[07/08] 18ème J: Strasbourg / Nancy : 0-0

[D520]

c'est étonnant, on ne connait pas encore le groupe retenu

[ASNL_story]

Bonjour,

Je me présente, je suis le webmaster du site ASNLstory.com, et je vous invite à  faire un petit tour sur mon site afin de découvrir l'ASNL sous un angle original : vignettes Panini, historique des maillots, interviews d'anciens joueurs, ...

De plus, comme l'ASNL se déplace à  la Meinau ce dimanche pour le compte de la 18ème journée de Ligue 1, je vous invite à  participer au concours de pronostic, organisé sur le site à  cette occasion : des lots sont à  gagner...
http://red.thistle.free.fr/pronostic.html

Venez nombreux, et que le meilleur gagne !

Amitiés sportives.

[argueti]

Mouloungui forfait

Il espérait être rétabli, mais ne sera pas prêt. Eric Mouloungui, déjà  absent contre Rennes, ne figurera pas sur la feuille de match demain contre Nancy, pas plus que Yacine Abdessadki qui récupère tout doucement de sa bronchite. Hormis le remplacement de Renaud Cohade, suspendu, par Guillaume Lacour, l'équipe victorieuse de Rennes sera reconduite. « Qui va à  la chasse perd sa place », sourit Furlan, « j'ai trouvé que ce que mon trio offensif Renteria - Santos - Mulenga - inédit jusqu'alors - avait produit contre Rennes était intéressant. » L'équipe se présentera donc dans la composition suivante, sauf souci de dernière minute : Cassard - Szelesi, Bellaïd, Paisley, Dos Santos - Mulenga, Lacour, Rodrigo, Johansen - Alvaro Santos, Renteria. Remplaçants : Ducrocq, Othon, Schneiderlin, Fanchone, Gasmi, Gameiro, Puydebois (g). Absents : Cohade (suspendu), Mouloungui (genou), Gargorov (prêt au CSKA Sofia), Gmamdia (prêt en discussion à  l'Espérance de Tunis), Abdessadki (convalescence), Camadini (dos), Zenke, Bah, Schneider, Abou, Weber, Kantari, Loue, Gurtner (choix de l'entraîneur).

@D520 : c'est toujours la veille et le match est ... demain

[D520]

ok mais c'est bien con car comment spéculer sur la compo de l'équipe si l'on ne connait pas le groupe

[Manu]

ça devrait quand même être ça :

Cassard - Szelesi, Bellaïd, Paisley, Dos Santos - Mulenga, Lacour, Rodrigo, Johansen - Alvaro Santos, Renteria. Remplaçants : Ducrocq, Othon, Schneiderlin, Fanchone, Gasmi, Gameiro, Puydebois (g).

[Phapha]

Nos deux meilleurs passeurs sur le flanc, ça craint. Johansen a intérêt à  nous sortir un gros match (ou les attaquants à  bien tomber dans la surface adverse ).

[FM17]

ok mais c'est bien con car comment spéculer sur la compo de l'équipe si l'on ne connait pas le groupe

faites confiance au coach..."quand nous aurons 20 ans Furlan 2001 balabala"

[argueti]

Croire au père Noël

Pour la dernière levée de l'année à  la Meinau, le Racing espère déposer sous son sapin un chouette cadeau. Battre Nancy, une semaine après avoir emballé les foules contre Rennes, serait du meilleur effet. Et si le père Noël était alsacien ?

C'est de saison. En cette période de fastes et de féeries, dans la capitale de Noël, le Racing veut essayer de se mettre au diapason. A défaut d'arborer une barbe blanche postiche et de se glisser dans une long manteau rouge, les hommes de Furlan entendent quand même émerveiller petits et grands.

« Quand je croise Correa, je fais des cauchemars »

Enfin tous ceux qui se décideront à  braver le froid sibérien et préféreront l'ambiance des supposés grands soirs au confort douillet de leur salon. Le risque, dans l'histoire, c'est de prendre un vilain coup de froid. Sur la pelouse d'abord, dans les travées par propagation. C'est qu'à  Nancy, on n'en a que faire de la magie de Noël et de l'immense raout alsacien. La tradition lorraine accorde d'ailleurs plus d'importance au Père Fouettard. Un rôle que campent plutôt avec authenticité Pablo Correa et les siens depuis maintenant deux saisons. « Nancy est une équipe que je redoute, assure Jean-Marc Furlan. Avec Lyon, c'est la plus compliquée à  jouer. Quand je croise Correa, je fais des cauchemars ! »

« Nancy, une équipe redoutable d'efficacité »

Après la victoire probante acquise contre Rennes (3-0), la tentation est pourtant grande. Avec une équipe quasi-inchangée - seul Lacour remplace Cohade, suspendu -, une envie intacte et une dynamique positive, pourquoi les Strasbourgeois ne pourraient-ils pas conserver leur tenue de grand apparat ? « Il ne faut pas s'attendre à  du football flamboyant, répond Furlan. Si ça été le cas la semaine dernière, c'est que Rennes a décidé de jouer le jeu à  fond. Comme nous à  Lyon, quand on en a pris cinq... Nancy n'est pas dans la même optique. C'est une équipe redoutable d'efficacité. » Même si l'ASNL traverse actuellement une période de creux - deux nuls et une défaite -, le Racing ne doit absolument pas se laisser griser. « A domicile, c'est particulièrement dangereux, estime le coach alsacien. Comme le disait Denoueix, quand on attaque, on se déséquilibre. Contre l'OM (0-0, 1ereà‹journée), par exemple, on n'a pas assez osé. Le tout est de trouver le bon dosage dans le déséquilibre. » Attaquer sans se découvrir, occuper le terrain sans oublier Kim ou Fortuné dans son dos, se replier sans commettre une faute inutile - « ils marquent la moitié de leurs buts sur coups de pied arrêtés », prévient Furlan -, voilà  toute la problématique à  laquelle seront confrontés les Strasbourgeois. Ce qui, fatalement, laisse peu de place à  l'improvisation. Si le Racing parvient à  « prendre le dessus mentalement », comme l'exige Stéphane Cassard, des garçons comme Mulenga, Renteria et Alvaro Santos pourront toujours trouver un terrain d'expression, à  travers quelques gestes de classe, comme contre les Bretons.

« Avec vingt-cinq points, ce sera bien »

Furlan ne se montre cependant pas trop gourmand. « Tâchons de rester invaincus d'ici Noël, conclut-il. Avec vingt-cinq points (soit un nul contre Nancy et à  Caen samedi prochain), ce sera bien. » Pablo Correa lui répond en écho : « On vient à  Strasbourg, chez une équipe ambitieuse, pour faire un bon résultat, dit son homologue uruguayen. Et un bon résultat, ça passe parfois par un match nul. » Un match nul par un froid de canard, la perspective n'est guère réjouissante. A moins de croire au père Noël...

A une exception près

S'il n'y avait eu la suspension de Renaud Cohade, qui manquera aujourd'hui son premier match de la saison, Jean-Marc Furlan aurait reconduit en bloc l'équipe victorieuse contre Rennes (3-0). L'entraîneur trouve en Guillaume Lacour un remplaçant de choix, même si le capitaine du début de saison risque de manquer de rythme après près de trois mois d'absence. Schneiderlin ou Ducrocq pourront venir le relayer en fin de partie. Pour le reste, Furlan maintient sa confiance au trio offensif qui avait donné le tournis à  Rennes, avec Alvaro Santos en point d'ancrage, Mulenga et Renteria qui tournent autour. Johansen, auteur d'un excellente deuxième période contre les Bretons, sera appelé à  orienter le jeu. A noter que Mouloungui et Abdessadki, insuffisamment remis respectivement d'une blessure au genou et d'une grippe tenace, ne sont pas retenus. Fanchone, en proie à  des pépins à  la cuisse, réapparaît dans le groupe.

Sébastien Keller

Et de deux face au dauphin ?

Requinqué par son succès sur Rennes l'autre samedi (3-0), le RCS espère enchaîner à  18 h, pour son second match d'affilée à  la Meinau, contre le voisin Nancy, étonnant dauphin de L 1.

« Avec Troyes, j'ai joué six fois contre Nancy, pour quatre défaites, un nul, une victoire. Alors, quand je croise Pablo Correa, je flippe. » Jean-Marc Furlan et l'entraîneur franco-uruguayen ne sont – paraît-il – pas de grands copains. Surtout depuis certaines déclarations de l'ex-coach troyen que son homologue lorrain n'avait guère goûtées. Mais une chose est sûre : l'entraîneur strasbourgeois voue du respect au travail de Correa et de son équipe. « Si je suis surpris de la 2e place de l'ASNL ? Oui et non. Oui, parce que Nancy n'a de loin pas l'un des plus gros budgets de L 1 et qu'en conséquence, son parcours est un exploit. Non, parce que ce groupe est brillamment géré par Correa et le président Jacques Rousselot. Le club lorrain est l'un des plus durs à  jouer. S'il y en avait deux à  ressortir en L 1, ce serait Lyon et Nancy. » Le technicien bas-rhinois est bien placé pour le savoir. Le 6 septembre 2004, les Lorrains reçoivent Troyes lors de la 6e journée de L 2. « On évolue à  11 contre 9 et on perd 1-0 sur un penalty imaginaire en fin de match », n'a pas oublié Furlan. « C'est leur acte fondateur. » Trois ans plus tard, l'ASNL a successivement retrouvé la L 1, remporté la Coupe de la Ligue 2006, disputé la Coupe UEFA et conquis le fauteuil de dauphin de l'OL. Pas mal pour un club dont l'ambition originelle était le maintien. « Ça prouve qu'on peut tenir un discours prudent sans manquer d'ambition », observe le coach du Racing. Ces derniers temps toutefois, le club lorrain a un peu perdu de sa superbe : défaite 2-1 au Mans, puis nuls à  Toulouse (1-1 en match en retard) et contre Valenciennes (0-0). « Il n'y a aucun affolement », assurait le milieu nancéien Frédéric Biancalini vendredi soir, avant d'être terrassé hier par une gastro-entérite et contraint de déclarer forfait « Tout le monde bosse pour redresser la barre et éviter que le gros trou que nous avions connu entre janvier et mars derniers ne se reproduise. Nous avons envie de poursuivre l'aventure. Au fil des ans, chacun a pris conscience de ses capacités, mais aussi de celles du groupe. Nous figurons dans le haut de tableau durant quatre mois, c'est bien. Mais pour que ça devienne extraordinaire, il faut terminer le travail. Le club grandit doucement et nous voulons finir le plus haut possible. »

« Leur générosité est comparable à  la nôtre »

« Pour une équipe qui visait le maintien, ces deux nuls et cette défaite n'ont rien de catastrophique », commente un Furlan méfiant, mais qui garde à  l'esprit la barre de 26 points à  la trêve évoquée – plus que fixée – par son président Philippe Ginestet. « Nancy aime aspirer l'adversaire. Contrairement à  Rennes, je ne m'attends pas à  un match ouvert. Si nous pouvions rester invaincus en décembre, ce serait beau. Ça signifierait que nous n'avons raté que novembre – et encore méritions-nous mieux contre Paris -, ce qui serait peu pour un promu qui s'attendait à  souffrir. »
Face à  cette machine à  contrer qu'est l'ASNL, le Racing devra trouver « le bon dosage » (Furlan) entre sa volonté d'attaquer et la nécessité d'assurer ses arrières. Il devra surtout afficher cet enthousiasme qui lui a permis d'engranger 23 points en 17 journées et que loue Fred Biancalani : « Il n'est jamais évident, en arrivant de L 2, de s'installer en milieu de tableau. Les Strasbourgeois ont connu une période moins faste, mais viennent de prouver contre Rennes ce dont ils sont capables. Leur générosité est comparable à  la nôtre. » Et si ce derby était plus ouvert que ne le prédit le coach alsacien ?

Suspendus : Cohade (Strasbourg), Curbelo (Nancy).
Absents : à  Strasbourg, Mouloungui (genou), Gargorov (prêt au CSKA Sofia), Gmamdia (en instance de prêt à  l'Espérance de Tunis), Abdessadki (convalescence), Camadini (dos), Zenke, Bah, Schneider, Abou, Weber, Kantari, Loue, Gurtner (choix de l'entraîneur) ; à  Nancy, Biancalani (gastro-entérite), Adailton (reprise), Macaluso (ligaments croisés), Duchemin (talon), Camerling (reprise), Camara (choix de l'entraîneur).


1996

Le Racing n'a plus gagné à  la Meinau contre Nancy depuis le 25 octobre 1996 (3-1). Depuis, il a accueilli le club lorrain à  quatre reprises, pour un bilan de trois défaites en Ligue 1 (1-2 le 7 novembre 1998, 0-2 le 6 novembre 1999 et 1-3 le 30 avril 2006) et un nul en Ligue 2 (2-2 le 23 septembre 2001).

« Faire un résultat »

Il se sentait encore en pleine forme vendredi en soirée. Frédéric Biancalani, Nancéien parmi les Nancéiens (formé à  l'ASNL, il y a, à  33 ans, effectué toute sa carrière), était prêt à  venir en découdre à  la Meinau. Le milieu lorrain ne s'inquiétait pas du coup de moins bien (2 nuls, 1 défaite) que connaît son club en cette fin de cycle aller. « Nous nous y attendions, d'autant que je rappelle que notre objectif initial était le maintien. A nous de faire en sorte qu'il dure le moins possible. En ce moment, nous sommes juste un peu moins efficaces, notamment offensivement. La réussite que nous avions ces derniers temps nous fuit. » «Bianca » n'avait cependant pas prévu une chose : la gastro-entérite fulgurante qui l'a terrassé hier et contraint à  renoncer en dernière minute au déplacement. A son image, l'ASNL n'éclate guère de santé ces derniers temps. Ce qui ne l'empêche pas de disposer de la défense la plus hermétique de L 1 : 10 buts encaissés en 17 rencontres. Une imperméabilité qui lui vaut souvent une réputation d'équipe défensive, bâtie sur une rigueur dont Correa est soupçonné de faire son fonds de commerce. « Cette image n'est pas justifiée », s'insurge Biancalani. « A une époque sans doute, l'ASNL en a fait sa priorité, parce que les caractéristiques de son effectif ne lui permettait pas de faire autrement. Du reste, dans le foot, tout le monde a le même objectif de départ : ne pas prendre de buts. Demandez à  Jean-Marc Furlan qu'on loue pour ses penchants offensifs. Il vous dira la même chose. Mais Nancy a changé et dispose cette saison d'une attaque sans précédent dans son histoire. Son potentiel est extraordinaire, le niveau de ses individualités aussi. » Pas question, donc, pour le club lorrain de faire du tourisme à  Strasbourg. « Les Nancéiens visiteront le marché de Noël une autre fois », rigolait Fred Biancalani avant que la maladie ne fige son sourire, « Ils viendront pour faire un résultat. Autrement dit, pour ne pas perdre, mais surtout gagner si possible. »

Stéphane Godin

[bruggen54]

Bonne chance aux deux équipes meme si ca me ferai plaisir de revenir a un point de lyon!

[Keating]

Grrrrrr, une saleté de gastro qui arrive et qui va me faire rester chez moi ce soir