vous forger une foi inébranlable.
Par le plus grand des hasards, c'est Philippe Thys, alors recruteur du Racing, qui est tombé nez à nez sur cet adolescent aux semelles de vent, lors d'un match d'exhibition organisé au Gabon. A 17 ans, Mouloungui est parachuté en plein hiver alsacien. Sans le moindre repère.
Quelques mois plus tard, Ivan Hasek le lance déjà dans la marmite de la Ligue 1. « Jouer à 18 piges en élite, ça vous confère un crédit important », dit aujourd'hui Jean-Marc Furlan, qui découvre petit à petit les qualités de son attaquant.
Son crédit, Mouloungui le dilapide alors rapidement. La faute, en partie, à un manque de réalisme flagrant. Aussi et surtout à cause d'une vilaine pubalgie qui le pousse vers les abîmes de l'anonymat deux saisons durant.
Pour le relancer, le Racing le prête en 2006 à Gueugnon. Un échec cuisant. « Je n'étais pas bien, ni dans mon corps, ni dans ma tête, explique-t-il. Donc j'étais mauvais sur le terrain. » Repoussé, donc, vers les rivages du Danemark par « quelques recruteurs » qui l'avaient définitivement enterré, le garçon décide de s'accrocher. « Je me suis bougé », reconnaît-il.
Giresse : « Il a mûri. Le temps agit pour lui »
Alain Giresse, sélectionneur du Gabon depuis un an, croit même avoir décelé le moment du déclic. « C'était un match amical contre l'Algérie, mon premier à la tête de l'équipe, dit l'ex-international. Il avait réalisé une bonne partie, je crois que ça l'a remis en selle. »
Toujours est-il que Mouloungui gagne la confiance de Papin, qui en fait un titulaire indéboulonnable. Du haut de ses 11 buts, il termine meilleur réalisateur du club. « L'an dernier, c'était un élément fondamental de la remontée, s'enthousiasme Furlan. Il a marqué les buts, quoi, et c'est ce qui compte à la fin. »
Giresse, lui, dit « ne pas reconnaître le bonhomme » un an plus tard. « Ses qualités propres, la vitesse et la technique, sont les mêmes, ajoute l'ex-membre du carré d'or. Il a gagné en constance et en lucidité. Il a mûri. N'oublions pas que le temps agit pour lui. »
« Le plus souvent efficace et décisif »
Il est vrai que Mouloungui, qui a entamé sa 6e saison au Racing, n'a que 23 ans. « Sa palette est des plus riches », dit Furlan, lui qui préfère le voir arpenter le « couloir gauche plutôt que d'occuper l'axe, où il aurait peut-être la vie plus facile. »
En garçon sage, « calme » comme il se définit lui-même, Eric Mouloungui ne se laisse pas griser par le tour nouveau des événements. « Papin, l'an dernier, me disait que je pouvais marquer deux buts par match, sourit celui qui a prolongé son bail en Alsace jusqu'en 2010. Si je peux être le plus souvent possible efficace et décisif, comme à Toulouse, ça me va très bien ! »
Après le Toulousain Sirieix, c'est Yohan Demont qui va se coller aux basques du Gabonais. Le capitaine lensois n'est pas genre d'homme à se laisser conter fleurette. L'occasion, pour Eric Mouloungui, de prouver qu'il n'est plus « cet éternel espoir » si prometteur, parfois désarmant, souvent agaçant.
(*) Il totalise 42 rencontres en L 1 depuis 2002, date de son arrivée à Strasbourg