[Ex] Renaud Cohade
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Cohade n'est pas là pour faire le jeu et pour pallier les défaillances de ceux qui devraient le faire.
Il rempli très bien son rôle avec ses qualités, ce n'est pas Zidane, on le sait, mais il met le bleu de chauffe à chaque match, et c'est très précieux pour une équipe d'avoir ce genre de joueurs.
Il rempli très bien son rôle avec ses qualités, ce n'est pas Zidane, on le sait, mais il met le bleu de chauffe à chaque match, et c'est très précieux pour une équipe d'avoir ce genre de joueurs.
De toute façon, il n'y a pas mort d'hommes
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L'Alsace a écrit :Cohade, le cap girondin
Le milieu de terrain du Racing a découvert la L 1 sous le maillot bordelais en 2004-2005. Il retrouvera son ancien club sans états d'âme ce samedi (16 h) à la Meinau.
Il aurait pu être samedi dans le camp d'en face. Celui de Bordeaux où Renaud Cohade, libre après une expérience à Nîmes (National), s'était engagé pour trois saisons en 2004. Le destin du milieu strasbourgeois en Gironde n'a peut-être tenu qu'à un fil. Ou plutôt un coup. Celui que lui a involontairement asséné son coéquipier Marouane Chamakh à l'entraînement en pleine préparation 2005-2006. « Nous sommes potes et nous en rigolons encore », sourit « Coco » de Strasbourg, « Je ne l'ai pas vu venir. Je suis sorti du choc avec une double fracture du plancher orbital. J'étais K-O technique (il rit). J'ai frôlé l'opération et je suis resté un mois et demi sur le carreau. Quand je suis revenu, j'ai compris qu'il me faudrait attendre longtemps pour rejouer. J'ai choisi d'être prêté en D 2 à Sète. Une expérience ratée, entre la descente en National et une nouvelle blessure qui m'a privé des terrains deux mois et demi. Mais bon, pour se forger un mental, il faut en passer par des moments comme ça.» Quand Chamakh lui fracture malencontreusement le plancher orbital, Renaud Cohade sait déjà que sa saison s'annonce difficile. L'homme qui l'a lancé en L 1 en 2004-2005 (23 matches), Michel Pavon, s'est effacé. Le Brésilien Ricardo l'a remplacé. « J'ai vite compris que je n'entrais pas dans ses plans. » Un an plus tard, au sortir de sa douloureuse expérience héraultaise, la situation de Cohade, revenu à Bordeaux où le Brésilien Å“uvre toujours, est inchangée. Michel Pavon va alors voler à son secours. « Jean-Pierre Papin cherchait un milieu de terrain pour le Racing. Michel, qui a toujours compté sur moi, m'a recommandé. Et comme le challenge de la L 2 m'intéressait pour relancer ma carrière, j'ai débarqué ici. C'était l'idéal.»
« Ne pas se voir trop beaux »
Une saison pleine plus tard (35 matches, 8 buts), Renaud Cohade est devenu l'un des rouages essentiels du système de Jean-Marc Furlan. Du haut de ses 23 ans, il s'est hissé au niveau sans problème, avec, en point d'orgue, une prestation haut de gamme à Sochaux. « Sur ma capacité à franchir le cap de la L 2 vers la L 1, je n'ai pas douté. L'état d'esprit collectif qui règne chez nous permet à chacun de s'éclater individuellement.» Titulaire lors des dix premières journées, l'enfant d'Aubenas évolue en confiance. Comme l'ensemble d'un groupe même pas ébranlé, selon lui, par sa période de disette (5 matches sans victoire, dont quatre en L 1). « Non, parce que nous continuions à nous créer des occasions. Sur le plan comptable, nous n'avancions pas. Mais dans le jeu, il n'y avait pas de quoi s'affoler. La victoire à Metz nous a remis sur les rails. » Septième à trois points des Girondins (4es) qu'il pourrait rejoindre ce samedi, le Racing s'efforce de ne pas se voir plus beau qu'il n'est. « C'est le danger qui nous guette, notamment si l'on se laisse bercer par les commentaires extérieurs », reprend R. Cohade, « Il ne faut pas s'enflammer. Nous devons rester réguliers et prendre les matches les uns après les autres, sans songer pour l'instant à voir plus loin. On l'a fait avant Le Mans, en pensant que nous pouvions nous installer durablement dans le haut de tableau. Résultat : nous avons perdu (0-1). C'est le même cas de figure contre Bordeaux. Alors, méfiance. » Le Bas-Rhinois est d'autant plus prudent qu'il connaît la maison girondine, même s'il n'y a gardé que peu de contacts. « Mon meilleur pote, Rio Mavuba, est parti. Je suis toujours en relation avec le gardien remplaçant Mathieu Valverde et je reverrai tout le monde avec plaisir. Bordeaux est l'une des cinq places fortes du foot français, un bloc habitué à jouer l'Europe. A nous de montrer que nous méritons notre 7e place. »
Stéphane Godin
L'histoire est en marche ...
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L'Alsace a écrit :« Peur de personne »
Le milieu de terrain Renaud Cohade, qui a passé quatre ans au centre de formation de l'OL, s'attend à « souffrir » face au leader lyonnais. Mais pense tout de même que son équipe est capable de réaliser un « coup ». Renaud Cohade retourne sur ses terres formatrices. Le milieu de terrain, qui a passé 4 ans - entre 13 et 17 ans - au centre de formation de l'Olympique Lyonnais attend avec impatience un match « excitant ».
- Le Racing n'est pas dans une bonne période actuellement (NDLR : un point pris en trois matchs) et vous vous déplacez à Lyon. De quoi être inquiet ?
- Non. Même si, ces derniers temps, sur le plan comptable c'est moins positif, on travaille toujours dans la sérénité. Le groupe ne gamberge pas et on a gardé notre bon état d'esprit. Et là on se déplace chez la meilleure équipe du championnat, c'est intéressant de se mesurer à elle, de voir notre valeur.
- Sans pression particulière ?
- Non. Ce sont eux qui vont porter les valises, parce qu'ils jouent à domicile et qu'ils sont favoris.
« Quelle que soit l'équipe on n'a pas droit à l'erreur »
- Face à une équipe pareille, la rencontre risque quand même d'être très compliquée...
- On s'attend à souffrir, c'est clair. Mais on veut réaliser un coup et on y va avec des ambitions, sinon ce n'est même pas la peine d'y aller. On sait qu'on n'aura pas droit à l'erreur, mais c'est comme lors des autres matchs de L 1. Cette année, quelle que soit l'équipe on n'a pas droit à l'erreur si on veut se maintenir.
- A Lyon, il y a des très bonnes individualités. Vous craignez quelqu'un en particulier ?
- Il ne faut avoir peur de personne. C'est l'équipe en elle-même qui est très forte. Mais nous on peut les inquiéter si on est solidaires, parce qu'ils ne sont quand même pas surhumains. Après, on les voit beaucoup à la télévision et on sait de quoi ils sont capables. Mais dans ce championnat il y a des surprises tous les week-ends. Et ce déplacement à Lyon c'est avant tout un match excitant, face à des grands noms.
Propos recueillis par Ba. Sch.

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