C'est clair qu'en L2 faut pas des danseuses déjà qu'en L2 on était trop légers alors en L2 c'est beaucoup plus âpre et dur dans le jeu. Donc des poètes on en a pas besoin !
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.
Il s'en est longtemps tenu à ce qu'il avait répondu à Jean-Marc Furlan lorsque celui-ci, dès sa prise de fonction et la reprise de l'entraînement le 25 juin, lui avait indiqué qu'il ne figurait pas parmi ses priorités : Eugène Ekobo, arrivé à l'été 2006 à Strasbourg et sous contrat jusqu'en 2010, était prêt à patienter, à attendre que son heure sonne. Car celui qui a effectué toute sa carrière en L 2 n'avait qu'un rêve : évoluer un jour en L 1 sous le maillot ciel et blanc. Mais un événement l'a conduit à infléchir sa position en fin de semaine passée : non seulement il n'a pas été retenu dans le groupe pro pour le déplacement à Toulouse – ni d'ailleurs lors des trois premières journées de L 1 -, mais il ne l'a pas été non plus pour le premier match de la réserve à Belfort (2-2). « Je me pose des questions. Si je dois me contenter de m'entraîner toute la saison, autant aller chercher du temps de jeu ailleurs. Jean-Marc Furlan a fait un choix à mon sujet. Je ne peux pas aller contre sa décision, d'autant que sur le plan sportif et humain, ça se passe bien avec lui. Mais il ne sert à rien de rester. » L'ancien joueur de Créteil, que Strasbourg avait attiré il y a un an alors qu'il était libre de tout contrat, ne manque pas de propositions en… L 2. « Châteauroux me suit depuis la fin de saison passée. Les discussions entre le Racing et la Berrichonne sont avancées. Clermont m'avait aussi approché et le coach de Boulogne-sur-Mer, Philippe Montanier (Ndlr : comme Clermont, promu en L 2), m'a appelé dimanche. J'attends que les clubs qui souhaitent m'engager se mettent d'accord avec le Racing. Je pensais qu'avec Châteauroux, je finaliserais ces jours-ci pour pouvoir jouer dès vendredi en L 2. Pour l'instant, ce n'est pas fait. » Mais ça ne devrait plus tarder à l'être, à en croire le président Philippe Ginestet, qui a confirmé hier après-midi l'info donnée un peu plus tôt par le joueur : « Ça devrait se faire ce mercredi. »
D'épineux dossiers en souffrance
Ekobo fera donc l'objet d'un prêt dans l'Indre. Le sixième (après Rangelov, Perbet, Yachir, Carlier et Tum) pour un Racing qui, comme les autres clubs de L 1, n'en a droit qu'à sept sur une saison. Autrement dit : le club alsacien ne pourra plus ensuite prêter qu'un joueur, alors que de nombreux et épineux dossiers restent en souffrance : ceux de Haikel Gmamdia, Gnoleba-Edgard Loué et Yann Schneider, les « lofteurs » forcés (1), sans parler des jeunes comme Jean-Christophe Vergerolle et Ahmed Kantari, qui ont accepté le principe d'un départ (en prêt), mais n'ont pas encore trouvé de point de chute. « Brest avait appelé fin juin à mon sujet. Depuis, je n'ai plus de nouvelles, sans doute à cause de mon entorse de la cheville droite lors du stage à Megève », dit ainsi Kantari qui a repris hier matin l'entraînement collectif (2).
(1) Schneider et Loue, qui s'entraînaient depuis quelque temps avec la réserve, ont participé aux deux séances des pros hier, alors que Gmamdia soigne une douleur au mollet.
(2) Pascal Johansen, absent ces trois derniers matches pour une distension d'un ligament du genou gauche, a lui aussi retrouvé ses partenaires et est candidat pour une place dans le groupe qui recevra Lens ce samedi.
d'apres furlan, Ekobo devrait trouver un club pour s'aguerir malgrès son professionalisme il ne sera pas garder au racing, a moins qu'il ne trouve pas de club