L'Alsace a écrit :Schneiderlin out
Aux forfaits déjà  connus de Wason Renteria (inflammation au genou) et Eric Mouloungui (reprise) s'est ajouté hier celui du jeune milieu de terrain Morgan Schneiderlin. Touché par une gastro-entérite mercredi soir, le capitaine de l'équipe de France des -19 ans a été renvoyé hier matin dans ses foyers par le médecin du RCS, François Piétra. « Il est KO et ne sera pas sur pied pour le déplacement à  Caen. »
21 joueurs à  l'entraînenemt. 21 joueurs ont pris part à  l'entraînement organisé sur la pelouse synthétique d'Ittenheim.Jean-Marc Furlan a travaillé deux mises en place : son habituel 4-2-3-1 et un 4-4-2 avec un milieu de terrain en losange. Il avoue hésiter encore entre les deux formules. Dans le second cas, l'équipe de départ ne bougerait guère. Renaud Cohade, de retour de suspension, remplacerait juste numériquement Renteria. Jacob Mulenga épaulerait alors Alvaro Santos en pointe. Le quatuor de l'entrejeu serait composé de Rodrigo devant la défense, Lacour à  droite, Cohade à  gauche et Johansen en meneur.
Caen : Mazure trop juste. Victime d'une déchirure à  la cuisse contre Bordeaux le 24 novembre, l'attaquant caennais espérait être rétabli contre Strasbourg. Il n'en sera rien. Sébastien Mazure, que le RCS avait vainement tenté de séduire à  l'époque où il cirait le banc à  Saint-Etienne (en 2005-2006), a certes repris l'entraînement collectif, mais sera trop juste. Sans doute comme Julien Toudic, tout juste rétabli d'une béquille. Autres absents au Stade Malherbe : le Tunisien Issam Jemaa, suspendu, en manque de temps de jeu et en partance (Ndlr : pour la Coupe d'Afrique des Nations, mais peut-être aussi pour Lens, qui l'avait prêté en début de saison et où il pourrait retourner), le Suédois Karl Svensson, déjà  rentré en vacances au pays où il achève de soigner une blessure au genou, et le second gardien Benoît Costil, opéré mercredi du coude gauche et remplacé sur le banc par Alexis Thébaux.
L'Alsace a écrit :Synthétique épilogue
Jean-Marc Furlan espère que dans la manière au moins, le dernier match 2007 du RCS, ce samedi (20 h) à  Caen, sera un condensé des six bons premiers mois de son équipe.
Fin de matinée hier. Pelouse synthétique de l'US Ittenheim. Alors que les terrains annexes en herbe de la Meinau se gèlent depuis quelques jours - ils ne sont pas les seuls - le Racing a décidé de délocaliser sa séance d'entraînement. Au menu, mise en place en prévision du déplacement à  Caen ce samedi (20 h) pour le dernier match 2007.
Les bonnets et gants sont de sortie. Les nez rouges aussi. Mais ces derniers ne découlent d'un quelconque abus de vin chaud. Il fait frisquet - c'est un euphémisme - et les Bleus ont été obligés de s'expatrier. Jean-Marc Furlan, qui, depuis des mois déjà , pointe du doigt les retards du Racing en matière d'infrastructures, constate avec un brin de fatalisme : « Nous avons une équipe de Ligue 1, j'en suis persuadé. Maintenant, sur beaucoup de plans, il nous reste à  devenir un club de L 1. Aujourd'hui, nous sommes à  Ittenheim, pas à  Strasbourg. Tout est dit. »
Pour autant, l'entraîneur général du club bas-rhinois estime assez minimes les perturbations liées à  ces inhabituelles conditions d'entraînement. « Nous ne sommes pas encore dans l'extrêmement compliqué. Ce n'est qu'une affaire de quelques jours avant la trêve de Noël et nous pouvons nous adapter. Après cinq mois d'entraînement, ça ne prête pas à  conséquence. Quand un temps aussi froid dure une huitaine de jours, ce n'est pas très grave. En revanche, s'il devait se poursuivre sur quatre à  cinq semaines, nous ne serions plus à  armes égales avec les autres clubs. »
Les Bleus font donc contre mauvaise fortune bon cÅ“ur. Guère rompu aux rigueurs de l'hiver alsacien, le Brésilien Rodrigo, d'humeur badine malgré la froidure, sourit de ces menus contretemps météo. « C'est un peu différent de d'habitude, mais ça n'entraîne pas de complications et ne change pas grand-chose. »
Prêté par l'AC Ajaccio (Ndlr : avec une option d'achat de 2 millions pour racheter un contrat qui court en Corse jusqu'en 2010), le Brésilien n'a toutefois guère besoin d'être poussé pour reconnaître qu'il a vécu ce jeudi « le jour le plus froid de (s) a vie (Ndlr : le thermomètre indiquait encore - 5° à  8 h). » Il faut dire que sa trajectoire ne l'avait jamais conduit dans des contrées au climat semi-continental. Après sa formation au Brésil (à  Palmeiras), le capitaine strasbourgeois a évolué deux saisons à  l'AEK Athènes, puis trois et demie à  Ajaccio. « En Grèce et en Corse, le climat est plus doux. Mais bon, ici, je m'habitue. Je demande des conseils à  mes coéquipiers pour résister au froid. »
« Alvaro trouve qu'il fait trop chaud au Brésil »
Son compatriote Alvaro Santos, qui a évolué quatre saisons en Suède (à  Helsinborg), trois au Danemark (au FC Copenhague) et une à  Sochaux, lui est ainsi d'un précieux secours. « C'est bien simple », rigole Rodrigo, « alors que je vais rentrer pendant les vacances au Brésil pour rendre visite à  ma famille et retrouver des températures plus clémentes, Alvaro, lui, ne peut plus y aller : il trouve qu'il y fait trop chaud. »
Une chose est sûre : pour lui comme pour ses partenaires, la réception s'annonce très chaude demain à  Caen dans l'antre d'un Stade Malherbe qui pète le feu (4 victoires et 1 nul sur ses 5 derniers matches). Dans cette bouillante ambiance, les Bleus devront paradoxalement veiller à  ne pas se faire enrhumer.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc