Un médecin de Strasbourg a reconnu vendredi avoir fourni un sirop contenant une faible concentration de codéine à Vaclav Drobny, contrôlé positif à la morphine en mai dernier, revenant ainsi sur ses précédentes déclarations.
Dany Eberhardt - le médecin en question - assure n'avoir rien caché à la Commission de contrôle dopage de la FFF, qui a mis mercredi son verdict en délibéré dans cette affaire, confirmant ainsi une information révélée vendredi par le quotidien "L'Alsace". «Nous ne voulions pas en parler publiquement, car l'absorption de ce sirop ne saurait expliquer le taux retrouvé dans les urines, a expliqué le Dr Eberhardt, qui avait jusqu'ici assuré ne pas avoir fourni de médicament codéiné au joueur. Il faudrait en absorber deux litres, car la concentration en codéine est excessivement faible».
«Depuis, on a éliminé ce produit, qui est autorisé, pour ne plus avoir de problèmes avec ce sirop», a-t-il ajouté. La morphine détectée dans les urines de Drobny pourrait être une métabolisation de codéine, produit qui ne figure plus dans la liste des substances interdites, selon son avocat Me Jean-Louis Dupont.
Drobny avait été contrôlé positif à l'issue de Rennes-Strasbourg (2-3), le 10 mai 2003 pour la 36e journée de Ligue 1. Il encourt une sanction allant de l'avertissement à la suspension de compétition. Mais une convocation devant la CCD n'entraîne pas systématiquement de sanction.
Dany, un conseil, y a rien de mieux que le Vicks de Mami
L equipe a écrit :La décision concernant le cas du défenseur tchèque de Strasbourg, Vaclav Drobny, contrôlé positif à la morphine auditionné, a été mise en délibéré à environ trois semaines par la commission de contrôle dopage de la FFF.
Contrôlé positif à l'issue du match de L1 Rennes-Strasbourg (2-3) le 10 mai 2003, Drobny a été auditionné à Paris mercredi matin. « Nous avons plaidé notre bonne foi, a déclaré l'avocat du joueur, Jean-Louis Dupont, à l'issue d'une audition de plus d'une heure. Nous avons présenté une analyse capillaire, menée par le professeur Pascal Kintz à Strasbourg, qui a permis d'écarter l'hypothèse d'une exposition répétée du joueur à la substance en question. »
« Cette étude a porté sur les quatre derniers mois. Nous avons maintenant la certitude médicale qu'il s'agit d'un cas isolé », a ajouté M. Dupont, selon qui la morphine détectée dans les urines de Drobny peut être une métabolisation de codéine, produit qui ne figure plus dans la liste des substances interdites. «Nous sommes dans un cas de "non explication", mais aucunement dans une démarche dopante. Morphine et codéine sont des analgésiques, a-t-il détaillé. En outre, nous ne contestons pas la présence de la substance dans l'urine, mais constatons cette présence dans une quantité limitée, un peu supérieure à deux microgrammes par millilitre d'urine (la limite étant fixée à un microgramme).»
Me Dupont a aussi évoqué le cas de la marcheuse russe Irina Poutinitseva, condamnée en février 2002 par le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD) à trois mois de suspension pour un contrôle positif à la morphine. «Mais avec un taux deux fois supérieur à celui de Drobny (4,4 microgrammes par millilitre d'urine)», a-t-il fait valoir.
Le joueur tchèque, âgé de 23 ans, actuellement blessé, s'est de son côté borné à expliquer: «Je dis la vérité quand je dis que je n'ai rien pris pour me doper. Je ne suis pas un drogué. Dans trois semaines, ce sera fini». Les médecins du club alsacien, François Pietra et Dany Eberhardt, ont toujours assuré ne pas avoir fourni de médicament contenant de la codéine à Drobny, sans écarter l'hypothèse d'une automédication de la part du joueur.
Les sanctions disciplinaires prévues dans les règlements de la FFF vont de l'avertissement à la suspension de compétition. Une convocation devant la Commission de contrôle dopage n'entraîne toutefois pas de sanction systématique.
Perso je le prefere a Devaux. Mais meme si il tient 60-70 min et que Devaux le remplace ca devrait le faire. De toute facon ca sera suivant les attques de Metz