 
 L'année de la CDL avec Farnerud qui égalise dans les dix dernieres minutes..

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DNA a écrit :Des Verts pas d'attaque
Avec un effectif profondément remanié à l'intersaison, Saint-Etienne peine à trouver la bonne carburation en ce début de championnat. Les Verts restent même sur une inquiétante série de trois matches sans marquer.
Tout avait pourtant bien commencé. Un bon nul ramené de Monaco (1-1) suivi d'une victoire probante face à Valenciennes (3-1). On se disait que Saint-Etienne avait plutôt bien digéré une intersaison particulièrement mouvementée.
Car l'été stéphanois avait été marqué par un chamboulement de l'effectif, avec pas moins d'une douzaine de départs, pour sept arrivées. Les Verts ont perdu la grande majorité de leur secteur défensif (Hognon, Ilunga, Camara, Diatta, Sablé et plus récemment, Perquis). Cet exode massif laissait augurer un temps d'adaptation pour leurs remplaçants (Tavlaridis, Nivaldo, Varrault, Matuidi).
Mais après cinq journées, c'est plutôt l'attaque stéphanoise qui connaît des ratés. Saint-Etienne est parvenu à conserver Gomis et Feindouno, longtemps annoncés partants. Ilan est toujours là et les prometteurs Gigliotti et Payet ont été recrutés. Sur le papier, les Verts semblent posséder un pouvoir offensif de premier plan.
Pourtant, les attaquants stéphanois sont muets depuis trois rencontres. « Il ne faut pas que cela trotte dans les têtes, cela va venir », assurait Loïc Perrin, le capitaine stéphanois, à l'issue du derby perdu dimanche soir face à l'Olympique lyonnais.
Les Verts jouent bien, c'est un fait, mais ne se montrent guère dangereux dès lors qu'ils s'approchent de la surface adverse. Saint-Etienne pêche dans la dernière passe. Cela s'est vu à Lyon, en première mi-temps et à Rennes, où Saint-Etienne n'aurait jamais dû revenir avec une défaite.
« Lorsqu'on ne marque pas dans les temps forts, on s'expose ensuite », rageait Laurent Roussey, l'entraîneur de l'équipe, dimanche soir. Avec quatre buts marqués en cinq rencontres, le rendement est évidemment insuffisant. Pour l'instant, seul les éclairs de Pascal Feindouno (trois buts) apportent un semblant de satisfaction. Mais le Guinéen n'est pas forcément un buteur. Gomis (1 but) et Ilan (1 passe décisive), plus à mêmes de remplir ce rôle, n'ont pas encore retrouvé leur niveau de la saison passée.
Le premier, qui désirait quitter le Forez, a manqué la grande majorité de la préparation physique. Aujourd'hui, Gomis en souffre et il lui faudra encore quelques matches pour revenir dans le coup. Ilan, lui, doit améliorer son entente avec son compère de l'attaque et se montrer plus dangereux dans la zone de vérité.
Les nouveaux joueurs ne sont pas plus performants. Dimitri Payet, en provenance de Nantes, est à la recherche d'automatismes. Quant à Gigliotti et Nilsson, le Suédois, ils n'ont que très peu joué depuis le début de la saison, mais ne se sont guère montrés à leur avantage les fois où Laurent Roussey a fait appel à eux. Peut-être leur faut-il simplement un peu de temps.

